Muscardinus

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Muscardin
Muscardinus avellanarius
Classification classique
Règne	Animalia
Embranchement	Chordata
Sous-embr.	Vertebrata
Classe	Mammalia
Sous-classe	Theria
Infra-classe	Eutheria
Ordre	Rodentia
Sous-ordre	Myomorpha selon ITIS Sciuromorpha selon MSW
Famille	Myoxidae selon ITIS Gliridae selon MSW
Sous-famille	Myoxinae selon ITIS Leithiinae selon MSW
Genre
Muscardinus Kaup, 1829
Nom binominal
Muscardinus avellanarius (Linnaeus, 1758)
Statut de conservation IUCN : LC  : Préoccupation mineure
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Le muscardin (Muscardinus avellanarius) est une petite espèce de mammifère appartenant à l'ordre des rongeurs famille des myoxidés. C'est un animal nocturne et comme les espèces de la famille des myoxidés d'Europe il hiberne pendant près de 6 mois. Son aire de répartition comprend pratiquement toute l'Europe à l'exception des régions nordiques et de la péninsule ibérique, c'est le seul myoxidé à être spontané en Angleterre^{[réf. nécessaire]}.

C'est la seule espèce du genre Muscardinus.

Taxonomie et dénomination

Cet animal a porté localement de nombreux noms vernaculaires, Georges-Louis Leclerc de Buffon le qualifiait de rat^[1], ainsi il a été appelé Ratdort^[1], ou rat d'or plus poétiquement^[2], en Bourgogne par exemple. Les termes de taupe muscardine, ou, des corruptions comme muscadin^[3] se trouvent également. Mathurin Jacques Brisson l'appelle le Croque-noix^[4] et il semble avoir été aussi nommé croque-noisette. Le terme de muscardin provient de l'italien moscardino^[5],[1] et pourrait évoquer la légère odeur de musc qui émane de sa fourrure.

Description

Le muscardin est l'un des plus gracieux rongeurs européens. De la taille d'une souris il possède un pelage roux un queue touffue et de grands yeux noirs. Il présente à peu près les mêmes dimensions que celles de la petite souris commune : une longueur totale de 14 à 16 cm, y-compris 7 cm pour la queue.

Muscardin adulte saisissant un petit dans sa bouche pour le transporter au nid.

Comportement

Gîte estival de muscardin.

Son mode de vie est arboricole, vivant plutôt dans les zones de végétation buissonnante, les ronciers. Il vit dans les arbres et circule avec agilité sur les branches les plus minces. Il se nourrit de bourgeons, de fleurs, de baies, de graines et d'insectes. En cas d'alerte, il est capable de rester immobile pendant plusieurs dizaines de minutes, accroché à une branche comme une feuille morte. En automne, il consomme noisettes et faînes. À l'approche de l'hiver, ayant constitué d'appréciables réserves de graisses, il construit un nid au niveau du sol sous les feuilles mortes, dans lequel il passera l'hiver en hibernation à une température corporelle très basse. Cette léthargie est entrecoupée de courtes périodes de réveil.

Il construit des nids globuleux dans les broussailles. Le nid que construit le muscardin est différent de forme et de proportion selon la saison. Le nid d'été, individuel, sert à la reproduction de la femelle. L'hiver, le nid est le refuge d'une dizaine de muscardins qui hibernent en communauté.

Le muscardin est capable de laisser la fourrure de sa queue, par une sorte d'autotomie un peu comme les lézards, quand il est attaqué par un prédateur.^[6]

Notes et références de l'article

Voir aussi

Articles connexes

• micromammifère

Liens et documents externes

• Référence Mammal Species of the World : Muscardinus avellanarius (en)
• Référence Fauna Europaea : Muscardinus avellanarius (en)
• Référence ITIS : Muscardinus avellanarius (Linnaeus, 1758) (fr) (+version (en))
• Référence Animal Diversity Web : Muscardinus avellanarius (en)
• Référence NCBI : Muscardinus avellanarius (en)
• Référence IUCN : espèce Muscardinus avellanarius (Linnaeus, 1758) (en)
• Référence Fonds documentaire ARKive : Muscardinus avellanarius (en)

Autres liens externes :

• Muscardinus avellanarius (The common dormouse) (en)

Bibliographie

• Le Rat d'or, La Hulotte, n° 59.

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