Musée d'histoire naturelle de Toulouse

Le muséum de Toulouse située dans le quartier riche de Busca-Montplaisir à Toulouse en France fut créé en 1796 par Picot de Lapeyrouse, dans les anciens locaux du monastère des Carmes Déchaussés, offrant au Muséum un site incomparable. Il est le deuxième plus grand de France après celui de Paris. Le site a été en chantier pendant plusieurs années et se réorganise autour de plusieurs lieux autour de Toulouse. Il a rouvert ses portes en 2007 après dix années de fermeture : en décembre pour les groupes d'enfants constitués (scolaires et centres de loisirs de Toulouse) et le samedi 26 janvier 2008 pour tous.^[1]

Sommaire 1 Projet de nouveau muséum 2 Organisation du muséum 3 Rénovation des animaux 4 Notes et références 5 Voir aussi 5.1 Articles connexes 5.2 Liens externes

Projet de nouveau muséum

À cause de la découverte de faiblesses dans le bâtiment du muséum, les locaux sont fermés au public en 1997. En 1999, une nouvelle conception de l’établissement est proposée. Le muséum est rouvert en décembre 2007. C’est ainsi que la superficie du bâtiment est doublée (6 000 m²) en empiétant sur des terrains voisins. La surface dédiée aux expositions est de 3 000 m² sur trois étages. Le jardin botanique de l’université Paul-Sabatier, d’une superficie de 5 500 m², fait également partie de la réorganisation des lieux.

Le nouveau muséum est épaulée par une scénographie contemporaine. En effet, le projet qui a été élaboré par l’architecte Jean-Paul Viguier unifie d’un seul geste les trois composantes du programme d’exposition : partie historique, partie moderne et jardin botanique. La ville de Toulouse souhaite faire du muséum un outil d’éducation, de réflexion et de débat sur l’histoire naturelle, l’homme et l’environnement. Son comité scientifique, animé par le professeur Georges Larrouy, fait appel aux plus éminents spécialistes français et européens des domaines abordés.

Il s’agit d'une réinvention totale du muséum, aussi bien de son projet intellectuel que de son architecture physique. Centré sur le visiteur, le muséum fait le lien entre les savoirs scientifiques et son appropriation citoyenne. Il propose un itinéraire de prise de conscience des grandes questions de notre temps. Cette ambition oriente l’ensemble de ses expositions, des ses activités, et de ses animations. Le site web du muséum s’inscrit également dans ce sens : il est une vitrine du muséum mais aussi un "autre" lieu du muséum dans lequel les visites sur place peut être prolongée et enrichies, les débats et les échanges peuvent être poursuivis.

Organisation du muséum

Désormais, le muséum d'histoire naturelle devient le Muséum de Toulouse. Cette nouvelle appellation désigne l'ensemble des offres d'expositions et d'animations déployées sur trois sites géographiques^[2]:

• le site historique, intitulé le Muséum d'Histoire Naturelle, situé au cœur du Jardin des Plantes de Toulouse constitué :
  • du jardin botanique Henri Gaussen,
  • des bâtiments rénovés du muséum.
    • avec le Grand Carré (en accès libre) avec la Ketzal Boutik, le restaurant Le Moaï
    • les espaces d'expositions : Terre Active, Classer pour connaître, Ordre du vivant, Ruptures et continuum, Grandes Fonctions, Tableau d'interpellation
    • Champs Libres : espace de débats et de rencontres
    • Médiathèques Pourquoi pas ? (pour les jeunes) et médiathèque Cartailhac
• le site de la Maourine à Borderouge, intitulé les Jardins du Muséum, avec
  • l'ombrière (en accès libre) avec le restaurant la Noria
  • l'esplanade aux lotus
  • les potagers du Monde
  • le sentier oublié
  • la roselière et l'étang de la Maourine
• la passe à poisson du Ramier

Rénovation des animaux

Un éléphant du muséum d'histoire naturelle a été rénové pour la réouverture du muséum. Cet éléphant a été donné dans les années 1910 par le cirque Pinder. Il était une attraction phare de l'établissement. Il est actuellement exposé de nouveau dans le hall du muséum. Les taxidermistes ont restauré l'animal devenu objet de collection. Sa carcasse est faite en bois, comme cela se faisait à l'époque. La peau a été rénovée avec les dernières techniques de conservation.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse qui est à l'origine du Musée.
• Eugène Trutat (1840-1910), conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse.
• Francis Duranthon, conservateur au Museum d'histoire naturelle de Toulouse.
• Jean-Baptiste Noulet, ancien directeur et créateur de la galerie consacrée à la préhistoire.
• Musée scientifique

Liens externes

Site officiel du muséum

• Portail de l’histoire de la zoologie et de la botanique
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