Link's Awakening

Link's Awakening

The Legend of Zelda: Link's Awakening

The Legend of Zelda
Link's Awakening
Logo de The Legend of Zelda: Link's Awakening DX

Éditeur Nintendo
Développeur Nintendo
Concepteur Shigeru Miyamoto

Date de sortie Version originale
Japon 6 juin 1993
États-Unis août 1993
Europe 18 novembre 1993

Version DX
Japon 12 décembre 1998
États-Unis 31 décembre 1998
Europe 11 février 1999[réf. nécessaire]
Genre Action-aventure
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme Game Boy (version originale)
Game Boy Color (version DX)
Média Cartouche

The Legend of Zelda: Link’s Awakening est un jeu d'aventure et non de rôle comme beaucoup le pense (il ne présente que peu de caractéristiques des RPG) sorti en 1993 sur Game Boy, développé et édité par Nintendo.[1] Il est le premier opus de la série Zelda sur une console portable. Le jeu est réédité sur Game Boy Color en 1998 (janvier 1999 en France[1]), sous le nom The Legend of Zelda: Link’s Awakening DX, y gagnant des graphismes en couleurs et un nouveau donjon. Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka en sont les auteurs, et les musiques du jeu sont l'œuvre de Koji Kondo, compositeur pour de nombreux jeux Nintendo.

Sommaire

Le scénario

Au lancement du jeu, Link est surpris par une tempête alors qu'il navigue sur une mer agitée. Frappé par la foudre, son bateau sombre. Link réchappe du naufrage et échoue sur une plage de l'île Cocolint où il est recueilli par Marine, une jeune fille, qui lui rappelle la princesse Zelda. Link retrouve son épée sur la plage, et son bouclier lui est rendu par Tarkin, le père de Marine. Alors arrive un hibou qui lui hulule :

« Réveille le Poisson-rêve et tout te sera expliqué. »

Résolu à rejoindre les siens, Link devra traverser l'île de long en large, explorer de nombreux donjons, résoudre énigme sur énigme afin de récupérer les huit instruments qui pourront libérer le gardien de l'île, le Poisson rêve, de son sommeil.[1]

Les personnages récurrents de la série The Legend of Zelda sont tous absents, mais souvent étrangement évoqués ; de plus certains personnages de l'île bien qu'ayant des noms différents rappellent des gens que Link connaît. The Legend of Zelda: Link's Awakening est une aventure onirique, en effet il est souvent fait référence au sommeil, au rêve et au cauchemar. Il existe même un lieu dans le jeu ou l'on accède uniquement en se couchant dans un petit lit et en s'endormant. Il est plusieurs fois clairement indiqué que toute l'île et ses habitants sont contenus dans le rêve du Poisson rêve et cesseront d'exister à son réveil. Il est étonnant de voir dans la scène finale l'intégralité des personnages disparaitre, comme le hibou par exemple qui n'était qu'une partie du poisson rêve. De plus la fin de jeu suggère que toute l'histoire n'est en fait qu'un rêve de Link dérivant sur l'océan, rêve partagé avec le Poisson rêve. Ceci explique de manière logique qu'on ne trouve quasiment aucun lien direct avec le monde d'Hyrule, Zelda ou Ganon. Le poisson rêve relativisera la destruction de Cocolint: l'île continuera a exister dans ses rêves et Link pourra toujours y revenir dans le sommeil.

On peut ainsi voir une partie du subconscient de Link: les personnages amis ressemblent à ses alliés: Marine ressemble a Zelda, Tarkin ressemble a l'oncle de Link dans The Legend of Zelda: A Link to the Past. Les ennemis semblent être pour certains des versions noires de boss que Link a déjà affronté. Ainsi, l'une des formes du boss final est Agahnim, une autre est Ganondorf et une qui peut ressembler à la dernière forme Vaati dans The minish cap (sorti beaucoup plus tard).

L'ambiance du jeu est souvent mélancolique: ainsi un petit fantôme viendra vous hanter en sortant du domaine de Zora et vous demandera de lui faire visiter son ancienne maison afin qu'il puisse reposer en paix dans le cimetière. Il est assez souvent fait référence à la mort, dans le cimetière, mais aussi près de la dépouille du coq volant. Le demi boss du cinquième niveau est un ancien chevalier mort. Si on finit le jeu sans perdre une seule fois, Marine apparait sous la forme d'un petit ange volant. Marine a souvent l'habitude de regarder le ciel, assise sur des rochers et à rêvasser des heures durant. Elle aime aussi chanter une mélodie assez triste qui calme instantanément tous les personnages du jeu. Marine souhaitait partir avec Link par delà les mers, mais plus tard elle veut plutôt que Link reste éternellement sur l'île Cocolint. Ceci étant en contradiction totale avec les aspirations de Link à quitter l'île. Marine est la dernière personne que l'on voit disparaître lors de la disparition de l'île Cocolint.

