- Annonce de la venue de Mahomet
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La croyance de l'Annonce de Mahomet par les anciens prophètes est un domaine très peu connu par les non musulmans, il a pourtant une place considérable dans la croyance islamique et est comparable à l'Annonciation de Jésus par Gabriel à Marie selon les croyances chrétiennes ou encore au Messie dans le judaïsme. Marie-Thérèse Urvoy consacre un article et une analyse critique sur l'Annonce de Mahomet dans l'ouvrage intitulé Dictionnaire du Coran [1].
Cet article traite de cette lecture théologique musulmane particulière de certains passages des textes sacrés des grandes religions. Il s'agit d'une interprétation mystique et religieuse particulière des anciennes prophéties propre au monde musulman, à laquelle toutes les Sirah (biographies de Mahomet) font systématiquement allusion, y compris chez ibn Ishaq (704 - 767), ibn Hicham (? - 834), ou al-Waqidi (745-822). Des exégètes musulmans tels qu'Ibn Kathir[2] ou Al-Qurtubi[3] rapportent dans l'interprétation du Coran que les prophètes antérieurs auraient pris l'engagement de reconnaître Mahomet s'il était envoyé de leur vivant et de l'annoncer à leurs fidèles. Ils rapportent également que Mahomet serait annoncé dans les anciens livres[4],[5].
Cette croyance islamique de l'annonce de Mahomet par les prophètes antérieurs a été le lieu de recherches musulmanes de telles prophéties dans les livres saints des autres religions révélées conduisant à la production d'une abondante littérature apologique et hagiographique sur le sujet[6].
Sommaire
- 1 Contexte historique
- 2 Annonce de Mahomet selon le Coran
- 3 Bibliographie
- 4 Notes et références
- 5 Voir aussi
Contexte historique
La découverte des manuscrits de la mer Morte a permis de vérifier que la communauté essénienne de Qumran attendait deux Messies et un prophète au temps de Jésus[7].
Selon les croyances islamiques rapportées par les historiens médiévaux, les anciens attendaient un certain prophète en dehors des messies. On retrouve également cette croyance chez des érudits chrétiens[8]. (Cependant, selon les croyances chrétiennes, ce prophète s'est manifesté en Jean-Baptiste, et non en Mahomet[9].)
Ibn Ishaq et d'autres anciens historiens évoquent l'annonce de la prophétie de Mahomet par certaines personnalités chrétiennes ou juives tels que Bahira, Waraqa ibn Nawfal, etc. Ces récits seront exploités d'une part dans l'apologétique musulmane, mais également chez les intellectuels chrétiens, qui feront notamment de Bahira un prêtre arien, un hérétique qui enseignera à Mahomet le christianisme[10]. Selon Maxime Rodinson, ces récits souffrent de déformations hagiographiques. L'historien les exclut donc pragmatiquement, tout en maintenant un doute de méthode : « Le récit a-t-il quelque noyau de vérité ? Nous n'en savons pas trop. Il est certain qu'il recèle des préoccupations apologétiques. Il s'agit de faire reconnaître le prophète par une des deux grandes religions monothéistes, dont l'Islam se constitue l'héritier. Certains chrétiens ont retourné l'argument, en voyant dans le moine (Bahira), supposé hérétique, l'inspirateur du prophète arabe, de manière à dépouiller celui-ci de toute originalité. » [11].
Annonce de Mahomet selon le Coran
Le Coran affirme que la venue de Mahomet comme prophète de l'islam pour toute l'humanité aurait été annoncée dans la Torah et dans l'Évangile. Plusieurs passages de la Bible sont donc interprétés en ce sens[12],[13].
« Et quand Jésus fils de Marie dit : “ô Enfants d’Israël, je suis vraiment le Messager de Dieu [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera “Ahmad”. Puis quand celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent : “C’est là une magie manifeste”. »
Le terme ahmadu utilisé dans le Coran peut aussi se traduire simplement très louangé, dont le nom sera très louangé.
« (Cor. VII, Al-A'raf : 157) : " Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit mentionné chez eux dans la Torah et l'Évangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants."[14],[15],[16], etc. »
La question du Paraclet et du Prophète de l'Alliance
Les récits
D'après ibn Kathir[17], des érudits juifs de Yathrib parmi les Banu 'Abd El-Achhel attendaient un prophète à venir parmi les habitants de la Mecque qui devait émigrer vers Yathrib, et auraient affirmés avoir vu un signe céleste annonçant cela.
