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Nouri al-Maliki
نوري المالكيMandats 64e Premier ministre irakien Actuellement en fonction Depuis le 20 mai 2006 Président Jalal Talabani Prédécesseur Ibrahim al-Jaafari Biographie Nom de naissance Nouri Kamel al-Maliki Date de naissance 20 juin 1950 Lieu de naissance Abou Gharaq (Irak) Nationalité irakienne
Premiers ministres irakiens modifier Nouri Kamil Mohammed Hasan al-Maliki (en arabe : نوري كامل المالكي) (aussi connu sous son ancien nom de guerre de Jawad al-Maliki, qu'il décide de ne plus utiliser à partir de son accession au pouvoir) (né le 20 juin 1950), est le Premier ministre irakien depuis le 20 mai 2006. Il est membre du parti chiite Dawa.
Sommaire
Ses débuts
Né à Abou Gharaq, dans le Sud irakien, en 1950, Nouri Kamal al-Maliki a ensuite étudié à Bagdad. Il a obtenu un diplôme d'étude supérieure en littérature arabe à l'université de la ville. Marié, il est le père de quatre enfants, trois filles et un fils.
C'est à la fin des années 1960, alors qu'il est encore étudiant, qu'il rentre au parti Dawa.
En 1980, alors que l'Iran vient de connaître sa révolution islamique, l'Irak s'inquiète de l'activisme chiite, et réprime notamment le Dawa. Maliki part en exil en Iran, puis en Syrie.
En Syrie, il prend la tête du bureau « jihad » du Dawa, en charge des actions contre les intérêts irakiens à l'étranger. Il prend alors son nom de guerre de « Jawad ».
Après la chute de Saddam Hussein
De retour en Irak après la guerre de 2003, Maliki devient numéro deux du « comité de débaassification » chargé de purger l'ancien parti unique au pouvoir.
Il est élu à l'Assemblée nationale en janvier 2005.
Dans le camp chiite, c'est l'un des principaux participants à la rédaction de la Constitution irakienne.
Le 20 mai 2006, il est investi Premier ministre à la tête d'un gouvernement de 37 membres. Il succède au chiite Ibrahim al-Jaafari, que ni sunnites, ni Kurdes ne voulaient maintenir au pouvoir. Son mandat constitutionnel prend fin en 2010.
Durant les élections législatives de 2010, il mène la coalition de l'État de Droit, et arrive second après l'annonce des résultats officiels par la commission électorale. Maliki conteste les résultats et appelle à un nouveau décompte des voix, ce que la commission refuse. Après des mois de négociations, un accord début novembre 2010 entre les partis politiques lui permet de conserver son poste.
Positions politiques
Beaucoup de sunnites reprochent à Maliki sa proximité avec l'Iran, et le caractère parfois sectaire de ses déclarations, dans lesquelles il stigmatise notamment les partisans de Saddam Hussein, et les clercs sunnites.
Les États-Unis aussi, même s'ils lui affichent leur soutien, s'agacent parfois de son manque d'empressement à désarmer les milices chiites, coupables d'exactions communautaires.
Islamiste chiite conservateur, il est lui-même sous pression d'une opinion publique irakienne conservatrice, comme par la présence importante au sein de son gouvernement et du parlement du courant de Moqtada al-Sadr.
Suite aux prises de distance, en août 2009, du Conseil suprême islamique irakien à son égard, qui était l'un des principaux partis de l'Alliance irakienne unifiée, premier groupe parlementaire irakien depuis décembre 2005, et qui a décidé de former une nouvelle coalition chiite sans lui, en vue des élections de 2010, al-Maliki envisageait de se rapprocher d'Ahmed Abou-Risha, l'un des premiers sunnites à s'être allié avec les Américains contre Al Qaida en Mésopotamie, anciennement dirigé par al-Zarqaoui[1].
Notes et références
- Major Shiite Political Parties Exclude Maliki in Forming Coalition, Washington Post, 25 août 2009 Ernesto Londoño et K.I. Ibrahim,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Naissance en Irak
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- Premier ministre d'Irak
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