Les Caramels Fous

Les Caramels Fous

Les Caramels fous

Les Caramels fous, une trentaine de garçons passionnés entraînés par des professionnels (chorégraphe, metteur en scène, musiciens…), brûlent régulièrement les planches du Trianon avec leurs drôles de comédies musicales écrites par Michel Heim. Ils sont allés jusqu'à enflammer l'Olympia lors de deux représentations exceptionnelles en 1998.

Cette troupe ébouriffante s'est fait une spécialité du détournement d’œuvres musicales majeures puisées dans un répertoire qui va de Verdi aux Rita Mitsouko en passant par Offenbach, Queen et Piaf. À partir de ce patrimoine universel, ils créent des histoires loufoques, ludiques et féeriques.

Ils sont infirmier ou banquier, pharmacien ou agent des impôts, ingénieur ou professeur, et c'est la passion du spectacle qui les réunit.

Ils font tous partie de l'association. Chacun a une activité, un métier et joue un rôle au sein de la compagnie, sur scène et en coulisses, par la participation à des activités annexes (couture, décors, communication…).

Depuis la création de la compagnie en 1982, ce sont près de 200 garçons qui ont été peu ou prou Caramels fous, le temps d'un spectacle ou de quelques saisons, sur scène ou en coulisses.

Dans les faits, ils sont en général une trentaine par spectacle qui jouent, suivant les histoires, entre un et sept personnages différents.

Ils font danser les légionnaires dans Il était une fois Tatahouine, chanter les mafieux dans Mamma Rosa, courir les fées dans La Bête au Bois dormant, et virevolter tout un petit séminaire dans leur spectacle culte : Les Aventures de l'archevêque perdu.

Avec La Vie rêvée de Solange et La Revue qui va faire mâle, ils font défiler les vaches folles et swinguer les garçons bouchers. Ils ont pris par les cornes un nouveau genre : la revue musicale, alternant tableaux roses et noirs, pour laisser s'exprimer la midinette qui est en chacun de nous, ou pour dénoncer l'exclusion sous toutes ses formes.

Après La Revue qui va faire mâle, Les Dindes galantes est la dixième création de la compagnie depuis son origine.

Sommaire

Historique

Les Aventures de l’Archevêque perdu

Argument

En route pour Rome où il va être sacré archevêque, un brave prélat fait halte dans un petit séminaire, réputé jusqu’ici pour sa tenue exemplaire.

Hélas, depuis peu, les novices comme le Père Supérieur semblent en proie aux pires démons. Très précisément depuis que le Père supérieur, un peu trop sensible à la jeunesse délinquante, a accepté d’héberger un certain « Jack », ramassé – Dieu sait où – par la trop miséricordieuse Sœur Marie-Louise…

En outre, le bedeau bossu et muet, l’homme à tout faire du séminaire a une dent contre l’Archevêque. Dans ces conditions, le malheureux prélat risque de passer une bien mauvaise nuit…

La Génèse

L'origine des Caramels fous, c'est Choeur Accord. En effet, en 1981, Jurgen Pletsch qui tenait un piano bar qui s'appelait le Piano Zinc rue des Blanc Manteaux eut l'idée de créer une chorale gay dans le style de ce qui se faisait aux Etats-Unis. Le Piano Zinc étant un repère de jeunes gays dont le rêve était de chanter et de monter sur scène, il ne fut pas difficile d'en trouver une dizaine pour participer à ce projet.

Le premier spectacle se passa au Cirque d'hiver avec Nancy Holloway où les garçons de Choeur Accord furent les boys de la star américaine. Première sortie qui immédiatement donna un élan au groupe pour faire d'autres spectacles et se lancer dans des répétitions intensives au Piano Zinc.

Un des spectateurs au cirque d'hiver était Michel Heim... Un habitué du Piano Zinc, Francis Carrier, rejoignit aussi à ce moment le groupe de chanteurs du marais.

Jurgen voulait que la chorale bouge ! Il fut donc décidé de s'adjoindre les compétences d'un professeur de ballet, et les répétitions à l'époque s'articulaient 2 fois par semaine entre le Piano Zinc et le studio du marais.

Dés le départ, la décision de s'auto-financer nécessita la mise en place d'une cotisation pour tous les membres. C'était un effort important mais nécessaire pour pouvoir se payer des cours de danse et la fabrication des premiers costumes.

Les premiers spectacles furent "Chantons Français !" et des extraits de "La Vie Parisienne". A l'époque peu de réécriture des textes mais une mise en scène originale et décalée.