Les dialogues sont variés et évolutifs,[1] et bénéficient d'une bonne traduction. Quelques petits détails rendent le jeu plus vivant (pêche à la ligne introduit dans cet opus[1], vol dans les boutiques...).

Remarque sur le scénario

La série Zelda n'est pas destinée à avoir une chronologie particulière. Il a toutefois longtemps été considéré que Link's Awakening était la suite directe de l'épisode Super Nintendo: A Link to the Past. En effet, en s'appuyant sur le manuel de jeu, il apparaissait la chose suivante : quelques mois après avoir vaincu Ganon et ramené la paix en Hyrule, Link avait décidé de partir en quête de connaissances et de sagesse afin de se tenir prêt si une nouvelle menace venait à frapper le royaume. Après un long périple Link, se sentant assez fort, décidait de retourner en Hyrule. Ceci semblait directement suivre l'histoire de l'opus Super Nintendo. Le jeu lui-même fait allusion à l'opus précédent A Link to the Past lorsque Link trouve une boussole. Tandis que dans A Link to the Past, la boussole permet de voir où est le monstre principal, appelé boss, de chaque donjon, cette même boussole permet, dans Link (The Legend of Zelda), de localiser le monstre, le coffre du trésor et toutes les clés. Le message commentant cette innovation indique au joueur : "C'est ça le progrès !"

Cependant, en 2001, Nintendo sort deux épisodes parallèles sur le Game Boy Color : The Legend of Zelda: Oracle of Ages et The Legend of Zelda: Oracle of Seasons. La séquence finale de ces deux jeux, lorsque l'on termine l'un puis l'autre, montre Link s'embarquant sur un petit navire dans un plan très similaire au plan d'ouverture de Link's Awakening. L'enchaînement entre ces trois jeux semble donc aujourd'hui également plausible.

Détails techniques

Les graphismes

Le héros est vu de haut, comme c'est le cas dans la plupart des jeux de la série The Legend of Zelda, avec parfois une vue horizontale pour les souterrains qui rappelle la vue de The Legend of Zelda II: The Adventure of Link.

Le jeu a beau être sorti en 1993, les graphismes sont parmi les plus beaux, les plus lisibles et les plus stylisés de la Game Boy avec Wario Land 2. Ils battent à plates coutures les premiers jeux Pokémon sortis en 1998. Les cinématique de fin et de début restent les plus impressionnantes. Le jeu est resté classé plus beau jeu de la game boy de 1993 à 1997 dans le magazine ultra player, mais aussi dans le magazine super power.

La jouabilité

Les dix armes sont accessibles via un menu « start », où le joueur attribue les objets aux boutons « A » et « B ». La carte est accessible via le bouton « select ». Cette configuration sera reprise sur de nombreux autres jeux. Le bouclier n'est plus automatique mais doit être sélectionné comme n'importe quel autre objet.[1] Il est même possible dans cet épisode de ne pas sélectionner l'épée comme arme principale. Ce système permet des combinaisons d'armes inédites dans la série.

Parmi les objets inédits , on trouve la plume qui permet de sauter. Combinée aux bottes de pégase, la plume permet d'effectuer des sauts très importants. Le bracelet de force doit lui aussi être sélectionné contrairement à The Legend of Zelda: A Link to the Past qui était automatiquement assigné. Il est aussi possible de passer certaines armes au niveau 2, comme l'épée, le bracelet ou le bouclier.

Les palmes de Zora n'ont pas besoin d'être sélectionnées pour être utilisées.

L'une des particularités du jeu est d'être parfois accompagné de divers créatures dont un chien tenu en laisse (champ de certain Mario Bros , un coq volant, Marine ou un étrange fantôme mélancolique (Link n'était accompagné que d'humains dans The Legend of Zelda: A Link to the Past).

