- Parité (sociologie)
-
Pour les articles homonymes, voir Parité.
En sociologie, le principe de parité a pour projet de lutter contre une disparité tant dans le domaine de la représentativité dans les institutions que dans les salaires.
Constatant que certaines catégories sociales subissent une forte disparité entre leur nombre de base et leurs représentants élus, et qu'il existe parfois un handicap de rémunération dans les emplois occupés, notamment dans le secteur public, le principe de parité tente par des lois de redresser cette forme d'injustice.
Quelques exemples
- Dans le cadre de la défense des droits des femmes, la notion de parité a été avancée pour défendre l'égalité organisée en nombre de sièges ou de postes occupés par les hommes et les femmes dans des institutions (publiques ou privées) qui faisaient apparaitre une discrimination de fait. C'est ainsi que l'on parle de parité dans un parti politique, à l'assemblée nationale, dans une profession.
- En France, la loi du 6 juin 2000 sur la parité vise à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.
- Au Liban, la parité designe le fait qu'il y ait autant de députés ou de ministres chrétiens et musulmans. La parité s'applique donc depuis l'accord de Taef dans un cadre propre au confessionalisme libanais, dans lequel il y a des sièges réservés pour chaque communautés religieuses.
- On peut donner l'exemple entre les francophones et les néerlandophones dans certaines institutions belges. La parité s'applique alors dans le contexte propre au bilinguisme.
- En Norvège depuis 2006, seules les entreprises disposant d'un conseil d'administration (CA) composé d'au moins 40 % de femmes pourront s'inscrire au registre des sociétés anonymes.
On parle aussi parfois du principe de parité pour désigner le paritarisme, qui consiste en la cogestion d'un organisme par un nombre égal de représentants des employés et des employeurs.
Voir aussi
Lien externe
Wikimedia Foundation. 2010.