Oostvaardersplassen

Oostvaardersplassen
La zone humide du parc.
Catégorie UICN	IV (aire de gestion des habitats/espèces)
Identifiant	332042
Pays	Pays-Bas
Coordonnées	52° 27′ 09″ N 5° 19′ 56″ E / 52.45249923, 5.3323258952° 27′ 09″ N 5° 19′ 56″ E / 52.45249923, 5.33232589
Superficie	60 km2
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
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Les chevaux entretiennent les milieux ouverts de la réserve

Oostvaarderplassen est une réserve naturelle des Pays-Bas. En dépit de son jeune âge (le polder sur lequel a été établie la réserve n'existe que depuis 1968), elle a une importance internationale comme zone humide européenne. Il s'agit d'une réserve close d'environs 6 000 hectares.

Oostvaardersplassen peut être divisé en deux secteurs : un sec et un humide.

Faune

Dans le secteur humide, le long du lac Markermeer, il y a de grandes roselières, où les oies sauvages viennent souvent s'alimenter. La réserve est principalement connue pour ses mammifères et ses oiseaux ; ce secteur étant devenu un refuge pour de nombreuses espèces dont cormorans, hérons blancs, aigle pêcheur ou Pygargue à queue blanche, grande aigrette (Ardea alba), Spatule blanche (Platalea leucorodia), Butor étoilé (Botaurus stellaris , espèce devenue rare et très menacée)

Le secteur sec était à l'origine une pépinière produisant des saules. Dès la première année d'établissement de la réserve, des centaines de plants se sont développés par mètre carré, faisant craindre le développement rapide d'une saulaie dense c'est-à-dire « fermée » sur la nouvelle réserve, réduisant la valeur de l'habitat pour des oiseaux aquatiques.
Pour éviter ceci, les directeurs du parc y ont introduit ou réintroduits un certain nombre de grands herbivores, pour maintenir le secteur de plus ouvert possible ; Ils incluent le konik (parfois présenté comme un Tarpan reconstitué), les chevreuils (Capreolus capreolus), les Cerf élaphe et des aurochs de Heck. Ces grands herbivores sont maintenus en liberté toute l'année, sans alimentation supplémentaire ni soins spécifiques. Les cadavres des grands herbivores morts sont laissés aux charognards et nécrophages locaux (sauf bovins et chevaux conformément à la législation), ce qui est rare dans les réserves naturelles (ils sont nettoyés et réduits à l'état d'ossements en une douzaine de jours environ). Les animaux blessés et souffrant peuvent cependant être abattus par un vétérinaire de la réserve.

Justification écologiques de la présence de grands mammifères

Les écologues pensent que l'écosystème qui se forme sous l'influence des grands herbivores ressemble à ceux qui existaient sur les rives des rivières et des deltas de fleuve européens avant leur perturbation par les humains.

Avant qu'ils aient disparus de la zone, les grands herbivores de la région comprenaient des cerfs élaphes, des élans (connus sous le nom d'orignaux en Amérique du Nord), des aurochs, des chevaux (peut-être des tarpans, un cheval sauvage aujourd'hui disparus) et des bisons européens. Puisque les tarpans et les aurochs se sont totalement éteints dans la nature, des chevaux de race Konik (Tarpans reconstitués) et des aurochs-reconstitués ont été introduits, et agissent en tant qu'équivalent fonctionnels, occupant une place écologique similaire. Seuls manquent comme grands herbivores originels l'élan, et le Bison d'Europe. Il est peu probable que les élans soient introduits, mais il est possible que le bison d'Europe le soit, car il remplit un rôle écologique différent de celui des aurochs-reconstitués.

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  Des Konik (Tarpans « reconstitués »)

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  Un taureau de Heck dans un groupe de Konik

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  Des aurochs de Heck

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  Des femelles aurochs de Heck et leurs petits

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  Un troupeau de Konik

Voir aussi

Articles connexes

• Réserve naturelle
• Biologie de la conservation
• Konik

Liens externes

• (en) Scientific articles in English, liste d'articles scientifiques sur la réserve de oostvaardersplassen, traitant en particulier de l'impact environnemental des aurochs de Heck, des chevaux et des cerfs.
• Photos et données sur la réserve
• Photos de faune à Oostvaardersplassen
• Calendrier d'observation des oiseaux d'Oostvaardersplassen

Bibliographie

• Article du Journal Pour la Science, n° 368, juin 2008, pages 74 à 80

Notes et références

• Portail des Pays-Bas
• Portail de la conservation de la nature