L'historien, Maurice Gaudefroy-Demombyne écrit, dans Mahomet [18] : « (...) Le principal épisode de ces voyages est la halte chez le moine Bahîrâ, ou Sergios, dans un ermitage de la région de Boçrâ, où des solitaires se sont transmis depuis de longues années un livre où chacun d’eux a puisé une connaissance merveilleuse. Le moine remarque le nuage qui accompagne la caravane quraïchite et qui vient s’arrêter au-dessus de l’arbre qui abrite son campement. Abû Tâlib, invité par Bahîrâ, laisse à l’écart Mohammed qui n’a que douze ans. Mais le moine réclame sa présence, l’examine, l’interroge sur son comportement dans la veille et dans le sommeil, et enfin découvre entre ses épaules le sceau de la prophétie, qu’il baise. Comme Abû Tâlib dit qu’il est son fils, le moine s’écrie qu’il est impossible que le père de cet enfant soit vivant ; il reconnaît donc que c’est son neveu et qu’il est orphelin. Bahîrâ lui recommande de le ramener bien vite à Mekke et de le protéger, les uns disent contre les Juifs, les autres contre les Byzantins, car ils savent sa haute destinée et ils chercheraient à le tuer. Des traditions parlent, en effet, de l’espoir que les Juifs avaient alors de voir apparaître parmi eux un Prophète-Messie : un Juif était venu voir Mohammed nouveau-né ; reconnaissant sur son corps le signe de la prophétie, il s’était évanoui, désespéré que le prophétisme passât des Banû Israêl aux Banû Ismaêl. »
L'approche critique
Marie-Thérèse Urvoy[1] souligne le contexte du verset : « Yahvé ton Dieu suscitera pour toi du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète tel que toi » (Dt 18,15). Ce verset est situé dans un discours de Moïse au peuple d'Israël. Elle en conclut que ce prophète doit nécessairement sortir du peuple hébreu. [NB : pour les chrétiens, ce prophète, nouveau législateur, est venu en la personne de Jésus de Nazareth, qui était juif, et qui a donné une nouvelle Loi de la même manière que Moïse avait donné au peuple d'Israël le décalogue, qui sera nommé le Chema Israël (Dt 6,4).] Marie-Thérèse Urvoy[1],
Pour la spécialiste, la question de l'Evangile est un peu plus compliquée. Urvoy explique que certains chrétiens convertis ont défendu la croyance que le Paraclet serait Mahomet, et elle soutient qu'il pourrait s'agir d'une déformation du mot lors de multiples traductions, et retient que le Coran accuse les scribes d'avoir falsifié la Bible.
La pierre d'angle et la notion de « sceau des prophètes » selon al-Bukhârî (810-870)
L'approche hagiographique et théologique
D'après al-Bukhari, dans son Al jami'us-Sahih [19], Mahomet se serait lui-même comparé à une pierre d'angle (tel que cela aurait été évoqué par Jésus selon Mathieu) en ces termes :« Abu Huraira rapporte : Le Messager d'Allah a dit, " Mon exemple en comparaison aux autres prophètes avant moi, est celle d'un homme qui a construit une maison bien et admirablement, excepté un endroit d'une brique dans un coin. Les personnes vont autour et ils admirent sa beauté, mais disent : Quelle brique doit être mise dans son endroit ?! ; Ainsi je suis cette brique, et je suis le sceau des Prophètes." » [20],[21]
Rahmatullah al-Hindi soutient Mahomet comme étant la pierre d'angle citée dans l'évangile de Matthieu et dans celui de Marc[22]. Le théologien indien, se veut identifier également[23],[24] dans le peuple prophétisé par Jésus, le peuple ignorant annoncé dans un passage du Deutéronome, qui ne serait autre que le peuple des arabes païens d'avant l'islam, qui sont surnommés ummiyyun (gentils, ou illettrés) du temps de l'ignorance selon tous les grands classiques, et ce depuis l'avènement de l'islam [25].
Dans le monde chrétien non islamisé, ce passage des évangiles est interprété par la conversion des gentils. al-Hindi soutient que les grecs étaient un peuple intelligent, et affirme qu'ils ne correspondraient pas à cette nation ignorante prophétisée[26]. La polémique porte donc sur la nature de l'ignorance de la nation en question : d'ordre spirituelle pour les chrétiens et d'ordre plutôt intellectuelle pour les exégètes musulmans.
