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Montescourt-Lizerolles
Montescourt-Lizerolles Administration Pays France Région Picardie Département Aisne Arrondissement Saint-Quentin Canton Saint-Simon Code Insee abr. 02504 Code postal 02440 Maire
Mandat en coursRoland Renard
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Saint-Simon Site internet http://www.mairie-montescourt.fr Démographie Population 1 663 hab. (2009) Densité 264 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 68 m — maxi. 102 m Superficie 6,29 km² Montescourt-Lizerolles est une commune française, située dans le département de l'Aisne et la région Picardie.
Montescourt fut une ancienne ville bourg qui a attiré habitants et commerces des alentours, dont poissonier, épicerie, droguerie; et services (cinéma, hôtel-restaurant; qui en font encore une ville très attractive.
De plus, située non loin des pistes aéronautiques de la Clé des Champs de Clastres, elle a lors de la seconde Guerre mondiale alors que les américains débarquaient, fait de la ville un point stratégique pour le canton.
Sommaire
Géographie
Histoire
Montescourt- Lizerolles ! l'origine de ce village se perd dans la nuit des temps.
Peu de renseignements sur l'étymologie du nom, surtout que la façon de l'écrire varie durant les siècles. Il est vrai que nos ancêtres n'avaient qu'une vague idée de l'orthographe et qu'il a fallu le 19ème siècle pour que les français soit définitivement fixé dans les formes que nous connaissons.
Dés 1115, on voit apparaitre le nom Montescuit dans les actes de la donation de l'autel u village aux domaines de St-Denis de Reims. En 1137 on écrivait Montescurry, Montiscurt en 1150, Montescurt en 1165 dans le cartulaire de l'abbaye de St Martin de Laon.
C'est en 1543 qu'est ajouté le Lizerol à Montescourt.
Lizerolles un hameau situé sur a route de Chauny rattaché au XIXème siècle à Montescourt.
Dans le dictionnaire historique de Maximilien Melleville on trouve "Monis Curtis" ou "Monnis Curtis" de Munith et Cortem.
Munith était un nom d'origine germanique, Cortem le domaine Gallo Romain qui a donné naissance, dans nos région aux villages.
Ainsi, notre commune serait le domaine de Montih, seigneur Germain qui aurait vécu sur ces terres. Concernant Lizerolles nous en connaissons encore moins, lize devrait venir du mot lisière.
En venant de Saint Quentin sur la RD1, un monument domine la plaine alentour. Associant "dans un pieux et égale hommage les français et leurs adversaires" cet édifice commémore un événement tragique de notre histoire, la bataille dit de St-Laurent ou St- Quentin.
La maison de France et la Maison d'Autriche se battent depuis le début du 16ème siècle avec, pour objectif, la domination politique d'Europe.
Fort de la possession de l'Espagne, de la Hollande, des Amériques mais aussi de l'Artois ou de la Bourgogne, Charles Quint de Hasbourg souhaite rétablir "l'impérium". Par contre les Rois de France souhaitent conquérir l'Italie.
En 1557, les armées Espagnoles menées par le Duc de Savoie (fidèle vassal de Charles Quint) occupent le nord et l'est de notre pays.
Malgré une résistance acharnée pendant 16 jours, St-Quentin tombe. Le Duc de Montmorency est fait prisonnier. La route de Paris, la fameuse "Chaussée Brunehaut" est libre.
Le 10 Août 1557, l'armée Française dans sa retraite sur la Fère arrive près de Montescourt Lizerolles, laissant l'arrière garde, ses provisions et le matériel, dans la vallée qui se trouve en face d'une ferme près de l'actuelle RD1.
C'est la dans le plaine d'Essigny le grand, Benay, Hinacourt, et Gibercourt, que la lutte est la plus vive, la plus meurtrière.
De leur Maison, de leurs jardins, les Montescourtois assistent à la bataille. Le soir même Montescourt Lizerolles est envahi par les espagnols. Les habitants s’enfuient dans les bois voisins. Ceux qui y reviennent trouvent tout en ruine, maison dévastées, volailles, bestiaux, vêtement... rien ne reste.
Qu’advint-il de cette tragédie ? Pas grand chose. Charles Quint qui âgé de 57 ans commence à être las du pouvoir et a laisser la place à son successeur Philipe II. Celui-ci, désireux de renforcer son pouvoir au sein même de son royaume signe enfin la Paix pour la France.
L’origine du nom de quelques rues de la commune
- La rue du cardinal Lescot :
Le cardinal LESCOT, de son vrai nom, Victor LECOT, né le 8 janvier 1831 d’une famille d’agriculteurs de Montescourt Lizerolles, poursuivra une carrière brillante dans la hiérarchie sacerdotale à Noyon, à Compiègne puis Dijon où il s’attachera en priorité au sort des plus défavorisés. Archevêque de Bordeaux, il est enfin nommé en tant que Primat d’Aquitaine. Décédés le 19 décembre 1908, chacun loue son esprit de tolérance et de conciliation dans une période où les querelles religieuses liées à la séparation de l’église et de l’Etat avaient fortement secoué notre Pays.
