- Parti d'action nationaliste
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Parti d'action nationaliste
Milliyetçi Hareket Partisi Leader Devlet Bahçeli Fondation 1969 Siège Ceyhun Atıf Kansu Caddesi No:128Balgat - Ankara {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Représentation du parti Grande assemblée nationale {{{GrandeAssemblée}}} Idéologie Ultra-nationalisme, Conservatisme, Panturquisme, Idéalisme Affiliation internationale Aucune Couleurs* rouge et blanc Site Web www.mhp.org.tr voir aussi Politique de la Turquie
Président turc
Partis politiques turcsLe Milliyetçi Hareket Partisi ou MHP (Parti d’action nationaliste) est un parti politique de Turquie. Il s'agit d'un parti d'extrême droite-nationaliste, émanation des Loups gris. Après cinq années d'éclipse, il a retrouvé une représentation parlementaire aux élections anticipées de juillet 2007 avec 71 députés. De 1999 à 2002, il avait fait partie de la coalition gouvernementale tripartite aux côtés du DSP (Parti de gauche démocratique de Bülent Ecevit) et de l’ANAP (Parti de la Mère-Patrie de Mesut Yılmaz).
Par ailleurs, cette organisation est perçu comme criminelle parce que complètement investie par le trafic de drogue[1].
Sommaire
Historique
Le Cumhuriyetçi Köylü Millet Partisi ou CKMP (Parti national républicain et paysan), dont Alpaslan Türkeş a pris le contrôle en 1965, change de nom les 8 et 9 février 1969 lors d’un congrès à Adana pour devenir le Milliyetçi Hareket Partisi (Parti d’action nationaliste) et se réorganise sur un modèle militaire et autoritaire dans un contexte d'anarchie et de guerre civile. Plusieurs ouvrages récents dévoileront des indices selon lesquels la CIA et de Gladio seraient les sources de cette instabilité politique et sociale de la fin des années 1960 et de la totalité des années 1970[réf. nécessaire].
Dès 1968 le MHP a ouvert des camps d’entraînement pour ses militants fife, ce qui est mentionné dans deux documents officiels ; le MHP raporu (Rapport sur le MHP), fait en 1970 par le gouvernement AP de l’époque et le MHP iddianamesi (Acte d’accusation du MHP), rédigé en 1980, après le coup d’état du 12 septembre.
De récentes études soulignent le rôle joué par le MHP de Türkes dans la consolidation de la démocratie turque dès les années 1980[2]. Ainsi Sami Kohen, éditorialiste d'origine juive du quotidien Milliyet, qualifiera Türkes d'« homme sage »[3].
Le symbole du MHP est un drapeau rouge avec trois lunes, et ce depuis 1992. Ce drapeau est un ancien drapeau turc et surtout un ancien drapeau de l'Empire ottoman. Il est ainsi surprenant de voir un symbole ottoman, utilisé par ce parti, qui, s'il se réclame de l'héritage ottoman, a une idéologie bien différente. Là où l'Empire ottoman avait vocation de faire cohabiter des peuples de cultures et de religions différentes (l'Empire ottoman était peuplé à 40 % de chrétiens)selon les périodes de façon approximative, le MHP prône un nationalisme prenant comme base la culture turque ; Ziya Gökalp, l'auteur de The principles of Turkism est leur principal référence dans le domaine. La différence entre l'idéologie ottomane et celle du MHP ne peut dès lors être comprise que par une remise des évènements dans leur contexte historique. Suite à l'humiliante défaite subie au terme de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman - tout comme l'Empire austro-hongrois - ayant été démantelé par les puissances alliées, la nouvelle République turque fut fondée sur les décombres de son ex-empire suite à la guerre de libération nationale conduisant au traité de Lausanne signé le 24 juillet 1923 entre la Turquie d'une part et la France, l'Italie, l'Angleterre, le Japon, la Grèce, la Roumanie, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes d'autre part. Ce traité reconnait la nouvelle République indépendante. Cette République, dirigé par Atatürk, prendra le nationalisme turc comme idéologie fondatrice (fondant par là un État-Nation). Seuls les Arméniens, les Roms et les Juifs (1 à 3 % de la population totale) seront reconnus comme minorités officielles.
Un signe de ralliement des membres du MHP et en général des Loups gris est un signe de la main, où l'index et l'annulaire sont levés, les autres doigts se rejoignant vers l'avant, pour former la tête d'un loup.
Relations dangereuses[4]
En 1978, l'adjoint du Procureur d'Ankara, Doğan Öz avait préparé un rapport sur les relations entre MHP et les services secrets, et avait pour intention d'ouvrir un procès dans les mois suivants. Doğan Öz a été assassiné par Ibrahim Çiftçi, alors qu'il montait dans sa voiture. Par conséquent le procès n'avait pas pu être ouvert et sa femme S.Öz avait remis ce fameux rapport au président de la république de l'époque ; Bülent Ecevit.
Aujourd'hui le MHP n'est officiellement impliqué dans aucune procédure montrant ses relations avec les services turcs (MIT) ou les services secrets étrangers (CIA, Mossad), mais le fait que beaucoup de criminels des années 1980 (tels Abdullah Çatlı, Mehmet Ali Ağca, Haluk Kirci et Oral Çelik) soient issus de leur milieu (Ülkü Ocaklari) montre qu'il y a une possible relation[réf. nécessaire].
Notes et références
- ↑ Entretien paru dans le Soir avec Alain Labrousse, - propos recueillis par Réné Haquin, Le Soir.
- ↑ Voir à ce propos : Alparslan Turkes - from ultra-nationalist to democrat, LANDAU, Jacob M., in HEPER, Metin, dir., Political leaders and democracy in Turkey, Lexington Books, 2002
- ↑ TÜRKES'in Ardindan - Sami Kohen, 9 avril 1997
- ↑ (tr) Documentaire sur les relations entre les ülkücü et la contre-guérilla - Vidéo, YouTube
Voir aussi
Liens externes
- (tr) Site officiel du parti
- (tr) Recueil de tous les articles sur MHP
- (tr) Recueil d’articles sur le MHP - Site du quotidien Hürriyet
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