- Parc national de la pointe-taillon
-
Parc national de la Pointe-Taillon
Pour les articles homonymes, voir Taillon.Parc national de la Pointe-Taillon
Catégorie II de la CMAP (Parc national)Emplacement Sainte-Monique (Québec), Canada Ville proche Alma Coordonnées Superficie 92,2 km2 Création 6 novembre 1985 Visiteurs/an 49 000 en 2005[1] Administration SEPAQ Site web Site officiel modifier Le parc national de la Pointe-Taillon, d'une superficie de 92,20 km², est situé à une trentaine de kilomètres au nord-ouest d'Alma sur les rives du lac Saint-Jean. Le parc a pour mission de protéger un échantillon représentatif des basses-terres du Saguenay–Lac-Saint-Jean. En plus de posséder l'une des plages les plus renommées du lac, le parc protège les marais situés entre la rivière Péribonka et le lac. Aucune route n'étant présente dans le parc, la meilleure façon de l'explorer est le vélo ou la randonnée pédestre. Le parc possède plusieurs tourbières typiques de la forêt boréale ainsi qu'une population abondante d'orignaux et de castors.
Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Sommaire
Géographie
Le parc est en lui-même une pointe sablonneuse au relief presque plat. La pointe a été formée par un Delta post-glaciaire formé il y a 7 000 à 5 000 ans par partir des dépôts de la rivière Péribonka. Le centre de la pointe est une immense tourbière et les pourtours comprennent de nombreux marécages et milieux humides.[2]
Histoire
Surnommée à ses débuts pointe Savane, la pointe Taillon porte son nom en l'honneur de Louis-Olivier Taillon, qui fut premier ministre du Québec 4 jours en 1886 et une seconde fois entre 1892 et 1896. Entre 1890 et 1930, la pointe fut ouvert à l'agriculture. La municipalité de la Bienheureuse-Jeanne-D'Arc fut constituée en 1916. À l'apogée, en 1925, la pointe comprit 307 habitants. L'île Bouliane, propriété du français Paul-Augustin Normand, fut une ferme prospère de plus de 125 employés qui remporta de nombreux prix agricoles.
En 1926, la fermeture des vannes de la centrale d'Isle-Maligne provoqua l'inondation des meilleures terres agricoles de la péninsule et le rachat des terres par Alcan. Un programme de reboisement fut entrepris en 1948 et 1956. En 1977, le gouvernement acquit les terres, et le parc fut officiellement crée le 6 novembre 1985.[3] Le 22 novembre 2007, la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, a annoncée la tenue de consultation publique dans le but d'inclure les îles du lac Saint-Jean à l'ouest d'Alma et de Saint-Gédéon.[4] Cet agrandissement ajoutera 3 km² au parc.
Activités
Le parc de la Pointe-Taillon offre plus de 15 km de plages sur le lac Saint-Jean. Il offre aussi 45 km de piste cyclable dont 16 km font partie de la Route verte. Plusieurs sentiers de courte randonnée partent de celle-ci.[5] Quatre campings rustiques, trois accessibles en vélo et un par bateau seulement, permettent de loger dans parc.[6]
Notes et références de l'article
- ↑ Sépaq, « Québec investit plus de 5 M$ dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean ». Mis en ligne le 3 novembre 2008, consulté le 10 novembre 2008
- ↑ Milieu naturel - Parc national de la Pointe-Tailion, Sépaq, consulté le 27 janvier 2008
- ↑ Historique - Parc national de la Pointe-Taillon, Sépaq, consulté le 27 janvier 2008
- ↑ Parcs nationaux de la Pointe-Taillon et du Lac-Témiscouata, La ministre Line Beauchamp annonce la tenue d'audiences publiques, Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, consulté le 24 novembre 2007
- ↑ Activités et services - été et automne, sépaq, consulté le 31 janvier 2008
- ↑ Camping, Sépaq, constuté le 31 janvier 2008
Voir aussi
Liens et documents externes
- Portail de la conservation de la nature
- Portail du Saguenay–Lac-Saint-Jean
- Portail du Québec
Catégories : Aire protégée de l'UICN - catégorie II | Parc national du Québec | Saguenay–Lac-Saint-Jean | Aire protégée créée en 1985
Wikimedia Foundation. 2010.