- La rue Charles SEBLINE :
Né le 8 Juin 1846 à Saint Pellerin (Manche), fils d’Agriculteur, élevé par son oncle, l’Abbé SEBLINE, fut élève au lycée Impérial de Coutances puis au prestigieux lycée Saint Louis à Paris. Très jeune, il travaille comme secrétaire de Monsieur HAJIN, directeur du journal « Le siècle ». En septembre 1870, à l’avènement de la 3éme république, il devint secrétaire général de la préfecture de la Manche, puis, ultérieurement de l’Aisne ou il épouse Valentine THERY, fille d’agriculteur. Après avoir remplis, les fonctions de préfet des Pyrénées-Orientales, du Vaucluse et de l’Aisne, il est élu pour la première fois au sénat en 1886 puis réélu sénateur de l’Aisne à chaque renouvellement. Il démissionne pour devenir agriculteur sur la propriété de Montescourt appartenant à la belle famille. Elu Maire jusqu\\\'à son décès le 10 février 1917, Charles SEBLINE tait officier de la légion d’honneur, du mérite agricole, de l’instruction publique (palmes académique) et de la couronne d’Italie. Un buste de Charles SEBLINE est présent dans la galerie des bustes au sénat, un autre au conseil général à LAON et un troisième à CARENTAN (Manche).
- La rue du Lieutenant BRUNEHANT :
Marcel BRUNEHANT (1887 – 1915) fait parti de ces million et demi de soldats « mort pour la France » pendant la guerre de 1914-1918. A Montescourt, qui n’avait pas encore la taille d’aujourd’hui, il y eut de nombreux militaires et victimes civiles dont les noms sont gravées de part et d’autre du calvaire au cimetière.
De 1920 à 1930, des monuments furent érigés sur tous les champs de bataille. Il y en a eu aux Eparges, encore remarquablement entretenus. Sur l’un des bas reliefs, un sculpteur y représenta des soldats dont le Lieutenant BRUNEHANT.
- La rue Louis SEBLINE :
Fils unique de Charles (Nicolas) SEBLINE et de Valentine THERY, sa vie était destinée à l’agriculture ainsi qu’a l’exploitation d’une sucrerie de taille moyenne. La guerre 1914-1918 en a décidé autrement. A l’opposé de ses parents qui n’avaient pu regagner MONTESCOURT LIZEROLLES avant la grande avancée allemande de fin Août (Jusqu\\\'à la bataille de la Marne début Septembre 1917) Louis, mobilisé, travaille dans l’armement et principalement dans l’aviation. En novembre 1918, dés l’armistice, il rentre avec son épouse Louise BRUNEHANT à Montescourt Lizerolles qui, comme tous les villages voisins, n’est plus qu’un amoncellement de décombres.
Immédiatement, il construit une maison de bois « chalet », fait venir des amis à lui, industriels, pour construire des usine de roulements à billes (suédoise), une cité aux rues perpendiculaires abritera les habitants, avec stade, cinéma, hôtel (le coq vainqueur).
Pour que les épouses puissent travailler également, il est construit deux usines, la tricotterie (qui fait de la maille Jean LACOSTE) et une blanchisserie, teinturerie. Pour les jeunes mères, une maternité rurale est construite. La crise de 1929-1930 v détruire son beau projet et même son concepteur.
La guerre de 1939 va achever physiquement Louis SEBLINE, qui en un mois, perd son fils Charles (Louis) lieutenant au IIème Dragon, porté disparu le 17 mai 1940 en Belgique, puis Louise BRUNEHANT tuées par les allemands à MOTEREAU le 10 juin 1940 lors d’un bombardement, auquel est présent Louis SEBLINE qui décédé d’épuisement en décembre 1941.
De cette période nous conserverons toute l’architecture de Montescourt Lizerolles, en particulier la cité, dont l’urbanisme d’avant-garde se voulait promoteur d’une conception paternelle et sociale d’une partie du patronat.
- La rue Etienne MANSART :
Etienne Mansart, décédé brutalement en 1966, à 50 ans, a laissé un souvenir vivace aussi bien à Montescourt Lizerolles que dans le canton de Saint Simon. Né le 17 novembre 1916 à Clastres, il est secrétaire de la mairie de Montescourt Lizerolles, après la guerre. Parallèlement en 1954, il devient conseiller général du canton de Saint Simon, en remplacement de Paul DESMOULIN. Homme de conviction, proches des gens, il était à l’écoute de tous prêt à aider chacun dans ses démarches administratives. De même il participe à l’essor de la commune, après la guerre, avec l’accent mis sur la construction de maisons individuelles.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélu mars 2008 Roland Renard[1] DVG Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 1624 1814 1668 1485 1460 1476 1530 1646 1663 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Montescourt Lizerolles a connu un premier grand développement après la première Guerre mondiale. L'église construite pour partie grâce aux dommages de guerre dans les années 20 témoigne de l'ambition du village ; toute en briques, mais avec une charpente métallique, son architecture massive l'impose comme point culminant du village, au milieu de la vaste plaine picarde.
La croisée du transept devait supporter un campanile dont on devine la base, mais ce projet fut abandonné, faute de moyens, et sans doute aussi parce que l'édifice est très vite apparu fragile. Les charpentes métalliques ont très vite travaillé, tout comme les structures métalliques qui supportaient les grandes verrières, affaiblissant l'ensemble de l'église. Elle dut être détruite à la fin des années 70, pour ne conserver que ce qui était la nef du bâtiment.Personnalités liées à la commune
Charles Sébline né le 8 juin 1846 à Saint-Pellerin (Manche) Préfet de l'Aisne, Sénateur de l'Aisne de 1886 à 1917, Maire de Montescourt-Lizerolles, Mort à la gare de Aulnoye (Nord)le 10 février 1917, où il attendait le train qui devait l'ammener en Allemagne sur ordre des troupes allemandes en guerre . Les troupes Allemande ayant dynamité sa maison d'habitation à Montescourt-Lizerolles.
Michel Farinet, auteur, compositeur et interprète de La Montescourtoise: http://www.michel-farinet.com/
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Montescourt-Lizerolles sur le site de l'Institut géographique national
- Recensement de 2006 des communes de l'Aisne
Notes et références
- ↑ Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- ↑ Montescourt-Lizerolles sur le site de l'Insee
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Catégorie : Commune de l'Aisne
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