- Linkspartei
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Parti du socialisme démocratique
Pour les articles homonymes, voir Parti de gauche.Partei des Demokratischen Sozialismus Président Lothar Bisky Fondation 16 décembre 1990 Siège Karl-Liebknecht-Haus {{{option-1}}} {{{valeur-1}}} {{{option-2}}} {{{valeur-2}}} {{{option-3}}} {{{valeur-3}}} {{{option-4}}} {{{valeur-4}}} {{{option-5}}} {{{valeur-5}}} {{{option-6}}} {{{valeur-6}}} Président de groupe Bundestag {{{Bundestag}}} Parlement européen {{{ParlementEuropéen}}} Adhérents 60 338 (décembre 2006) Idéologie Socialisme démocratique Affiliation européenne Parti de la gauche européenne Affiliation internationale Couleur(s) Rouge Site internet www.sozialisten.de Voir aussi :
Politique de l’Allemagne
Partis politiques allemands
Coalition en AllemagneLe Parti du socialisme démocratique (PDS) était un parti politique socialiste en Allemagne. Il est directement issu du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED), principal parti de la RDA fondé le 21 avril 1946. Il restera très présent en Allemagne de l'est et pratiquement inexistant à l'ouest tout au long de son existence. En juillet 2005, en vue des élections fédérales de septembre 2005, il s'allie avec la WASG et prit le 17 juillet 2005 le nom de Die Linkspartei (le Parti de Gauche). Il s'est dissous le 16 juin 2007 pour fonder avec la WASG un nouveau parti, Die Linke (la Gauche).
Formation
Le Parti du socialisme démocratique procéda au départ de plusieurs socialistes de l'Allemagne de l'Est et de quelques communistes de l'Allemagne de l'Ouest. Le 16 décembre 1989 le Parti socialiste unifié d'Allemagne changea son nom en SED-PDS puis, suite à la réunification du pays, est rebaptisé Parti du socialisme démocratique le 4 février 1990.
Dans les premières élections dans l’Allemagne réunifiée de décembre 1990 le PDS obtient 10% des votes dans l’ancienne Allemagne de l'Est lui donnant 17 sièges au Bundestag. En octobre 1994 il obtient 4 mandats directs (tous à Berlin-Est), ce qui lui permit d'être représenté au parlement par 30 députés, bien que son score global sur toute l'Allemagne (4,4%) fut en-dessous du seuil des 5% requis pour une représentation proportionnelle. En 1998, il parvint à 5,1%, ce qui lui assura la présence de 36 députés.
Mais en 2002, les résultats furent plus décevants, puisque avec un score (4,3%) situé en-deçà des 5% et seulement deux députés élus directement (Petra Pau et Gesine Lötzsch), il ne put former un groupe au Bundestag.
Le PDS participa aux coalitions avec le SPD dans le Land de Berlin, ville où le parti a impulsé une politique néolibérale main dans la main avec le SPD, marquée par la privatisation des logements sociaux[réf. nécessaire]. Il contrôlait alors de nombreuses mairies dans les Länder de l'Est.
Le chef du parti était Lothar Bisky qui succéda à Gabi Zimmer en 2003. Gregor Gysi, qui a occupé cette fonction par le passé, demeura l'un des leaders les plus influents du PDS.
Le PDS participa à la fondation du Parti de la gauche européenne (PGE).
Enfin, lors de l’élection de 2004 au parlement européen, le PDS reçut 6,1% des votes et 7 sièges, soit un siège de plus par rapport au scrutin précédent. Très présent en Allemagne de l'est mais pratiquement absent à l'ouest, il s'oriente vers une stratégie électorale à l'échelle nationale en concluant des accords électoraux avec la WASG, scission du Parti social-démocrate, en vue des élections fédérales de 2005.
Alliance PDS-WASG
En juillet 2005, le PDS et la WASG annoncent leur alliance pour les élections fédérales du 18 septembre 2005 et reçoivent le renfort d'Oskar Lafontaine qui quitte le SPD. Cependant, la loi allemande interdisant à deux partis de présenter des listes communes, seul le PDS présenta des listes, listes « ouvertes » incluant des membres de la WASG. Pour symboliser la nouvelle relation, le PDS changea son nom le 17 juillet 2005 en Die Linkspartei (le Parti de gauche) avec l'usage optionnel des lettres « PDS » laissé à la discrétion des fédérations régionales. Cette stratégie permit au parti d'atteindre 8,7 % et de regagner le statut de groupe parlementaire au Bundestag, devant l'Alliance 90 / Les Verts mais derrière le FDP en nombre de sièges.
Aux élections du Land de Brême le 13 mai 2007, le Parti de gauche a passé pour la première fois la barre des 5 % dans une élection régionale en Allemagne de l'Ouest avec 8,4 % (+6,7 %), profitant de la défiance envers les deux partis de la coalition gouvernementale[1].
Le 16 juin 2007 le Parti de gauche fusionne avec la WASG et forme le nouveau parti Die Linke (La Gauche). 96,9 % de ses membres ont approuvé la fusion, avec un taux de participation de 82,6 %.
Notes et références
- ↑ Libération, 14 mai 2007
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