- Lucenay-Saint-Romain
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Lucenay-lès-Aix
Lucenay-lès-Aix Administration Pays France Région Bourgogne Département Nièvre Arrondissement Nevers Canton Dornes Code Insee abr. 58146 Code postal 58380 Maire
Mandat en coursPascal Lacroix
2008-2014Intercommunalité aucune Démographie Population 1 050 hab. (2006) Densité 19 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 202 m — maxi. 242 m Superficie 55,05 km² Lucenay-lès-Aix est une commune française, située dans le département de la Nièvre et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Lucenay-lès-Aix se trouve dans le sud du département, à 15 km au sud de Decize
Lucenay-lès-Aix est une commune située dans le département de la Nièvre (région de Bourgogne). La ville de Lucenay-lès-Aix appartient au canton de Dornes et à l'arrondissement de Nevers. Les habitants de Lucenay-lès-Aix s'appellent les Lucenayais et étaient au nombre de 1048 au recensement de 1999. La superficie est de 56 km². Lucenay-lès-Aix porte le code Insee 58146 et est associée au code postal 58380. Elle se situe géographiquement à une altitude de 215 mètres environ.
Histoire
Origine du nom: latin Luccinius, ou de la forêt de Lucenne
Luciniacum, Luciniacus : Lucenay les Aix
Une voie gallo-romaine passe par la commune
A la Cour-du-Bois, il subsiste une motte féodale.
Au XIIe siècle, il existe un couvent relevant de l'abbaye Saint-Andoche d'Autun.
Lucenay possèdait trois églises : celles de Saint-Gervais (à la Celle) et de Saint-Genest (emplacement actuel de la Pharmacie), qui disparaissent pendant la Révolution, et celle de Saint-Romain.
Bien avant la révolution industrielle, des tuileries s'implantent à Lucenay, et s'ajoutent aux activités de ferronnerie. Les tuileries des Voidoux et des Méchins disparaissent, et celle des Coquats cesse de fonctionner en 1939.
La ville s'appelait Bourg-la-Réunion durant la Révolution française
Au XIXe siècle, cinq moulins produisent de la farine dont le Moulin d'Aglan (sur la rivière l'Acolin) et le Moulin Méchin (sur la rivière l'Ozon). Seul le moulin de Dardault fonctionne encore, et fournit la farine à nos boulangers. Une usine d'ampoules pharmaceutiques a été ouverte en 1964
Les seigneurs de Lucenay sont des Gentils (voir sources en 1600) également seigneurs de Toury et du Bessay. Voir la plaque funéraire citée infra
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 en cours Pascal Lacroix Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 1 480 1 554 1 419 1 218 1 139 1 048 1 050[2] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Églises
Lucenay possèdait trois églises : celles de Saint-Gervais (à la Celle) et de Saint-Genest (emplacement actuel de la Pharmacie), qui disparaissent pendant la Révolution, et celle de Saint-Romain. Un prieuré est contigu à l'église subsistante.
Patrimoine industriel
Lucenay-les-Aix disposaient de cinq moulins à eau :
- Moulin d'Aglan
- Moulin Dardault
- Moulin Méchin
- Moulin Moineau
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et de deux tuileries :
- Tuileries des Méchins
- Tuilerie
Châteaux
Ozon (Auzon) : château et fief, commune de Lucenay les Aix, Auzon, 1636, registre de Cossaye. Fief de la châtellenie de Decize qui donne son nom à un ruisseau affluent de la Loire lequel arrose les communes de Lucenay les Aix et de Cossaye. Le vrai nom de ce lieu est Auzon. Fief attesté par des archives du XVe siècle, confirmé par un avis du Conseil d’État de 1804, Auzon s’est étendu sur plusieurs communes et faisait partie du Bourbonnais jusqu’à découpage de la France en département où ses terres furent divisés sur la Nièvre et sur l’Allier.