L'approche critique et historique
L'historien, Maurice Gaudefroy-Demombyne écrit, dans Mahomet [27] « Une ambiance propice à l’avènement du monothéisme entourait ainsi la méditation personnelle de Mohammed. Elle le convainquit que le dieu suprême, qui gouverne le monde et les hommes, était las de leur idolâtrie et des iniquités sociales que commettaient les puissants, et qu’il allait châtier les Quraïchites de Mekke par un désastre semblable à celui qui avait anéanti les peuples disparus. Les poètes arabes en avaient nourri l’imagination de tous. Mohammed pourra se croire possédé par Allah, comme les devins et les sorciers l’étaient par les faux dieux et par les djinns. Instruit par les Judéo-Chrétiens des prédications des anciens prophètes d’Israël et de celles de Jésus et des Apôtres, il comprit que son inspiration avait la même source que la leur. Mais aussi Juifs et Chrétiens avaient altéré les paroles de vérité qu’Allah avait chargé les prophètes d’enseigner au peuple choisi, les Israélites. Il ne pouvait le tolérer. Il fallait que le véritable enseignement divin fût rétabli par la prédication d’un dernier Envoyé qui l’apportât aux Arabes en langue arabe. D’ailleurs, Abraham était venu jadis à Mekke, où il avait, avec l’aide de son fils, reconstruit la Ka‘ba. Il y avait laissé des disciples croyants de la vraie foi, hanîf. Mohammed est désormais prêt à recevoir une parole dont il sait bien qu’elle est celle de Dieu. »
Geneviève Gobillot écrit au sujet de la notion de « sceau des prophètes » : « Dans le Coran (33, 40), le sceau des prophètes désigne une réalité tout à fait spécifique, à savoir : le dernier des prophètes au sens où il apporte la dernière version du message divin aux hommes, seule version véritable et, de ce fait, seule vraie voie du salut. L'origine manichéenne de cette acception précise de l'expression sceau des prophètes a été mise en avant par de nombreux spécialistes. Mani (mis à mort en 276 à Jundîshapûr), en proclamant qu'il était non seulement l'apôtre du Christ, mais surtout le sceau des prophètes, voulait affirmer que sa révélation était à la fois la dernière et la plus parfaite. Il proposait ainsi d'apporter un éclairage définitif à la fois sur le christianisme, le zoroastrisme et le bouddhisme, mais aussi sur de nombreuses gnoses, en particulier des mouvements fondés sur la connaissance des apocryphes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Il déclarait que la quintessence parfaite des enseignements de toutes ces religions ou branches religieuses se trouvait dans la révélation qui lui était confiée, laquelle avait pour vocation à les rassembler toutes selon leur sens véritable. » Et de conclure : « Les mêmes significations ont été conservées en islam à l'expression sceau des prophètes, à savoir l'idée que le texte révélé à Mahomet récapitule et rectifie à la fois les contenus de toutes les révélations antérieures, aucun envoyé divin ne devant être missionné après lui. » [28]
Les principales prophéties de la Bible citées dans la littérature apologétique musulmane
Rahmatullah al-Hindi, Ahmed Deedat et les autres savants musulmans qui ont écrit dans ce domaine revendiquent encore plus de mille prophéties se rapportant à Mahomet dans l'Ancien et le Nouveau Testament ; mais ceux qui sont cités dans cet article sont les principales. Voici quelques autres prophéties citées par al-Hindi : (Deut XXXIII : 2), (Gen. XVII, 20) [29],[30], (Gen. XLIX, 10) [31], (Ps. XLV, 1-18)[32], (Ps. CXLIX, 1-9) [33], (Essaïe XLII, 9-17) [34], (Essaïe LIV, 1-17) [35], (Essaïe LXV, 1-6) [36],[37] , (Daniel II, 31-45) [38], (Ep de Jude 14, 15) [39], (Matthieu XIII, 31-32) [40],[41] , (Matthieu XX, 1-16) [42],[43], (Matthieu, XXI 33-45) [44], (Apoc. II, 26-29) [45],[46]. Abdulahad Dawud et Didier Hamoneau citent également Chiloh qui s'écrit (ש י ל ה, Celui auquel cela revient en hébreu)[47] parmi les prophéties : (Gen. XLIX : 10) [31], (Essaïe XLII, 1-8) etc. Affirmant tous les trois ne pas être exhaustifs. Leurs traductions diffèrent parfois des versions chrétiennes car ils descendent parfois aux écrits hébreux araméens ou grecs[48],[49] etc. Abdulahad Dawud cite encore Himda (ה מ ד, Celui qui est ardemment désiré en hébreu) rapproché de Ahmad par les savants musulmans d'Ahmed et ainsi cité par Aggée. (Agg. II : 7) [50] dont il étudie l'étymologie et fait le rapprochement entre le désiré Himda très attendu et le nom d'Ahmad de Mahomet.
