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Mohamed Larbi Zarrouk
Mohamed Larbi Zarrouk (أبو عبد الله محمد العربي زروق), né le 29 octobre 1822 à Béja et décédé le 4 juin 1902 à Médine, est un homme politique tunisien.
Né au sein d'une famille de riches propriétaires et féodaux d'origine turque, installée à Béja et intégrée dans l'aristocratie tunisoise, il intègre en 1840 l'École polytechnique du Bardo, où il acquiert une formation militaire et intellectuelle. Il devient maire de Tunis entre 1869 et 1881, en remplacement du général Husseïn, et le premier proviseur du Collège Sadiki entre 1875 et 1881.
Farouchement hostile à l'établissement du protectorat français lors de la signature du traité du Bardo, il ne doit son salut qu'à sa fuite à la chancellerie du Royaume-Uni, d'où il réussit à rejoindre Constantinople grâce à la complicité du consul britannique. Il termine ses jours à Médine où il est finalement enterré.
La représsion dans le Jérid, liée à la révolte d'Ali Ben Ghedhahem en 1864, a été le fait du général Ahmed Zarrouk, affranchi de Larbi Zarrouk, qu'il avait fait éduquer avec les autres mamelouks du bey de Tunis et instruire à l'École polytechnique du Bardo.
Zarrouk possédait plusieurs palais dont le palais Zarrouk de Sidi Bou Saïd. Son grand-père, Mohamed Larbi Zarrouk, caïd de Béja et ministre, avait été exécuté en 1822 pour avoir participer au complot suivant l'empoisonnement d'Hammouda Pacha et l'arrivée au pouvoir de Mahmoud Bey.
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