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Parti communiste-ouvrier d'Iran
Le Parti communiste-ouvrier d'Iran (en persan : ﺣﺰﺏ ﻛﻤﻮﻧﻴﺴﺖ ﻛﺎﺭگار ﺍﻳﺮﺍﻥ, Hezb-e Kommunist-e Kārgār-e Irān) est un parti politique iranien fondé le 30 novembre 1991 par Iraj Azarin, Mansoor Hekmat, Koorosh Modarresi et Reza Mokaddam[1] sur les bases du communisme-ouvrier. Son secrétaire général est Hamid Taqvaee et son porte-parole Maryam Namazie.
Sommaire
Histoire
Le Parti communiste-ouvrier d'Iran est né en 1991 d'une scission du Parti communiste d'Iran, après avoir existé sous la forme d'une fraction au sein de celui-ci, formée en juin 1990[2]. En 1993 est fondée une organisation-sœur, le Parti communiste-ouvrier d'Irak. En 1994, il se dote d'un programme rédigé par Mansoor Hekmat, sous le titre « Un monde meilleur »[3].
Plusieurs partis se sont détachés du Parti communiste-ouvrier d'Iran : l'Union socialiste des travailleurs fondée par Iraj Azarin et Reza Moghadam (1999)[4], le Parti communiste-ouvrier d'Iran - Hekmatiste fondé par Koorosh Modaresi (2004)[5] et le Parti de l'unité communiste-ouvrière fondé par Azar Majedi et Ali Javadi (2007)[6]. La scission de 2004 entraine celle du parti irakien et la fondation d'une nouvelle organisation-sœur, le Parti communiste-ouvrier de gauche en Irak[7]. Plusieurs dirigeants sont membres des deux comités centraux, assurant le lien entre les organisations.
Implantation
Interdit en Iran, où son organisation est clandestine, le Parti communiste-ouvrier d'Iran est également présent dans la diaspora iranienne. Il dispose officiellement de comités en Allemagne, en Angleterre, au Canada, au Danemark, en Finlande, en France, en Norvège, aux Pays-bas et en Suède[8]. L'Organisation de la jeunesse communiste est étroitement associée au parti[9]. Un rapport du ministère fédéral de l'intérieur considère que 250 membres du parti vivaient en Allemagne en 2004[10]. La même année, son ancien président Koorosh Modaresi évoque un chiffre total de 5000 membres, dont la moitié aurait rejoint le Parti Hekmatiste[11].
Plusieurs ONG lui sont liées, notamment :
- l'Organisation contre la discrimination des femmes en Iran[12], basée en Suède et présidée par Mahin Alipour.
- la Société laïque Iranienne[13], basée en Grande-Bretagne et présidée par Fariborz Pooya.
- le Comité international contre les exécutions[14], basé en Suède, qui mène des campagnes contre la peine de mort en Iran.
- le Comité international contre les lapidations[15], qui bénéficie notamment du soutien du journaliste allemand Günter Wallraff.
- la Fédération internationale des réfugiés iraniens[16], basée en Suède, présente dans quinze pays et dirigée par Abdolah Assadi.
Lien externe
Notes et références
- ↑ اطلاعيه اعلام موجوديت حزب کمونيست کارگرى ايران.
- ↑ تشکيل فراکسيون کمونيسم کارگرى در حزب کمونيست ايران.
- ↑ Un monde meilleur. Le programme du Parti communiste-ouvrier.
- ↑ Site de l'Union socialiste des travailleurs.
- ↑ Communiqué on the foundation of the Worker-communist Party of Iran – Hekmatist.
- ↑ Site du Parti de l'unité communiste-ouvrière.
- ↑ Site du Parti communiste-ouvrier de gauche en Irak.
- ↑ تماس با حزب کمونيست کارگرى ايران.
- ↑ Site de l'Organisation de la jeunesse communiste.
- ↑ Annual report on the Protection of Constitution, 2005.
- ↑ Koorosh Modaresi et Yanar Mohammed, « Split in Worker-communist Party of Iran and Formation of Worker-communist Party of Iran – Hekmatist », 2004.
- ↑ Site de l'Organisation contre la discrimination des femmes en Iran.
- ↑ Site de la Société laïque Iranienne.
- ↑ Site du Comité international contre les exécutions
- ↑ Site du Comité international contre les lapidations.
- ↑ Site de la Fédération internationale des réfugiés iraniens.
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