- Mascouche
-
Mascouche Administration Pays Canada Province Québec Région Lanaudière Comté ou équivalent Les Moulins Statut municipal Ville Constitution 1er juillet 1855 Maire
Mandat en coursRichard Marcotte
2009 - 2013Site Web http://www.ville.mascouche.qc.ca/ Démographie Population 42 000 hab. (2011) Densité 316,6 hab./km2 Gentilé Mascouchois, Mascouchoise Géographie Coordonnées
géographiquesSuperficie 107,95 km2 Fuseau horaire UTC-5 Indicatif 450 Code géographique 24 64015 Géolocalisation sur la carte : Québec
modifier Mascouche est une ville du Québec située dans la MRC Les Moulins dans Lanaudière[1]. Le recensement de 2006 y dénombre 33 764 Mascouchois[2]. En 2006, Mascouche était la 30e ville en importance au Québec par sa population.
Sommaire
Géographie
Située à quelques kilomètres à peine au nord-est de Montréal, la ville de Mascouche est traversée par la rivière du même nom. Elle est voisine des villes de Repentigny, Terrebonne, L'Épiphanie et Saint-Roch-de-l'Achigan.
Avec l'autoroute 640 au sud et l'autoroute 25 qui la traverse en plein centre, Mascouche bénéficie beaucoup de l'intersection de ces deux artères majeures. Les commerces sont principalement concentrés sur la Montée Masson et sur une partie de la Sainte-Marie.
On retrouve à Mascouche l'aéroport non-contrôlé (sans tour de contrôle) le plus achalandé de l'Est du Canada, avec plus de 60 000 mouvements d'avions par an. Il est doté d'une piste de 915 x 25 mètres, pavée et munie d'un système d'éclairage pour l'atterrissage de nuit. La fréquence de communication est de 122.35 MHz. On y retrouve des écoles de pilotage telles que l'Académie de l'Aviation et A.L.M. par avion, deux écoles de pilotage reconnues en Amérique du Nord. Les utilisateurs de cet aéroport se sont regroupés pour former l'Association des Pilotes et Propriétaires de l'Aéroport de Mascouche (APPAM)[3].
Mascouche s'étend sur une superficie de 108 km² dont une importante partie est protégée par des règlements de conservation. Près de 80% du territoire est zoné agricole bien que le nombre d'agriculteurs actifs soit très faible à l'heure actuelle. Ces agriculteurs sont surtout des jardiniers-maraîchers.
On retrouve à Mascouche, le Parc naturel de l'Étang du Grand Coteau dont la superficie avoisine celle du parc du Mont Royal.
On retrouve un milieu associatif, sportif et communautaire vivant, dont des clubs de service tels le Club optimiste de Mascouche et les Chevaliers de Colomb. Ce dernier vient en aide aux gens démunis en finançant en partie les activités du Pavillon du partage, le Centre d'entraide, la Guignolée et le déjeuner de Noël.
Mascouche dispose de son propre service de police et de prévention d'incendie, d'une centrale 911, ainsi que de policiers et pompiers dévoués.
La ville de Mascouche se prépare a recevoir le train de banlieue en 2012, ce qui va favoriser encore plus le développement domiciliaire.
Histoire
Avant de devenir la ville actuelle, le territoire de Mascouche faisait partie d’une vaste seigneurie nommée Repentigny, appartenant dès 1647, à Pierre LeGardeur. Le dernier seigneur en sera John-Henry Pangman, jusqu’à l’abolition du régime seigneurial en 1854.
La colonisation, qui débute en 1717 le long de la rivière Mascouche, voit ensuite la naissance du village et du domaine du Rapide, c’est-à-dire le domaine seigneurial de Mascouche. Viendront plus tard les concessions de la Cabane Ronde, en 1721, et du Grand-Coteau-Saint-Philippe, en 1770.
St-Henri de Mascouche est l'une des plus vieilles paroisses de la Province de Québec. Elle a été fondée en 1750 et comptait 542 habitants. La première église a été construite en 1749-1750 car, selon les registres officiels, le premier baptême eut lieu le 29 décembre 1750 par le prêtre Simon-Amable Raizenne.
Mascouche a obtenu son statut de ville le 9 décembre 1970, alors que le maire était monsieur Gilles Forest.
Le nom de Mascouche dérive de l'Algonquin "Maskutew" ou "Mascouteau" et veut dire selon certains historiens, "plaine, prairie unie". Selon d'autres historiens, il proviendrait d'un mot amérindien signifiant "ourson"[4].
Le "M" de l'emblème de Mascouche représente un jeune arbre en croissance évoquant la vocation d'une ville de banlieue au cœur de la nature.
Dans les armoiries, la devise "cedo nulli" se traduit par "je ne le cède à personne" et s'applique à l'aigle des armoiries. L'aigle est un oiseau très noble et fier qui, par ses prouesses, ne cède à aucun autre oiseau.
Événements
- De 2006 à 2010, l'oktoberfest des québécois avait lieu à Mascouche et se déroulait sur une période de 3 jours en début septembre. Plus de 27 000 personnes ont assisté à l'édition 2008 alors qu'une soixantaine de kiosques, de micro brasseries et produits du terroir québécois étaient réunis au parc de l’Étang-du-Grand-Coteau.
- Chaque année, au mois de mai, l'Association des Pilotes et Propriétaires de l'Aéroport de Mascouche organise une levée de fonds pour le Téléthon Enfants Soleil. En échange de dons, les visiteurs/donateurs ont la chance de faire un tour d'avion avec une célébrité de leur choix présente à l'événement. En 2009, ce sont 6 775 $ qui ont été amassés et remis au Téléthon.
- Le classique Émilie-Mondor est une course à pied qui se déroule au parc du Grand-Coteau pour tous les calibres. Il existe 4 parcours :
- Parcours de 1 km pour les 12 ans et moins
- Parcours de 3 km, 5 km et 10 km[5]
Municipalités limitrophes
Jumelages
Références
- Mascouche », Répertoire des municipalités sur Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire Gouvernement du Québec, «
- Recensement 2006 : Mascouche
- http://www.appam.ca
- Toponymie : Mascouche
- Classique Émilie-Mondor
Liens externes
- (fr) Site officiel de la ville de Mascouche.
- (fr) Site officiel l'Association des Pilotes et Propriétaires de l'Aéroport de Mascouche.
- Journaux locaux
- Histoire
Wikimedia Foundation. 2010.