- Oblates missionnaires de l'assomption
-
Oblates missionnaires de l'Assomption
Les Oblates missionnaires de l'Assomption (OA) forment une congrégation religieuse catholique fondée à Nîmes en 1865, par le P. Emmanuel d'Alzon (1810-1880), fondateur des Augustins de l'Assomption, ou Assomptionnistes, et Mère Emmanuelle-Marie de la Compassion (Marie Correnson, 1842-1900).
Fondées pour seconder les assomptionnistes en Bulgarie, le P. d'Alzon leur ouvre ensuite des champs d'apostolat nouveaux. La collaboration entre elles et les religieux est une constante de leur histoire commune. Avec le temps, elles ont su se donner une juste autonomie et sauvegarder la même proximité fraternelle avec la branche masculine. Le but est missionnaire, œcuménique, caritatif, éducatif et social.
Sommaire
Les Oblates de l'Assomption, religieuses missionnaires
Fondation
Les fondateurs sont le Père d'Alzon (1810-1880) et Marie Correnson, en religion Mère Emmanuel-Marie de la Compassion (1842-1900), jeune fille de la bourgeoisie nîmoise, née à Paris le 28 juillet 1842. Elle fut choisie par le P. d'Alzon et établie comme supérieure générale. Elle fait première profession en avril 1867 à Rochebelle au Vigan, et profession perpétuelle le 18 avril 1868 à Nîmes. Elle déplaçe la maison générale à Nîmes, rue Séguier en 1873 et conduit sa congrégation selon les directives du Père d'Alzon (Mission d'Orient). En 1882, elle refuse l'autorité du Père Picard (nouveau supérieur des Assomptionnistes) qui forme alors à Paris une branche distincte et rivale. Malade, elle fut déposée de sa charge en 1897 et mourut à Nîmes le 22 juillet 1900.
Une histoire mouvementée
L'histoire de la Congrégation des oblates de l'Assomption a donc été marquée par la rupture de 1882 d'avec les assomptionnistes. En 1926, grâce à l'aide bienveillante du Père Gervais Quenard (supérieur des Assomptionnistes), les deux branches de Paris et de Nîmes furent réunies. celle de Paris ayant auparavant connu la séparation en 1912 des Mères Franck (Augustines de la Providence de Bordeaux ou Oblates de Notre-Dame de la Consolation). En 1963, les O.A. absorbèrent les Norbertines du Mesnil-Saint-Denis fondées en 1889 par Marie de Husson-Carcenac (1865-1897). En juin 1991, décret d'union est signée entre les oblates et la branche de Bordeaux. La branche de Paris eut pour supérieure majeure entre 1883 et 1922 Mère Marie du Christ de Mauvise, ancienne Religieuse de l'Assomption (1845-1922), puis Mère Berthe-Marie Paré (1860-1945), supérieure de 1922 à 1926, puis des O.A. réunifiées, de 1926 à 1936 alors que la branche de Nîmes eut après Marie Correnson, Mère Marguerite-Marie Chamska (1842-1926), de 1897 à 1926. La succession s'établit ainsi : Mère Marie-Michaël Rainfray (1870-1943), supérieure de 1936 à 1943, Mère Marthe Wourms, suppléante de 1943 à 1946, Mère Marie-Augustine Vigne (1896-1960), supérieure de 1946 à 1969, Mère Christiane-Marie Mellerio (1908-), supérieure de 1969 à 1975, Sœur Georgette-Marie Fayolle (1928-), supérieure de 1975 à 1993, Sœur Claire de la Croix Rabitz (1940-), supérieure générale à partir de 1993, réélue en 1999 et en 2005.
- En 2005, Sœur Claire, réélue pour un troisième mandat, est entourée pour son conseil des Sœurs Rosaria An, Bernadetta Zediu, Irène Mupitalzila, Françoise Bichunchuma. Le bref de louange a été obtenu en 1893 par la branche de Nîmes.
Les Oblates sont au nombre de 513, en 73 communautés et 10 provinces ou vice-provinces, dans 19 pays (Grande Bretagne, Belgique, Brésil, Bulgarie, Burkina Faso, République démocratique du Congo, Corée du Sud, Côte d'Ivoire, France depuis 1865, Irlande, Israël, Italie, Pays-Bas, Paraguay, Roumanie, Russie, Rwanda, Tanzanie, Turquie depuis 1868).
Annexes
Liens internes
Liens externes
Catégorie : Ordre religieux catholique
Wikimedia Foundation. 2010.