- Mariage consanguin
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Le mariage consanguin est une union entre deux individus ayant au moins un ancêtre commun. Cette union augmente la probabilité de rencontres de deux allèles mutés d'où risque de réapparition de la maladie familiale récessive dans la descendance.
Sommaire
Interdictions
Dans le monde
Les mariages consanguins sont en général interdits par la loi ou par la coutume quand le degré de parenté est trop faible. D'un pays à l'autre, les règles de parenté déterminant la consanguinité d'un mariage varient.
En France
En France, le mariage est prohibé si les deux personnes prétendantes au mariage sont[1] :
- frère et sœur, même en cas d'adoption.
- ascendant et descendant (le lien de parenté est direct entre enfant et parent), même en cas d'adoption.
- entre beaux-parents et gendre ou belle fille (ex: une fille d'un premier mariage et le deuxième mari de sa mère). Cette interdiction peut être levée par le Président de la République française si la personne qui a créé l'alliance est décédée.
- oncle et nièce, ou neveu et tante (interdiction qui peut être levée par le Président de la République française).
La loi française autorise cependant le mariage entre belle-sœur et beau-frère, cousin(e) éloigné(e) et cousin(e) germain(e), entre oncle et nièce adoptive et entre tante et neveu adoptif[2].
Droit canonique de l'Eglise Catholique
Le Code de droit canonique prohibe les mariages entre personnes parentes entre elles en ligne directe (père - fille ; mère - fils) ou en ligne collatérale jusqu'au quatrième degré inclus (cousins germains)[3].
Le canon 1078 disposant toutefois qu'il n'y a jamais dispense de l'empêchement de consanguinité en ligne directe ou au second degré en ligne collatérale, un mariage consanguin au troisième degré (oncle - nièce ; tante - neveu) ou au quatrième degré (cousins germains) peut être conclu sous réserve d'une dispense émanant d'un évêque. Le mariage entre frères et sœurs reste toutefois strictement interdit[4].
Voir aussi
Notes et références
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