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Massif du Mont-Cenis
Le massif du Mont-Cenis est un massif des Alpes du Nord à la frontière entre la France (département de la Savoie) et l'Italie. Il abrite des glaciers de taille moyenne.
Sommaire
Géographie
Situation
Il s'agit d'un ancien plateau (dépression), maintenant noyé par le lac du Mont-Cenis (barrage EDF) et traversé par le col du Mont-Cenis (2081m).
Il est composé principalement du massif du Mont-Cenis à proprement parler, du massif d'Ambin, du massif du Sommeiller, et de Scolette.
L'ensemble est entouré du massif de la Vanoise au nord, des Alpes grées au nord-est, des Alpes cottiennes au sud, et du massif des Cerces au sud-ouest.
Enfin, il est bordé par l'Arc au nord (vallée de la Maurienne), la vallée de Ribon au nord-est, la Bardonèche et la Dora Riparia (vallée de Suse) au sud. Il est également entaillé par les vallons d'Étache et d'Ambin.
Principaux sommets
- Pointe de Ronce, 3612 m, le point culminant.
- Aiguille de Scolette, 3505 m
- Mont Lamet, 3504 m
- Roche Michel, 3423 m
- Signal du Grand Mont-Cenis, 3377 m
- Mont d'Ambin, 3378 m
- Rognosa d'Étache, 3373 m
- Dent d'Ambin, 3372 m
- Pointe des Pignes, 3372 m
- Pointe Ferrand, 3365 m
- Pointe Nible, 3346 m
- Pointe Sommeiller, 3332 m
- Mont Giusalet, 3312 m
- Costiera Bramanette, 3269 m
- Cime du Vallonetto, 3217 m
- Cime de Bard, 3168 m
- Pointe Clairy (Signal du Petit Mont-Cenis), 3162 m
- Cime du Grand Vallon, 3125 m
- Longe Côte, 3104 m
- Cime Gardoria, 3083 m
- la Belle Plinier, 3086 m
- Pointe Valfredda, 3051 m
Géologie
Le massif du Mont-Cenis est un massif en majorité cristallin.
Histoire
Le col est contrôlé par les Graiocèles, jusqu'à la conquête romaine en 13 avant J.-C.
Le 12 juin 1812, le docteur Balthazard Claraz sauva la vie du Pape Pie VII à l'hospice du Mont Cenis, lors de son transfert secret de Savone à Fontainebleau[1].
En 1860, la Savoie est annexée par la France, mais le plateau devient italien en 1862.
Le tunnel ferroviaire du Mont-Cenis, commencé en 1857, est achevé et inauguré en 1871.
Un vaste complexe défensif italien va être érigé entre 1877 et 1908 : le Campo trivacerato del Moncenisi
Le fort de Variselle commande l'ensemble du complexe.
Autour, des forts détachés à flanquement mutuel, des batteries permanentes ou semi-permanentes et des casernes fortifiées sont reliées par un réseau de routes militaires :
- fort de la Cassa
- fort de Ronce
- Pattacreuse
- Malamot (2914 m)
- de nombreuses autres annexes et forts plus petits
Coté français, des postes d'observations et des forts sont aussi construits :
- fort de la Turra
- poste du col de Sollière
- poste du Mont Froid
- d'autres petites unités.
Il convient d'ajouter a cette liste un autre fort : le fort du chat. C'était une petit tour équipée de 4 canons construite en 1812 par Napoléon 1er pour surveiller le passage. Il se trouvait sur une colline surplombant l'hospice napoléonien dans le sens de la France vers l'Italie.
Ce qui restait de ce fort a été détruit lors le l'agrandissement du barrage et il n'en reste que les fondations. Il est bien entendu englouti par le barrage actuel.
Le plateau a été le théâtre de violents combats lors de la Seconde Guerre mondiale. Les troupes alpines commandées par le lieutenant Prudhon ont résisté à l'attaque italienne jusqu'à l'armistice.
La plupart des ouvrages sont encore en place et pour certains, la visite est possible mais risquée, car ces fortifications sont abandonnées depuis des décennies et sises en haute montagne où les bâtiments se dégradent très vite. De plus, les galeries enterrées peuvent être noyées et cacher des puits.
Activités
Stations de sports d'hiver
- Bardonèche (Bardonecchia, Italie)
- Bramans : ski nordique
- Modane (la Norma)
- Termignon
- Val Cenis
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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