- Michel de Pontbriand
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Michel de Pontbriand Parlementaire français Date de naissance 30 mars 1911 Date de décès 28 août 2000 Mandat Sénateur (1948 - 1965) Début du mandat 7 novembre 1948 Circonscription Loire-Atlantique Groupe parlementaire Rassemblement du peuple français IVe République - Ve République modifier Michel de Pontbriand, né le 30 mars 1911 à Erbray (Loire-Atlantique), mort le 28 août 2000 à Châteaubriant, est un résistant et un homme politique français.
Sommaire
Biographie
Origines familiales et débuts
Michel de Pontbriand est le fils d'Henri du Breil de Pontbriand, conseiller général de Loire-Inférieure, et le petit-neveu de Fernand du Breil de Pontbriand[1] (1848-1916), député puis sénateur de la Loire-Inférieure.
Il fait ses études secondaires au lycée Saint-Vincent de Paul à Rennes, puis fait des études à l'école d'agriculture de Ploërmel. Il s'installe ensuite comme propriétaire-exploitant à Erbray dans son château de La Haie-Besnou.
En 1937, il épouse Monique de la Grandière, dont il aura 6 enfants.
Entrée en politique et Résistance
Il est sollicité le 20 avril 1941 par le maire d'Erbray, M. Leneil, pour l’aider dans sa tâche. Il prend sa succession le 19 octobre 1941, à la demande du conseil municipal de la commune, et est nommé maire par le préfet le 31 janvier 1942.
En même temps, dans la Résistance, il est membre du réseau Buckmaster-Oscar. Il détient un émetteur de radio qu'il cache sous l’autel de la chapelle du château.
Suite à la loi du 4 septembre 1942, qui autorise le gouvernement à contraindre les hommes de 18 à 50 ans, et les femmes célibataires de 21 à 35 ans à effectuer tous travaux « jugés utiles dans l’intérêt supérieur de la Nation », et à l’instauration, le 16 février 1943, du Service du travail obligatoire, les réquisitions d’hommes et de femmes se multiplient, y compris dans les campagnes. Michel de Pontbriand, en tant que maire, est tenu de faire porter ces réquisitions par le garde-champêtre mais, à chaque fois, il fait prévenir les intéressés, leur permettant ainsi de s’échapper et, souvent, de rejoindre les maquis.
Il est arrêté le 21 janvier 1944, en même temps que l’abbé Hervouët à Saint-Julien-de-Vouvantes et un certain nombre d’autres résistants à Châteaubriant. Il est ensuite déporté, notamment aux camps d'Auschwitz, Buchenwald et Flossenbürg. Là, il fait partie du commando Floha où seulement 50 déportés ont survécu jusqu’à la libération en 1945.
Vie politique après-guerre
À son retour, atteint de tuberculose, il est bien soigné par le Docteur Bernou à l’Hôpital des Fougerays à Châteaubriant.
Il est réélu conseiller municipal d’Erbray le 26 avril 1945, puis maire le 20 mai 1945. Il le restera jusqu’en 1983.
Il est en même temps conseiller général du canton de Châteaubriant de 1945 à 1964 et sénateur de 1948 à 1965.
Homme de droite, mais apprécié à gauche, c'est un élu compétent et affable, bienveillant et discret, plein d’humour, ouvert à tous, homme de bon conseil, à l’écoute de ses concitoyens y compris des plus démunis[2].
Mandats
- Maire
- 1941 - 1944 : maire d'Erbray
- 1945 - 1983 : maire d'Erbray
- Conseiller général
- 1945 - 1964 : membre du Conseil général de la Loire-Atlantique, élu dans le canton de Châteaubriant
- Sénateur
- 07/11/1948 - 18/06/1955 : sénateur de la Loire-Inférieure
- 19/06/1955 - 26/04/1959 : sénateur de la Loire-Atlantique
- 26/04/1959 - 01/10/1965 : sénateur de la Loire-Atlantique
Liens externes
Notes et références
- Site de l'Assemblée nationale Cf.
- Source : le Journal de la Mée
Catégories :- Ancien sénateur de la Loire-Atlantique
- Ancien conseiller général de la Loire-Atlantique
- Ancien maire de la Loire-Atlantique
- Résistant français
- Déporté-résistant
- Survivant de camp de concentration nazi
- Personnalité du Rassemblement du peuple français
- Naissance en 1911
- Décès en 2000
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