- Michel Pageau
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Michel Pageau (1940 - )[1] est un trappeur de la région d'Abitibi. Avec sa compagne, Louise Pageau, ainsi qu'une équipe, il a fondé Le refuge Michel Pageau dont l'un des mandats est de recueillir et de soigner les animaux blessés.
Sommaire
Biographie
Dès sa tendre enfance, Michel Pageau ressent un puissant et irrésistible appel de la nature. Arpentant l'immense forêt boréale abitibienne, il apprend la dure loi de la vie sauvage s'y confronte et la respecte. D'abord bûcheron, il devient vite trappeur de grande renommée, capable de pister des jours entiers un loup, un carcajou ou glouton et de transpercer à 30 m un ours avec une flèche.
Michel Pageau se trouve dans la lignée mythique des trappeurs français, des coureurs des bois (François Beaulieu, Paul Provencher, Bernard Assiniwi), des porteurs de marchandises (Jean-Jacques Caux), du mode de vie amérindien ( Pierre Ti-Basse Saint-Onge) et de tous ces amoureux de la nature à la recherche de la liberté qui ont forgé la légende. De saison en saison, comme ses ancêtres, comme les amérindiens qu'il côtoie, il affronte nantit de raquettes, les durs hivers québécois pour relever ses pièges et collecter ses fourrures.
Nathalie Pageau est la fille aînée de Michel et Louise Pageau. Elle est née à Amos en Abitibi. Depuis quelques années, Nathalie Pageau s'implique de plus en plus dans les activités quotidiennes du Refuge Pageau. Elle s'assure du bien-être des pensionnaires à plumes et à poils en compagnie de Félix Offroy qui lui, voit au financement et au développement.(extrait du portail humanima.com dans Internet 2010)
Le refuge Pageau
Petit à petit Pageau devient songeur et une inquiétude grandissante le taraude. L'immense forêt d'épinettes se réduit de jour en jour sous les tronçonneuses et restreint l'espace vital de la faune boréale. Conscient des dégâts causés par l'homme sur la nature Michel Pageau décide de remédier à cela en fondant Le refuge Pageau, en 1987[2].
Le premier objectif que se fixe Michel Pageau est d'accueillir dans son refuge les animaux de la forêt blessés ou affaiblis pour ensuite les remettre dans la nature. Son but ultime est de protéger la nature et la vie animale sauvage. Le refuge Pageau est situé près d'Amos en Abitibi.
La journaliste française Françoise Perriot a écrit, en 2007, une biographie de Michel Pageau intitulée : «Michel Pageau trappeur, J'ai entendu pleurer la forêt»[1]. Le document audiovisuel «Il parle avec les loups», tourné en 2001, a également fait connaître Michel Pageau outre-mer[3].
La vocation touristique du site, qui a accueilli jusqu'à 30 000 visiteurs est d'ailleurs reconnue par la communauté d'affaires locales. Le gouvernement a également accordé une subvention de 2 millions de dollars sur 5 ans afin de réaliser des travaux d'agrandissement et de rénovation au refuge[1].
Notes et références
- Suzanne Dansereau, « Le Refuge Pageau voit grand », dans Les Affaires, 7 mars 2007 [texte intégral (page consultée le 28 mai 2009)]
- Benoît Rioux, « Générale au Refuge Pageau (Amos) », dans Le tour du Québec en 80 jours, Canoe, 29 mai 2008 [texte intégral (page consultée le 28 mai 2009)]
- Lio Kieffer, « Le refuge Pageau - Le loup, le renard, l'ours et la belette », dans Le Devoir, 18 février 2008 [texte intégral (page consultée le 28 mai 2009)]
Voir aussi
Bibliographie
- Françoise Perriot (préf. Hubert Reeves), Michel Pageau, trappeur : J'ai entendu pleurer la forêt, Paris, Seuil, coll. « Biographies », 13 novembre 2008, 297 p. (ISBN 2020907208)
Liens externes
Catégories :- Personnalité québécoise
- Aire protégée du Québec
- Naissance en 1940
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