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Marcel-François Astier
Marcel-François Astier Parlementaire français Naissance 7 janvier 1885 Décès 21 septembre 1947 Mandat Député de l'Ardèche (1924-1928)
Sénateur de l'Ardèche (1938-1944)
Député de l'Ardèche (1944-1945)Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription {{{circonscription}}} Groupe parlementaire {{{groupe parlementaire}}} IIIe République Marcel-François Astier, couramment appelé Marcel Astier, est un homme politique français né le 7 janvier 1885 à Privas (Ardèche) et mort le 21 septembre 1947 à Soyons (Ardèche).
Fils du député François Astier, Marcel-François Astier fait des études de médecine (jusqu'au doctorat) et de droit (jusqu'à la licence). Il exploite ensuite le vignoble familial et milite dans le syndicalisme agricole républicain. Il devient ainsi président de la Société départementale d'encouragement à l'agriculture, puis membre du Conseil supérieur de l'agriculture, et membre du Comité national de sériciculture.
Il élu maire de Soyons, puis, en 1924, député (radical) de l'Ardèche sur une liste de Cartel des gauches (radicaux et socialistes), mais siège au sein du groupe de la Gauche radicale, émanation parlementaire des Radicaux indépendants, proches du centre. De 1924 à 1925, il est membre de la commission d'Agriculture et de la commission des Boissons. Il est rapporteur pour avis de la loi étendant la loi de 1898 sur les accidents du travail aux exploitations agricoles. De 1926 à 1927, il appartient à la commission des Finances, tout en continuant à porter son intérêt sur les questions agricoles. Battu en 1928, après le rétablissement du scrutin majoritaire d'arrondissement, il est élu sénateur dix ans plus tard.
Le 10 juillet 1940, il est parmi les quatre-vingt parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Il prononce alors cette parole célèbre : « Vive la République quand même ! » Il s'engage ensuite dans la Résistance et reconstitue, dans la clandestinité, le Parti radical ardéchois. Il rejoint Londres en 1943. Le 7 novembre de cette année, il entre à l'Assemblée consultative provisoire. Il devient président de la commission d'Agriculture, et participe aux projets pour la France rurale d'après la Libération. Il participe aussi aux travaux visant à organiser les pouvoirs publics après les débarquements alliés.
Candidat à l'Assemblée nationale constituante, sa liste n'obtient pas assez de voix pour être élu. Il se retire alors de la vie politique et meurt à son domicile.
Sources
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, de 1889 à 1940, Presses universitaires de France
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