Bibliographie
- Jésus de Nazareth, de Pierre Marie Baude. des éditions Desclée, Bibliothèque d'Histoire du christianisme.
- Manifestation de la Vérité, Auteur:Rahmatoullah Al Hindi-Editions:IQRA-Année:1996-ISBN 2-911509-03-X
- Mahomet, successeur naturel du Christ, Ahmed Deedat.
- Muhammad dans la Bible, Ahmed Deedat
- Michel Cuypers, Le Festin, Une lecture de la sourate al-Mâ'ida, Lethielleux, collection Rhétorique sémitique, 2007
- (tr) Allah'in Elçisi HZ Muhammed, Pr. Hamidullah. Editions Beyan, 2005. (ISBN 975-473-283-3)
- (ar)Jâmi'ul ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî
- La Sainte Bible
- Docteur YÛsuf al-Wâbil ; Les Signes de la FIN des Temps, éditions Al-Hadith 2006. ISBN 2-930395-24-9 Dépôt légal : D/2006/9820/10
- EHM, Commission religions comparées de l’Unicité – At-Tawhid no 2 Septembre octobre 1197
- Smith's Bible Dictionary et The KJV Old Testament Hebrew Lexicon
- La Bible éditée et traduite par Emile Osty et Joseph Trinquer, Paris, sans ed, 1973.
- Traduction en ligne du Coran
- Towards Understanding Islam, H.G. Dorman jr.
- Muhammad in de Bible, David Benjamin Kaldani.
- Muhammad. in. Parsi. Hindoo and Buddhist Scriptures, A. H. Vidyarathi and. U. Ali, Abbas Manzil Library, Islamic Series, No 3, Allahabad, 1953.
- Maurice Gloton, Une approche du Coran par la grammaire et le lexique. édition Albouraq (2002) ISBN 978-2-84161-171-3
Notes et références
- Marie-Thérèse Urvoy, article Annonce de Mahomet in M.A. Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, p. 55-56
- (ar)Tafsir (Exégèse) d’ibn kathir du verset (Cor. III, Âl-i Imrân : 81)
- (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor.III, Âl-i Imrân : 81)
- (ar)Tafsir (Exégèse) d’ibn kathir du verset (Cor. XXVI, Les poètes: 196)
- (ar)Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. XXVI, Les poètes: 196)
- Voir exemples, infra sous le titre « Les principales prophéties de la Bible citées dans l'apologétique musulman ».
- Dans les manuscrits de la mer Morte (des grottes de Qumrân) il est écrit dans « le Manuel de Discipline » : « Seuls les fils d'Aaron décideront des questions de droit et de biens et leurs ordres fixeront le sort qui déterminera les règles des hommes de la communauté. Quant aux biens des hommes saints dont la conduite est parfaite, qu'on ne les mêle point aux biens des hommes de fraude qui n'ont pas purifié leur conduite en se séparant de l'erreur et en agissant sans commettre de faute. Et qu'eux-mêmes ne s'éloignent d'aucun conseil de la loi pour marcher dans l'obstination de leur cœur, mais qu'ils jugent d'après les premiers préceptes par lesquels les hommes de la communauté ont été d'abord disciplinés jusqu'à ce que viennent un prophète et les messies d'Aaron et d'Israël. » (Les manuscrits de la Mer Morte, Millar Burrows; traduit de l'américain par M. Glotz et M.T. Frank. Éditions Robert Laffont, Paris (1970), p. 345).
- ZeEncyclo) joue un rôle de précurseur." Lire le livre intitulé Jésus de Nazareth de Pierre Marie Baude. des éditions Desclée, Bibliothèque d'Histoire du christianisme, p.75. On y lit de fait ceci "Un texte de règle (essénien) envisage la venue du Prophète et des Messies d'Aaron et d'Israël. Le Prophète qui n'est pas sans rappeler le personnage mentionné dans certains passages (Jn 1, 21
- (Jean, I, 19-21), Jean nie être le prophète, voir la référence citée supra
- Claude Addas, article Bahîrâ in M.A. Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, p. 205-208
- Maxime Rodinson, Mahomet ; Editions du Seuil ; pp.70-72. Paris, (1996). ISBN 978-2-02-022033-0.
