- Antônio d'Orléans-Bragance (1950)
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Antônio João Maria José Jorge Miguel Gabriel Rafael Gonzaga de Orléans e Bragança , « prince du Brésil », est né à Rio de Janeiro, le 24 janvier 1950. Il est issu de la branche cadette, dite branche de Vassouras, de la Maison d’Orléans-Bragance et, pour les monarchistes brésiliens partisans de cette branche, il vient en troisième place dans l’ordre de succession au trône du Brésil, juste après ses deux frères célibataires.
Sommaire
Famille
Antônio est le septième enfant de Pedro Henrique de Orléans e Bragança (1909-1981), « prince impérial du Brésil », et de son épouse Marie de Wittelsbach (1914-2011), princesse de Bavière. Par son père, il est l'arrière-petit-fils d'Isabel de Bragança, princesse impériale et plusieurs fois régente du Brésil, tandis que, par sa mère, il est l’arrière-petit-fils du roi Louis III de Bavière (1845-1921).
Bien qu’il ne soit que le sixième des fils du prétendant « Pedro III » du Brésil, Bertrand de Orléans e Bragança est reconnu comme le futur « prince impérial du Brésil » par les monarchistes brésiliens partisans de la branche de Vassouras. De fait, ses frères aînés encore dynastes, Luiz Gastão de Orléans e Bragança et Bertrand, sont célibataires et sans enfant tandis que ses autres frères aînés, Eudes, Pedro et Fernando ont tous contracté des unions avec des personnes issues de familles non souveraines[1] et ont préalablement renoncé à leurs droits au trône brésilien (bien que l'ancienne constitution impériale ne les y obligeât pas : l'article 120 de cette constitution prévoyait seulement que le mariage de la princesse héritière devait être approuvé par l'empereur[2]).
Le 26 septembre 1981, le prince Antônio épouse au château de Belœil, en Belgique, la princesse Christine de Ligne (1955), fille d’Antoine de Ligne (1925-2005), 13e prince titulaire de Ligne, et de la princesse Alix de Luxembourg (1929). Elle est donc la nièce du grand-duc Jean de Luxembourg.
De cette union naissent quatre enfants :
- Pedro Luiz de Orléans e Bragança (1983-2009), « prince du Brésil », disparu en mer le 1er juin 2009 lors du crash du Vol 447 Air France[3],[4];
- Amélia de Fátima de Orléans e Bragança (1984), « princesse du Brésil » ;
- Rafael Antônio Maria de Orléans e Bragança (1984), « prince du Brésil » ;
- Maria Gabriela Fernanda de Orléans e Bragança (1989), « princesse du Brésil ».
Biographie
Antônio de Orléans e Bragança passe la plus grande partie de sa jeunesse dans une fazenda de Jacarezinho, dans l’État brésilien du Paraná, où réside sa famille de 1951 à 1964. Là, il reçoit, en compagnie de ses onze frères et sœurs, une éducation austère où la religion tient une place très importante.
Dom Antônio fait ensuite ses études secondaires dans la ville de Vassouras, dans l'État de Rio, avant de se diplômer comme ingénieur civil à l’Université de Barra do Piraí, toujours dans l'État de Rio. En 1980, le prince effectue, dans le cadre de sa formation universitaire, un stage dans la ville d’Erlangen, en Allemagne, et c’est à cette occasion qu'il fait la connaissance de sa future épouse, la princesse Christine de Ligne.
Peu de temps après leur mariage, dom Antônio et dona Christine s’installent dans la ville de Petrópolis, où ils vivent toujours en compagnie de leurs enfants.
Un prince artiste
Comme beaucoup de membres de la Maison d’Orléans, le prince Antônio est un artiste dont les dons d’aquarelliste sont aujourd’hui largement reconnus au Brésil[5]. Il a ainsi exposé ses œuvres dans plusieurs institutions de renommée régionale ou nationale : le Musée national des Beaux-Arts, le Club d’Ingénierie, la « Galeria Quadrante », l’« Espaço Delfim » et l’« Arnaldo Dademberg Antiquário » (à Rio de Janeiro), le Palais Impérial de Petrópolis et le Palais de Verre de Petrópolis (à Petrópolis), le Musée de la Maison brésilienne et l’Espace culturel ESPADE (à São Paulo).
D'autre part, en 1999, le prince a eu l’occasion de présenter certaines de ses œuvres à Porto et à Lisbonne, au Portugal, dans le cadre d'une exposition intitulée « A Herança Portuguesa no Brasil Colonial » (« L'Héritage portugais dans le Brésil colonial »).
En août 2007, le prince organise une nouvelle exposition de 20 aquarelles dans les locaux de « Cora Guimarães Arte e Antiguidades »[6].
Divers
La langue maternelle du prince est le portugais mais il parle également couramment le français, domine l’espagnol et comprend l’allemand et l’italien
Liens externes
- Site de la « Maison Impériale du Brésil »
- Site de l'Institut Brésiliens d'Etudes Monarchistes
- Autre site monarchiste brésilien
- Le site You Tube présente plusieurs documents vidéos (en portugais) sur les descendants des empereurs brésiliens et notamment une interview politique du prince Antoine en six volets.
Notes et références
- Précisons ici que la Maison de Ligne est une famille médiatisée et qu'elle est donc assimilée à une famille souveraine, ce qui n'est pas le cas des familles des épouses des frères d'Antoine.
- Il faut cependant souligner que, pour les monarchistes brésiliens partisans de la branche de Vassouras, le prétendant au trône était effectivement en désaccord avec leurs unions avec des personnes de « rang inégal ». Mais l'article 120 de l'ancienne constitution impériale ne prévoyait que le cas du mariage de la princesse héritière (c'est-à-dire en l'absence d'héritier mâle), ce qui ne concerne pas les frères d'Antoine d’Orléans-Bragance.
- Article du Nouvel Observateur : La disparition de l'avion d'Air France, heure par heure
- Annonce de sa disparition sur le site de la famille impériale du Brésil
- al.rs.gov.br et www1.an.com.br. Voir les pages (en portugais)
- Tribuna do Brasil. Voir cet article de la
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