Pac-Man

Pac-Man
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Pac-Man
Pac-Man Logo.svg

Éditeur Namco, Midway
Développeur Namco
Concepteur Tōru Iwatani

Date de sortie Drapeau : Japon 22 mai 1980
Drapeau : États-Unis mai 1980
Genre Labyrinthe
Mode de jeu Un à deux joueurs (en alternance)
Plate-forme Arcade

Consoles
Atari 2600, Atari 5200, Colecovision, Famicom Disk System, NES, Game Boy, Game Gear, Intellivision, iPod, PlayStation, Xbox 360

Ordinateurs
Apple II, Atari 8-bit, Atari ST, Commodore 64, Commodore VIC-20, MSX, PC-88, PC-98
Contrôle Joystick, manette

Pac-Man (パックマン, Pakkuman?), ou Puck Man, ou Crock-Man en France[1] est un jeu vidéo créé par Tōru Iwatani pour l’entreprise japonaise Namco, sorti au Japon le 22 mai 1980[2]. Le jeu consiste à déplacer Pac-Man, un personnage en forme de camembert, à l’intérieur d’un labyrinthe, afin de lui faire manger toutes les pac-gommes qui s’y trouvent en évitant d’être touché par des fantômes.

Sommaire

Description

Pac-Man, personnage emblématique de l’histoire du jeu vidéo, est un personnage en forme de rond jaune doté d’une bouche. Il doit manger des pac-gommes et des bonus (sous forme de fruits, et d’une clé à 5 000 points) dans un labyrinthe hanté par quatre fantômes. Quatre pac-gommes spéciales (super pac-gommes) rendent les fantômes vulnérables pendant une courte période au cours de laquelle Pac-Man peut les manger. Les fantômes deviennent alors bleus et affichent une expression de peur signalée par des petits yeux et une bouche en ligne cassée. Le jeu original comprend 255 labyrinthes différents (le jeu était considéré comme allant à l’infini, mais le 256e niveau est injouable à cause d’un bogue qui noie la moitié droite du niveau sous un gros amas de symboles, ce bogue vient du fait que le nombre de niveaux était codé sur un seul octet[réf. souhaitée]).

Voici un tableau indiquant les différents fruits, leur valeur et les niveaux où l’on peut les trouver :

Fruits Points Niveaux
Cerise 100 1
Fraise 300 2
Orange 500 3 et 4
Pomme 700 5 et 6
Melon 1 000 7 et 8
Galboss 2 000 9 et 10
Cloche 3 000 11 et 12
Clé 5 000 13 et +

Si le joueur dépasse les 10 000 points, il obtient une vie supplémentaire.

Historique

Illumination de Noël en référence au jeu

Le jeu est sorti dans les salles d’arcade à l’automne 1979 au Japon sous le titre Puck Man, dérivé du japonais pakupaku qui dénote l’action d’ouvrir et refermer la bouche, et par extension l’action de manger avec gloutonnerie. Il connaît un succès immédiat et est commercialisé en 1980 aux États-Unis et dans le reste du monde. Son aspect non violent aurait été à l’origine de son succès auprès des jeunes filles et des jeunes garçons[réf. nécessaire].

Le changement de nom de Puck Man à Pac-Man répond au souci d’éviter que des plaisantins grattent la boucle du P pour en faire un F, ce qui aurait constitué une obscénité relativement mal vue dans les salles d’arcade, majoritairement fréquentées par des jeunes[3],[4].

Pac-Man est par la suite adapté sur de nombreux ordinateurs et consoles (Atari 2600, NES, Game Boy, PlayStation, Xbox 360, iPhone, iPad, iPod touch, etc.). Il est probablement l’un des jeux les plus connus au monde. Pac-Man a été le héros d’un dessin animé.

Le 21 mai 2010, le moteur de recherche Google modifie son logo en une version jouable (JavaScript et HTML5) de Pac-Man pour célébrer les trente ans du jeu, cette version de Pac-Man restera deux jours sur la page d’accueil Google[5],[6]. Il reste disponible par la suite sur une page web dédiée[7].

Personnages

Blinky le fantôme rouge

Dans le jeu, les fantômes sont présentés avec, à gauche, leur «vrai» nom et à droite leur surnom.

  • Shadow (Sombre) - Blinky, le fantôme rouge.
  • Speedy (Rapide) - Pinky, le fantôme rose (d’où son nom, que l’on pourrait traduire par Rosé).
  • Bashful (Timide) - Inky (ou encore Inkey), le fantôme bleu.
  • Pokey (Limité) - Clyde, le fantôme orange.

Fiche technique

Les déplacements des fantômes sont déterminés, il n’y a pas de hasard dans l’algorithme qui détermine leur trajet, mais l’adaptation de Pac-Man en version féminine (Ms. Pac-Man) met en évidence le déplacement aléatoire des fantômes.

Clones

Depuis sa sortie, de nombreux clones de Pac-Man sont apparus sur le marché.

  • Guppy sur EXL 100 (Exelvision), une variante avec un poisson et des pieuvres.
  • Clean Sweep sur la console Vectrex, où le joueur dirige un aspirateur chargé de récupérer les pièces de monnaie d’une banque, ce qui a pour effet de le grossir et de le ralentir, l’obligeant à rejoindre régulièrement le centre de la banque pour déposer sa récolte. Ce clone fut le plus apprécié par la communauté des joueurs de l’époque[réf. nécessaire] (qui mettait en avant l’inverse du bug de Space Invaders où les ovnis bougeaient de plus en plus vite au fur et à mesure qu’on les exterminait).
  • Chez Nintendo, il existe un clone nommé Devil World. Le personnage principal, Tamagon, doit nettoyer l’écran des croix. La principale différence réside dans la variété des ennemis. Le méchant principal du jeu apparaît dans Super Smash Bros. Brawl. Un autre jeu similaire se nomme Clu Clu Land, les commandes y sont différentes mais le principe reste le même : parcourir l’écran en évitant les ennemis.
  • Glouton et voraces est un clone de Pac-Man sorti sur l'Oddysey2/Videopac. Ce jeu est célèbre car Atari a traîné en justice Magnavox car le jeu ressemblait trop à Pac-Man.

Record

En 1999, l’Américain Billy Mitchell devient le premier joueur à avoir réalisé le score parfait de 3 333 360 points dans le jeu[8]. Il a terminé les 256 niveaux en six heures, attrapant tous les fruits, mangeant les quatre fantômes à chaque bonus, et ne perdant aucune vie[9].

Citation

Dans le film documentaire Sans soleil de Chris Marker, le narrateur dit : « L’indépassable philosophie de notre temps est contenue dans le Pac-Man : peut-être parce qu’il offre la plus parfaite métaphore graphique de la condition humaine. Il représente à leur juste dose les rapports de forces entre l’individu et l’environnement, et il nous annonce sobrement que s’il y a quelque honneur à livrer le plus grand nombre d’assauts victorieux, au bout du compte, ça finit toujours mal ».

Références

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pac-Man de Wikipédia en français (auteurs)

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