- ISBN 2-911509-03-X "Manifestation de la Vérité", Auteur:Rahmatoullah Al Hindi-Editions:IQRA-Année:1996-
- Ahmed Deedat. (fr)Mahomet,successeur naturel du Christ "Mahomet, successeur naturel du Christ",
- Jâmi'ul Ahkâm'il Qur'ân, Qurtubî ; (Cor. VII, Al-A'raf : 157)
- Lire également : (Cor. LXI, Le rang : 5), (Cor. III : La Famille d'Imran : 75), (Cor. II, La Vache : 75)
- Traduction en ligne du Coran en français
- ISBN 2-911546-59-8. Voici ce que rapporte celui-ci, d'après Abdel Rahman ibn abu Sa'id, d'après son père : « J'ai entendu Malik ibn Sinan dire, - "Je suis allé un jour chez les Banu 'Abd El-Achhel, alors que nous étions en trêve avec eux. J'ai entendu alors Josué le Juif dire", - "Le temps de l'apparition d'un prophète nommé Ahmed qui sortira du sanctuaire sacré, est arrivé." Khalîfa Ibn Tha'laba El Achhali lui rétorqua alors comme pour se moquer de lui - "Et quelle est sa description ?" Il répondit : - "C'est un homme de taille moyenne qui a une rougeur dans les yeux ; il s'habille d'une cape, monte un âne, son épée sur son épaule ; ce pays sera son pays d'immigration. Abî Malik ajoute, je suis revenu alors vers ma tribu des Banî Khudhra, tout étonné des paroles de Josué. En arrivant dans ma tribu, j'entendis un homme nous dire : - "Ce n'est pas Josué, seul, qui dit de telles choses, ce sont tous les Juifs de Yathrib qui disent cela. Abî Malik ibn Sinân ajoute, - "Je suis parti vers la tribu des Banu Qoraïdha où j'ai vu un rassemblement. Les Juifs parlaient du Prophète. L'un d'eux, Azzubîr Ibn Batâ dit : - "L'étoile rouge vient de monter, et c'est une étoile qui ne monte qu'avec l'avènement d'un prophète et son apparition. Or, il ne reste aucun prophète à apparaître sauf Ahmed, et ce pays est le lieu de son émigration." » ibn Kathir, As-Sîra, éditions Universel ; p.142-143. Paris, (2007).
- Maurice Gaudefroy-Demombyne, Mahomet ; Editions Albin Michel, Paris, 1957 et 1969. p. 473.
- Livre des mérites du Prophète, n°735
- (Matthieu 21 ; 42-45). Jésus dit selon Matthieu, (Matthieu 21 ; 42-45) : « 42 Puis Jésus leur dit: «N’avez-vous jamais lu ce que déclare l’Écriture? “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale. Cela vient du Seigneur, pour nous, c’est une merveille!” 43 «C’est pourquoi, ajouta Jésus, je vous le déclare: le Royaume de Dieu vous sera enlevé pour être confié à un peuple qui en produira les fruits. [ 44 Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera; et si la pierre tombe sur quelqu’un, elle le réduira en poussière.» 45 Les chefs des prêtres et les Pharisiens entendirent les paraboles de Jésus et comprirent qu’il parlait d’eux. 46 Ils cherchèrent alors un moyen de l’arrêter, mais ils eurent peur de la foule qui considérait Jésus comme un prophète. »]
- http://www.zebible.com/zewiki/Psaumes:118. Prophétie citée selon Jésus depuis un psaume attribué à David. (Psaume 118 ; 22-23) : « 22 La pierre dont les maçons ne voulaient pas est maintenant la principale, la pierre de l’angle. 23 Cela vient du Seigneur; pour nous, c’est une merveille. »
- ISBN 2-911509-03-X p. 359-360 Manifestation de la Vérité", Auteur:Rahmatoullah Al Hindi-Éditions:IQRA-Année:1996-
- ISBN 2-911509-03-X p. 346 Manifestation de la Vérité", Auteur:Rahmatoullah Al Hindi-Éditions:IQRA-Année:1996-
- (Cor. LXII : 2) : "C'est lui qui a été envoyé parmi les illettrés, comme prophète choisi en leur sein, pour leur raconter le progrès, pour les purifier et leur enseigner le livre et la sagesse, tandis qu'ils étaient auparavant dans une ignorance manifeste."
