- Pantaléon Costa de Beauregard
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Pantaléon Costa de Beauregard Naissance 19 juin 1806
MarlieuDécès 19 septembre 1864
La Motte-ServolexNationalité Duché de Savoie Pays de résidence Duché de Savoie
Empire françaisProfession Militaire Autres activités Député sarde 1848-1849
puis 1854-1860
Président du Conseil général de la Savoie (1860-1864)Léon ou Pantaléon ou Louis Marie Pantaleon Costa, marquis de Saint-Genix Beauregard, né le 19 juin 1806 à Marlieu (Isère), décédé le 19 septembre 1864 à La Motte-Servolex (Savoie), était un homme d'État sarde[1].
Sommaire
Famille
Il est le fils de Victor Costa de Beauregard et de Elisabeth de Quinson.
Il a trois enfants :
- Charles-Albert Costa de Beauregard
- Camille Costa de Beauregard, prêtre salésien et fondateur de l'orphelinat du Bocage à Chambéry
- Alix Costa de Beauregard, entrée en religion sous le nom de sœur Mélanie
Il fut l'écuyer et l'ami de Charles-Albert de Sardaigne[2].
Carrière politique
Il est député sarde de 1848 jusqu'à sa démission un an plus tard. Il retourne au Parlement de Turin de 1854 à 1860[1].
Chef de la droite conservatrice savoyarde, il est l'un des députés savoyards qui défendent l'identité savoyarde et la fidélité à la maison de Savoie dans une élite politique sarde majoritairement favorable à l'unification italienne. Par ailleurs, il s'engage fortement dans la défense des intérêts de l'Église catholique lors de la politique de laïcisation de l'État italien et de suppression des congrégations religieuses menée par le roi Victor-Emmanuel II de Savoie. Cette politique conduit, en partie, à la rupture de l'unité Savoie-Piémont et au soutien de l'Église catholique au rattachement de la Savoie à la France, plus respectueuse des prérogatives de celle-ci. Toutefois, il faut souligner qu'il refuse l'idée d'une séparation entre la Savoie et sa maison régnante, il l'exprime ainsi dans un discours « ... Lorsque les aigles françaises étendront leur vol redoutable sur les rochers du mont Cenis, ah ! puissiez-vous ne regretter jamais d'avoir si mal compris l'importance du dévouement des hommes généreux qui les défendent ! C'est là mon vœu le plus cher, car les affections dynastiques, les traditions, les souvenirs, chez nous, ne s'éteindront pas dans un jour... »[3].
Il refusera ainsi un siège de sénateur proposé par Napoléon III, en 1860. Cependant, la même année, il devient le premier président du Conseil général de la Savoie et le demeure jusqu'à sa mort[1].
Passion
C'est également un ornithologue, archéologue, spécialisé dans la collection d'oiseaux-mouches et en a accumulé un grand nombre durant sa vie, et historien amateur. Il est d'ailleurs président de l'Académie de Savoie en 1844[4].
En 1839, le Colibri de Costa a été nommé par Jules Bourcier en son honneur. Une statue du fondeur Albert Victor Thiebaut le représentant est exposée au musée des beaux-arts de Chambéry, de même, un portrait réalisé par Benoît Molin se trouve au Musée savoisien.
Annexes
Notes et références
- Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel (dir.), Yves-Marie Hilaire, La Savoie, Paris, Éditions Beauchesne, coll. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, t. 8, 1996, 2003 (ISBN 2701013305, 9782701013305), p. 133-134.
- André Palluel-Guillard, La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe-XXe siècle, Ouest France Université, 1986 (ISBN 2-85882-536-X), p. 136.
- Geneviève Dardel, Et la Savoie devint française..., Paris, Librairie Arthème Fayard, 1960, p. 57. Texte cité dans
- 1989, 2e édition Fiche sur Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie, Éditions Amboise,
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