- Nijmegen breakage syndrome
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Syndrome de Nimègue
Syndrome de Nimègue Autre nom - Microcéphalie - immunodéficience – lymphoréticulome
- Syndrome de Seemanova, type 2
Référence MIM 251260 Transmission Récessive Chromosome 8q21 Gène NBS1 Empreinte parentale Non Mutation Ponctuelle Mutation de novo - Nombre d'allèles pathologiques - Anticipation ? Porteur sain Sans objet Incidence 1 sur 100 000 naissances Prévalence ? Pénétrance ? Nombre de cas ? Maladie génétiquement liée Aucune Diagnostic prénatal Possible Article principal - Liste des maladies génétiques à gène identifié Décrit en 1981[1], le syndrome de Nimègue, en anglais Nijmegen breakage syndrome abrégé en NBS, est une maladie autosomique récessive rare. Elle associe :
- petite taille
- microcéphalie d’apparition progressive
- perte progressive des fonctions cognitives
- des infections des poumons et des sinus à répétitions
- une prédisposition aux tumeurs malignes en particulier au lymphome
- et chez les femmes atteintes par ce syndrome une ménopause précoce
La mutation la plus fréquente est la mutation 657del5 qui est retrouvé dans 100% des cas dans les populations slaves.
Sommaire
Description
Les enfants présentent généralement un petit poids à la naissance. La microcéphalie est présente dés la naissance ou apparaît secondairement La croissance de ces enfants est faible et leur taille ne dépasse pas le troisième centile.
À mesure que l’enfant grandi les caractéristiques faciales sont plus nettes : front fuyant, grand nez, joues proéminentes et petit menton.
Les infections sont fréquentes surtout pulmonaires. Diarrhée et infection urinaire sont habituelles.
Un tiers des individus développeront une tumeur maligne.Diagnostic
Biologique
Déficit de l’immunité cellulaire et humoral
- Agammaglobulinémie chez un tiers des patients
- Diminution de la concentration des CD3 et CD4
Fragilité des chromosomes
- Inversion et translocation impliquant les chromosomes 7 et 14 retrouvées dans 10 à 50% des lymphocytes. La section (breakage) implique les loci 7p13, 7q35, 14q11, et 14q32. Ces loci sont responsables des gènes des immunoglobulines et des T-récepteurs.
Sources
- (en) Patrick J Concannon, Richard A Gatti, Nijmegen Breakage Syndrome in GeneTests: Medical Genetics Information Resource (database online). Copyright, University of Washington, Seattle. 1993-2005 [1]
Références
- ↑ Weemaes CM, Hustinx TW, Scheres JM, van Munster PJ, Bakkeren JA, Taalman RD (1981) A new chromosomal instability disorder: the Nijmegen breakage syndrome. Acta Paediatr Scand 70:557-64
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Catégorie : Maladie génétique
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