- Montécheroux
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Montécheroux
Vue panoramique entrecoupée par des arbres depuis la routeAdministration Pays France Région Franche-Comté Département Doubs Arrondissement Montbéliard Canton Saint-Hippolyte Code commune 25393 Code postal 25190 Maire
Mandat en coursChantal Vernier
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Saint-Hippolyte Démographie Population 563 hab. (2008) Densité 43 hab./km² Gentilé Écheroumontains Géographie Coordonnées Altitudes mini. 420 m — maxi. 830 m Superficie 13,13 km2 Montécheroux est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Écheroumontains.
Sommaire
Géographie
Localisation
Topographie
Il est dominé par le mont Écheroux situé à 2 km au nord-ouest.
Hydrologie
Histoire
Célèbre, dans le monde, pour la qualité des pinces qui y étaient fabriquées, Montécheroux a compté jusqu'à 200 ouvriers répartis dans 15 ateliers ; il reste, aujourd'hui, un atelier de fabrication.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1789 1791 Jean-Pierre Méquillet 1791 1807 Jean-Nicolas Abram (Père) 1807 1815 Jean-Nicolas Abram (Fils) 1815 1826 Jean-Germain Voisard 1826 1830 Victor Méquillet 1830 1837 Jean-Nicolas Schom 1837 1850 Pierre Quélet 1850 1865 Jacques Schom 1865 1869 Jacques Gueutal 1869 1892 Jules Schom 1892 1896 Lucien Hugoniot-Tissot 1896 1919 Marc Réville 1919 1928 Samuel Schom 1928 1930 Louis Schom 1930 1932 Ernest Rolland 1932 1934 Samuel Mélières 1934 1945 Louis Schom 1945 1951 Armand Mélières 1951 1965 Armand Dormoy 1965 1978 Jean Vernier 1978 1983 Jean-Luc Abram 1983 1994 Jean Méquillet 1994 2001 Roland Bergotti 2001 en cours Chantal Vernier[1] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 548 550 542 571 548 546 563[3] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le château de Clémont.
Il surplombait les villages de la vallée de Damjoux à l'ouest et avait une vue imprenable sur le château de Châtillon, son voisin. Selon certains auteurs, il pouvait communiquer et donc adresser des messages à ce dernier, par quelques signaux optiques le jour, et par des feux, à la nuit tombante.
Il était le siège d'une seigneurie dés le XIIIe siècle, composée de plusieurs villages, hameaux et métairies appartenant à l'origine à l'Abbaye de Lucelle qui les tenait depuis avant 1136 des comtes de la Roche[4]. En 1242 Thiébaud III de Neuchâtel, dit le grand sire, les acquérait de l'abbé Thiémo de Ramstein[4].
La date de la construction du château n'est pas connue mais il était cité dans un acte de partage de 1261 fait par Thiébaud III pour ses fils[4]. C'est dans cette forteresse, qui se dresse sur une roche entre Saint-Hippolyte et Pont-de-Roide, que le 11 avril 1338 Thiébaud de Cusance et Poinsard de Rans feront leurs hommages envers Thiébaud VI[4]. Attaqué sans succès par l'évêque de Bâle en juin 1425 le fort succombait aux assauts des Écorcheurs en 1438-1439[4]. Durant les Guerres de Bourgogne, en août 1475, les Confédérés, qui étaient en train d'établir un blocus depuis le 31 juillet devant les bourg et château de Blamont, vinrent l'assiéger et le prirent d'assaut. Il ne fut définitivement détruit qu'en 1519 par le Comte de Wurtemberg.
A son pied s'était développé le village de Clémont qui disparut au début du XVIIIe siècle[4]. Il était cité dans un diplôme de juillet 1338 par lequel Thiébaud VI de Neuchâtel affranchissait les habitants de la mainmorte[4]. Dans cet acte il est mentionné qu'il leur cède l'usage d'une forêt, en contre-partie les habitants lui doivent un droit annuel sur leurs terres, des aides aux quatre cas (lorsque le sujet était fait chevalier, qu'il partait en outre-mer, qu'il était fait prisonnier ou qu'il mariait sa fille), qu'il fournissent "deux guaites au chastel" et deux autres "en cas d'ost (service militaire à pied) et de chevauchie (service à cheval)"[4]. Les dix-huit dernières familles occupantes des lieux s'établirent à Montécheroux après avoir vendu au duc Léopold-Eberhard de Wurtemberg, comte de Montbéliard, pour vingt et un mille livres tournois, le territoire[4]. Léopold le remit à ses enfants qu'il eut d'Henriette-Edwige de Lespérance-Sandersleben[4]. Le 19 mars 1562, les représentants des habitants de la seigneurie montèrent au sommet de la motte parmi les ruines, et prétèrent serment de fidélité aux commissaires du Comte Frédéric de Wurtemberg.
Aujourd'hui, maigres en sont ses vestiges pour un oeil non initié... Il est tout de même possible de suivre le cheminement de la courtine par endroit. Cette dernière, de part un vestige d'un mètre tout au plus, que l'on voir sur le site, était constituée par un assemblage d'un calcaire local mal équarri. Le château était, semble-t-il, totalement dépourvu de fossés. Tout au plus, des pieux fichés dans le sol, en guise de pallissade pouvait en protèger son approche.
Le chemin d'accès, encore discernable par endroit, partait du bas de la motte, au nord-est, donc dans la pâture actuelle, et aboutissait à l'est. A cet endroit, un grand ébouli marque, très certainement l'emplacement de la porterie.
Personnalités liées à la commune
On trouve au cimetière protestant de Montécheroux la tombe de l'actrice allemande Dita Parlo (1906-1971), célèbre pour avoir joué dans l'Atalante de Jean Vigo et La Grande Illusion de Jean Renoir.
Montecheroux abrite la maison natale de Lucien Quélet (1832-1899), naturaliste et mycologue, fondateur de la Société mycologique de France et la maison familiale de Georges Cuvier (1769-1832), paléontologue et anatomiste
Voir aussi
Sources
Bibliographie
Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p. 13 à 15. Google livres
Notes et références
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires [PDF]
- Montécheroux sur le site de l'Insee
- Résultats du recensement de la population - 2008
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
Liens externes
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