Un château dont, aucun plan n‘a été retrouvé avant la révolution, était un château au XVIIe siècle et au XIIIe siècle composé, selon les différents actes de vente (1771, 1787), d’un corps principal et d’une tour. Les différents actes ne font état que de l’intérieur, description des différentes pièces et de la chapelle aujourd’hui disparue (il n’en est plus fait mention après 1786).
Le parc du château a été redessiné par le Comte de Choulot au XIXe siècle et contient des essences rares.
Patrimoine classé
Sont inscrits au Patrimoine :
- Plaque funéraire de Philippe des Gentils, seigneur d'Aglan (dans l'église) Monument historique[3].
- Photo château d’Auzon[4].
Économie
- Le plus grand gisement de charbon de France (estimé à 250 millions de tonnes) a été découvert par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) entre Lucenay-lès-Aix et Cossaye en 1986 après 5 ans de recherches.
- Un projet de mine exploitée en partie à ciel ouvert est à l'étude actuellement pour ce gisement. Si le projet voit le jour, la mine sera exploitée à partir de 2010 et une centrale thermique de 1000 mégawatts sera construite sur le site afin d'exploiter directement cette source d'énergie. Pour le moment, deux enquêtes publiques ont été lancées, et la décision concernant la concession et l'autorisation d'exploiter la centrale à charbon sera prise courant 2009. L'investissement global pour la réalisation du projet est estimé à 1,4 milliard d'Euros, la demande de concession porte sur une surface de 2400 hectares, dont 1000 hectares seront achetés dans un premier temps. Le projet prévoit une fosse d'extraction (exemple sur la photo) de plusieurs centaines d'hectares et d'une profondeur d'environ 300 m, un terril de 320 hectares de surface et d'environ 100 mètres de hauteur, et une centrale thermique. Actuellement, s'oppose d'un côté les arguments économiques (création d'environ 400 emplois, retombées économiques pour le département) aux arguments environnementaux de deux autres : forte dégradation des conditions de vie dans le secteur concerné (bruit(exploitation de la mine), pollution (mercure, plomb, souffre, ... Il existe toutefois des moyens de dépollution que le projet prévoit, mais ils réduisent énormément la rentabilité du projet)), poussière (exploitation de la mine, terril)...) et au niveau planétaire par les rejets massifs de CO2 (principale cause du réchauffement planétaire) dans l'atmosphère (équivalent à la moitié des rejets en CO2 de l'ensemble de la région Bourgogne) puisqu'il n'existe aucune solution de séquestration du CO2 susceptible d'être au point avant 2020.
L'Association de Défense du Sud Nivernais s'est créée afin de lutter contre la mise en place de ce projet.
Article détaillé : Mine de Charbon du Sud Nivernais.
Personnalités liées à la commune
- Théodore de Banville (1823-1891), poète français, a longtemps résidé à Lucenay.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Georges de Soultrait, Jacques Hyacinthe Georges Richard Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre comprenant les noms de lieu anciens et modernes rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des lettres, Société nivernaise des lettres, sciences et arts, coll. « Science et Arts », Nevers
- Société française pour la conservation des monuments historiques, Séances générales par la Société française pour la conservation des monuments historiques, Derache, 1854
- Paulin Fay, Dictionnaire géographique de la nièvre: nomenclature des villes, villages, hameaux ..., I.M. Fay, imprimeur de la préfecture, 1860, 213 pages p.
- Nicolas Jules Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des fiefs, seigneuries, châtelleries, etc. de l'ancienne France
Notes et références
- ↑ Lucenay-lès-Aix sur le site de l'Insee
- ↑ INSEE, population légale au 1er janvier 2006, consulté le 15 juin 2009
- ↑ Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN
- ↑ Ministère de la Culture (France), Base Palissy
Liens externes
- Lucenay-lès-Aix sur le site de l'Institut géographique national
- Association des amis du Parc d'Auzon
- Portail de la Nièvre
Catégorie : Commune de la Nièvre
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