- (Deutrérnome ; XXXII : 21) : « 21 Ils m’ont rendu jaloux avec des faux dieux, ils ont excité ma colère avec des idoles; eh bien, moi, je vais les rendre jaloux avec des gens qui ne sont pas un vrai peuple, j’exciterai leur colère avec une nation ignorante. »
- ISBN 2-911509-03-X p. 346 Manifestation de la Vérité", Auteur:Rahmatoullah Al Hindi-Editions:IQRA-Année:1996-
- Maurice Gaudefroy-Demombyne, Mahomet ; Editions Albin Michel, Paris, 1957 et 1969. p.70.
- Geneviève Gobillot, article Sceau des prophètes in M.A. Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, pp.795-797.
- http://www.zebible.com/zewiki/Gen%C3%A8se:17%2C20
- al-Bukhârî, Livre des Jugements n° 329
- http://www.zebible.com/zewiki/Gen%C3%A8se:49%2C10
- http://www.zebible.com/zewiki/Psaumes:45
- http://www.zebible.com/zewiki/Psaumes:149
- http://www.zebible.com/zewiki/%C3%89sa%C3%AFe:42
- http://www.zebible.com/zewiki/%C3%89sa%C3%AFe:54
- http://www.zebible.com/zewiki/%C3%89sa%C3%AFe:65
- ISBN 2-930395-24-9 Dépôt légal : D/2006/9820/10 pp.235-236 Concernant les descendants de Judas sauvés cités dans Essaïe, le Prophète dit : L'heure ne viendra pas jusqu'à ce que soixante-dix mille hommes des enfants d'Isaac attaquent Constantinople... On criera : "Le faux Messie est sorti, alors ils s'en iront (le combattre)Docteur YÛsuf al-Wâbil ; Les Signes de la FIN des Temps, éditions Al-Hadith 2006.
- http://www.zebible.com/zewiki/Daniel:2
- http://www.zebible.com/zewiki/Jude:0%2C14
- http://www.zebible.com/zewiki/Matthieu:13
- Sourate la victoire éclatanteMuhammad est le Messager d'Allah. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. Tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d'Allah grâce et agrément. Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation. Telle est leur image dans la Thora. Et l'image que l'on donne d'eux dans l'Évangile est celle d'une semence qui sort sa pousse, puis se raffermit, s'épaissit, et ensuite se dresse sur sa tige, à l'émerveillement des semeurs. Allah par eux les croyants remplit de dépit les mécréants. Allah promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes œuvres, un pardon et une énorme récompense. (Cor. Al-Fath, LXVII : 29﴿
- http://www.zebible.com/zewiki/Matthieu:20
- (Cor. Al-Fath, LXVII;29) (Matthieu,XX,1-6) al-Buhrari, les mérits du Coran n°339 Ibn Umar rapporte : Le prophète a dit, " ; Votre exemple par rapport à l’exemple des nations passées a lieu comme la période entre le moment de la Prière et coucher du soleil. Votre exemple et l'exemple des juifs et des chrétiens est celui de la personne qui a employé des travailleurs et dite à eux, " Qui travaille pour moi jusqu'au milieu du jour pour un Qirat (un poids spécial) ? ' ; Les juifs l’ont fait. Il a alors dit, " ; Qui travaille pour moi du milieu du jour jusque dans l’après-midi pour un Qirat chacune ? " ; Les chrétiens ont travaillé en conséquence. Alors vous (des musulmans) travaillez de la prière l’après-midi jusqu'à la prière de Maghrib pour deux Qirats chacun. Ils (les juifs et les chrétiens) ont dit, ' ; Nous avons fait plus de travail mais avons pris moins de salaire.' ; Il (Allah) a dit, ' ; Est-ce que je vous ai fait du tort dans vos droits ? ' ; Ils ont répondu, ' ; Non.' ; Alors il a dit, ' ; C'est ma bénédiction à leur égard que je leur accorde."
- http://www.zebible.com/zewiki/Matthieu:21
- http://www.zebible.com/zewiki/Apocalypse:2
- Manifestation de la Vérité, Rahmatullah al Hindi, Créadif Livres, 1992, ISBN 2-909667 -04-9 pp. 342-368
- Shin, yod, lâmed et hi et signifie Celui à qui cela revient (de droit) ; Tevrat ve Incile göre HZ. Muhammed. (édition Nil izmir 1990) p.63
- (tr)Tevrat ve Incile göre HZ. Muhammed. (édition Nil izmir 1990) p. 60
- ISBN 2-909667-08-1) à la pages 135, 146-147 La Torah l'Évangile de Coran (1993 Créadif livres Andalouss,
- (tr)Tevrat ve Incile göre HZ. Muhammed. (édition Nil izmir 1990) p. 22
Voir aussi
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