L'épisode introduit également l'échange des objets. Le principe est d'échanger un premier objet avec une certaine personne, pour obtenir un second objet qui doit à nouveau être échangé jusqu'à obtenir finalement un objet utile à la quête.[1]

La musique

Elle est très présente tout au long du jeu. La Game Boy est exploitée au maximum de ses capacités et Koji Kondo compose un vrai chef d'oeuvre, à savoir la Ballade du Poisson-rêve. Mais elle joue aussi un rôle central dans le scénario à travers l'Ocarina dont Link aura besoin pour avancer dans sa quête. Les thèmes classiques de Zelda y sont présents, avec des morceaux composés pour le jeu. Pour la première fois, chaque donjon a une musique propre. Ils sont pour la plupart composés par Koji Kondo qui a fait les musiques de tous les jeux Zelda (à l'exception de "Adventure of Link" et des Zelda développés par Capcom).

Équipe de développement

The Legend of Zelda: Link's Awakening DX

Dans la nouvelle version sortie sur Game Boy Color, plusieurs ajouts importants ont été opérés:

  • Un donjon spécial faisant appel à des énigmes avec des blocs de couleur est disponible (accessible après avoir achevé l'exploration du premier donjon). La récompense de ce donjon facultatif est une tenue, rouge ou bleue. La tenue rouge double la force de Link, tandis que la tenue bleue diminue ses dégâts pris de moitié.
  • Un personnage étrange fait son apparition : le photographe. Il prend le joueur en photo dans certaines situations, et à certains moments de l'aventure seulement. Il est possible à tout moment d'aller chez lui et voir les photos qu'il a prises (12 au total). Les photos peuvent aussi être imprimées avec le Game Boy Printer.

Divers

  • Dans la version originale sur Game Boy, une sirène a perdu son haut de bikini. On peut le retrouver et lui troquer contre une de ses écailles.lorsqu'elle nage à demi nue dans la baie, il est possible de plonger à coté d'elle ; elle s'éloigne alors en criant « petit coquin ». Dans la version sur Game Boy Color, Nintendo a préféré remplacer le bout de tissu par un collier, la sirène n’est donc plus à moitié nue. Pourtant elle s'écrie toujours « petit coquin » lorsque l'on plonge devant elle dans la réédition.
  • Une suite d'échanges avec différents personnages permet d'obtenir la loupe. Celle-ci permet de lire le chemin dans le labyrinthe du dernier donjon, de trouver le boomerang et de compléter son album photo dans la réédition.
  • Une épée plus puissante que l'épée originale peut être obtenue en collectant 20 coquillages sur les 27 disséminés sur l'île.
  • De nombreux personnages issus de différents jeux vidéo de Nintendo apparaissent tout au long du jeu. C'est le cas par exemple de Mr. Wright (Sim City) qui campe le rôle d'un écrivain féru de correspondance, de Wart (Super Mario Bros 2) devenu star du rap, du Chomp (boulet à crocs très vorace, attaché à une chaîne) et de Maskass imitant les mouvements du joueur (provenant tous deux de la série des Super Mario), d'une représentation de Peach (photo donnée par une chèvre). De plus, on peut remarquer la présence de Kirby en tant qu'ennemi, des Goombas (Super Mario), ainsi que de Yoshi dans la maison de jeu avec le grappin.
  • Il est possible de voler le marchand de la boutique en emportant un item pendant qu'il a le dos tourné. Cependant, à partir de ce moment, les personnages du jeu appellent le héros VOYOU. De plus, le marchand tue le héros la première fois qu'il retourne à la boutique.
  • Il est également possible de "tricher" pour payer moins cher les objets de ce même marchand. En effet, lorsqu'un achat est effectué, le total de rubis décroit rapidement jusqu'au payement total de l'objet. Sauvegardez la partie durant cette descente, rechargez-la, le total de rubis ne sera pas descendu plus loin que le moment de la sauvegarde.
  • Dans la version originale (non DX), si on nomme le héros ZELDA, la musique du menu change.
  • La fin du jeu diffère sur le joueur n'a jamais connu l'écran GAME OVER de toute sa partie (apparition de Marine).[réf. nécessaire]
  • Il n'est pas possible de tuer la poule du village. En revanche, si vous la torturez avec votre épée, toutes les poules du poulailler viennent vous attaquer et vous blesser à mort.

Manga

Il existe un manga adapté de Link's Awakening écrit et dessiné par Ataru Cagiva. Il est très différent du jeu mais en respecte bien les grandes lignes tout en forçant le trait sur la relation entre Link et Marine.

Ce livre peut être téléchargé gratuitement sur Internet en version traduite anglaise sur certains sites spécialisés Zelda.

Références

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Link's Awakening de Wikipédia en français (auteurs)

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