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Paramécie
ParamécieParamécie Classification classique Règne Protista Embranchement Ciliophora Classe Oligohymenophorea Ordre Peniculida Famille Parameciidae Genre Paramecium
Müller, 1773Espèces de rang inférieur - Voir texte
Parcourez la biologie sur Wikipédia : La paramécie (Paramecium) est un genre bien connu de protozoaire cilié, et est couramment étudié comme représentant type de ce groupe (en particulier P. caudatum). Elle est l'un des premiers organismes unicellulaires à avoir été observé au microscope. La taille de la cellule varie de 50 à 300 µm de long suivant les espèces. La paramécie utilise des cils pour se déplacer et se nourrir. La ciliature somatique, qui recouvre la cellule et bat de façon synchronisée, lui permet de se déplacer. Une ciliature orale distincte couvre la grande invagination ventrale en forme d'entonnoir, le péristome, qui mène jusqu'au cytostome (la bouche). Elle se nourrit essentiellement de bactéries par phagocytose.
Elle est aussi l'une des exceptions[1] du code génétique (avec la mitochondrie) c'est-à-dire que l'universalité du code génétique ne s'applique pas pour elle.
La paramécie vit isolée en eau douce. Elle fait partie des « infusoires » des anciens auteurs : elle apparaît en grand nombre dans les infusions de végétaux, rendant sa culture et son étude aisée.
Vivant dans un milieu hypotonique par rapport à son cytoplasme, la cellule absorbe constamment l'eau de son environnement par osmose. L'excès d'eau dans le cytoplasme est alors évacué grâce à des vacuoles pulsatiles, où le cytoplasme se contracte périodiquement pour expulser l'eau à travers la membrane plasmique.
Comme la plupart des ciliés, la paramécie présente la particularité d'avoir un appareil nucléaire en deux parties : un (ou plusieurs) petit noyau, le micronucleus, et un gros noyau, le macronucleus. Le premier assure les fonctions sexuelles indispensables pour engendrer des variations génétiques alors que le second dirige les fonctions trophiques quotidiennes et la multiplication asexuée,c'est un organisme qui est diplobionte (cycle de reproduction diplobiontique) .
Pour survivre, la paramécie effectue des échanges par diffusion avec le milieu extérieur. La digestion se fait dans la cellule[2] dans une vacuole spécialisée.
Sommaire
Histoire
La première description de paramécie date du XVIIIe siècle. La classification en espèces est toujours en cours — par exemple, P. aurelia a récemment été divisée en 14 espèces — mais la classification suivante est représentative :
- P. aurelia Ehrenberg, 1838 roah
- P. bursaria (Ehrenberg) Focker, 1836
- P. calkinsi Woodruff, 1921
- P. caudatum Ehrenberg, 1838
- P. duboscqui Chatton and Brachon, 1933
- P. jenningsi Diller & Earl, 1958
- P. multimicronucleatum Powers & Mitchell, 1910
- P. nephridiatum von Gelei, 1925
- P. polycaryum Woodruff, 1923
- P. putrinum Claparede & Lachmann, 1858
- P. trichium Stokes, 1885
- P. woodruffi Wenrich, 1928
Voir aussi
Articles connexes
- Hydrobiologie
Liens externes
- Rôle de la paramécie dans l'évolution des espèces
- Schéma détaillé de la structure d'une paramécie
Films
- (fr) Film en ligne: biologie et morphologie de la paramécie.
- (fr) [Film pédagogique ancien en ligne] ; Alimentation des infusoires ciliés, de Jean Dragesco, noir & blanc, 1961, 24 minutes
Bibliographie
Notes et références
Catégories : Protiste (nom vernaculaire) | Ciliata
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