- Maryam Namazie
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Maryam Namazie (en persan : مریم نمازی) est une femme politique iranienne féministe et communiste née en 1963 à Téhéran.
Biographie
Née à Téhéran, Maryam Namazie émigre avec sa famille en 1980, à l'âge de 17 ans, lorsque l'Iran devient une république islamique[1]. Elle a habité en Inde, en Grande-Bretagne, puis aux États-Unis d'Amérique où elle a fait ses études[1].
Spécialisée dans la solidarité internationale, elle a d'abord travaillé aux côtés de réfugiés éthiopiens au Soudan[1]. Lors du coup d'État islamiste dans ce pays, son organisation clandestine de défense des droits de l'homme fut découverte et interdite[1]. Revenue aux États-Unis, elle a participé à la création du Comité pour l'aide humanitaire aux réfugiés iraniens, en 1991[1]. En 1994, elle a travaillé dans les camps de réfugiés iraniens en Turquie, et réalisé un film sur leur situation[1].
Maryam Namazie a ensuite été élue présidente de la Fédération internationale des réfugiés iraniens, qui compte des branches dans une vingtaine de pays. Elle a mené de nombreuses campagnes, notamment contre les violations des droits des réfugiés en Turquie[1].
Membre du Comité central de l'Organisation pour la libération des femmes (Iran), Maryam Namazie est très investie dans la défense des droits des femmes et la lutte contre l'apartheid sexuel en Iran. Femme de communication, Maryam Namazie anime une émission de télévision par satellite en langue anglaise, International TV.
Son action en faveur de la laïcité ne concerne pas exclusivement son pays natal, puisqu'elle a mené des campagnes en Grande-Bretagne, où elle réside actuellement, et au Canada. Elle s'est fait pour spécialité, dans ses articles et interventions publiques, de dénoncer le relativisme culturel et l'islam politique. Cette activité lui a valu le prix 2005 de la National secular association (Association nationale laïque) en Grande-Bretagne.
Elle fait également partie des douze signataires du manifeste « Ensemble contre le nouveau totalitarisme », avec Ayaan Hirsi Ali, Chahla Chafiq, Caroline Fourest, Bernard-Henri Lévy, Irshad Manji, Mehdi Mozaffari, Taslima Nasreen, Salman Rushdie, Antoine Sfeir, Philippe Val et Ibn Warraq. Ce manifeste débute ainsi : « Après avoir vaincu le fascisme, le nazisme, et le stalinisme, le monde fait face à une nouvelle menace globale de type totalitaire : l’islamisme ».
Directrice de publication de la Worker-communist review (revue communiste-ouvrière), Maryam Namazie est membre du bureau politique du Parti communiste-ouvrier d'Iran. Les idées qu'elle défend sont inspirées du communisme-ouvrier, et principalement du théoricien iranien Mansoor Hekmat.
En février 2008, l'édition québécoise de Elle a classé Maryam Namazie et Mina Ahadi parmi les 45 « Femmes de l'année 2007 », pour leur rôle dans la création du Conseil central des ex-musulmans[2].
Notes et références
- biography, d'après le site personnel de Maryam Namzie.
- Pages reproduites sur le site ex-muslims.org.uk, [PDF]
Liens externes
- Textes traduits en français : "Bas les voiles !", "L'"islamophobie" n'a rien à voir avec le racisme", "L'islam et la libération des femmes au Moyen-Orient" "Religions, relativisme culturel et instrumentalisation des droits humains" et d'autres du même courant politique sur le site http://www.mondialisme.org et dans le livre "Islam, islamisme, "islamophobie" " publié par Ni patrie ni frontières (http://www.mondialisme.org/spip.php?article1149).
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