- Mohamed Laïd Al-Khalifa
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Mohamed Laïd Al-Khalifa, né en 1904 à Aïn Beida et décédé en 1979 à Batna, est un poète réformateur algérien. Il est considéré, avec Moufdi Zakaria, comme le plus grand poète arabophone algérien de l'époque moderne. Il fut un membre influent de l'association des oulémas musulmans algériens dès sa création en 1931.
Biographie[1]
Né le 28 août 1904 à Aïn Beïda dans une famille d'origine rurale, religieuse et conservatrice. Ses ancêtres s'étaient fixés dans la région d'Oued Souf, dans un petit village appelé Kouinine. Il termine ses études primaires à l'école coranique d'Aïn Beïda, avant que sa famille ne quitte Aïn Beïda pour Biskra en 1918 où il eut Tayeb el-Oqbi pour professeur. Il continuera ses études à la Zitouna, mais fut interrompues, après deux années, pour des raisons familiales et il a dut continuer à se former par lui‑même.
Son premier poème écrit à 20 ans saluait la naissance d'un journal tunisien Al‑Asr (l'époque). Celui‑ci l'imprima fièrement sur sa première page. A son retour en Algérie et parallèlement à sa fonction d'enseignant dans la médersa de Biskra, qui était la seul débouché pour les arabophones. Il écrit dans les journaux réformistes tels que Sada Sabra, Ai Muntaqid, AchChihab et Ai‑Islah.
Directeur de la médersa de la Jeunesse musulmane d'Alger pendant dix ans, il participa à la création de l'Association des oulémas musulmans algériens et, au début de la Seconde Guerre mondiale, il quitta Alger pour Biskra, Batna, ensuite Aïn M'lila où il s'installa comme directeur de sa médersa, jusqu'au déclenchement dc la guerre de libération. La médersa fermée, Mohamed Laid fut arrêté, emprisonné puis assigné à rédidence à Biskra où il resta sous surveillance jusqu'à l'indépendance.
En hommage à cet homme de lettres qui a voué sa vie à son peuple et à sa patrie en leur consacrant des poésies éternelles, l'Union des Ecrivains Algériens lui décerna, en 1966, le premier prix du meilleur poète d'expression arabe. Par la même occasion, le ministère de l'Education édita son œuvre volumineuse en un Diwan paru en 1967. Quelques années plus tard, les ministères de l'Enseignement Secondaire et Supérieur décidèrent d'introduire sa poésie aussi bien dans l'enseignement secondaire que dans l'enseignement universitaire.
Ce grand militant dont l'œuvre déborde de patriotisme sincère, d'un arabisme authentique et d'un mysticisme salvateur, meurt le 30 juillet 1979 à Batna,quelques années avant sa disparition, il habitait un logement de fonction, dans un quartier populaire à Batna. Homme pacifiste et pieux. il était le poète du peuple de l'Islah (réforme), un ennemi de l'ignorance et un grand passionné de la liberté.
Liens externes
References
- version online Mémoire algérienne, contre l'oublie, de Achour Cheurfi
Catégories :- Poète algérien
- Écrivain algérien arabophone
- Naissance en 1904
- Naissance en Algérie
- Décès en 1979
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