Immédiatement la chorale a trouvé son public. A la mutualité de Paris, le french-cancan d'un groupe de jeunes garçons en bure de moine et jock-strap a enthousiasmé la salle.

Le départ de Jurgen de la chorale fut le premier moment houleux et douloureux. Mais un nouvel élan est donné : la chorale va se transformer en une troupe de comédie musicale. Francis Carrier propose à son amie Nadine Féty de rejoindre la troupe pour définir les chorégraphies et faire travailler la danse. C'est le moment aussi de trouver un nom plus proche de l'esprit de la troupe, et après une recherche difficile, le nom des Caramels Fous est selectionné, dans la foulée l'hymne est composé : la base actuelle des Caramels était créée (84/85).

Pas de banane pour Lady Jane, fut ainsi le premier spectacle construit sous le modèle d'une comédie musicale parodique. Les premiers déplacements à l'étranger (Amsterdam, Cologne) furent un grand succès et l'occasion de se comparer avec les chorales gays européennes qui avaient une tournure beaucoup plus classique que les Caramels.

Les années 1984 à 1990 furent aussi les années où la compagnie fut confrontée au SIDA. Bien que plusieurs de ses membres soient concernés ce mot resta tabou longtemps dans la compagnie, mais la maladie provoqua une hécatombe dans la troupe.

Les Caramels fous participèrent au premier gala de lutte contre le sida organisé au théatre de Paris avec des artistes réellement engagés. Il faut se souvenir qu'en 1984, parler du sida n'était pas facile et ce premier gala, qui ouvrait sur un morceau chanté par Klaus Nomi, mort peu de temps avant du SIDA, était un moment courageux et douloureux.

En 1987, Joël Guilbaud, suite au départ de Francis Carrier pris la présidence de la troupe. Il créa les Amis des Caramels mais ne resta pas très longtemps car touché par la maladie, il devait décéder très rapidement.

Après Pas de banane pour Lady Jane en 1984, La Chose Pourpre du Caire en 1987, et La Dernière Tentation d’Ulysse en 1990, Les Aventures de l’Archevêque perdu est le quatrième spectacle en forme de comédie musicale écrit par Michel Heim et monté par la compagnie des Caramels Fous.

Ce spectacle désormais culte pour les fous des Caramels, fut pourtant créé dans des conditions particulièrement difficiles. En effet, en juin 1990, malgré le succès de la Dernière Tentation d’Ulysse, la compagnie n’avait plus un sous en caisse ; plus grave, les Caramels fous étaient divisés sur les choix à opérer pour l’avenir de la compagnie. A la fin de l’année, après une tentative avortée de réécriture de la Dernière Tentation d’Ulysse et de « professionnalisation » de la troupe, il apparut que le seul moyen de sauver la compagnie était de créer un nouveau spectacle au plus vite. Lorsque cette décision fut prise, les Caramels fous n’étaient guère plus d’une dizaine dont sept seulement avaient participé à la création des spectacles précédents.

Dès janvier 1991, ce petit noyau de Caramels durs se lança à corps perdu dans l’aventure, qu’on ne savait pas encore qu’elle allait être celle de l’Archevêque perdu. L’histoire fut imaginée, les chansons choisies et les textes écrits en quelques semaines : le titre n’était pas encore trouvé que l’on apprenant déjà les chants à plusieurs voix tout en essayant d’intégrer les postulants Caramels plus ou moins doués, dont certains disparaissaient après quelques répétitions. Par chance, la troupe renaissante bénéficiait déjà du soutien de ces professionnels amis que l’on appelle aujourd’hui les Caramels de l’ombre et qui s’investirent plus que jamais dans la création des Aventures de l’Archevêque perdu.

Après bien des craintes et des hésitations, et surtout beaucoup de travail et d’enthousiasme, les premières représentations des « Aventures de l’Archevêque perdu » eurent lieu comme prévu en décembre 1991 au Theatre Dejazet. Joël Guilbaud qui était alors président de la compagnie, malheureusement trop affaibli ne put tenir le rôle de « l’Ange » qui avait été écrit pour lui : il eut cependant la joie s’assister aux premières représentations triomphales des « Aventures de l’Archevêque perdu ».

A la suite du « miracle de la création » qui s’étaient faite en moins d’un an, se produisit le « miracle de la multiplication des Caramels fous ». En effet après les premières représentations plus d’un spectateur eut envie de rejoindre la quinzaine de Caramels fous qu’ils avaient applaudis sur scène ; tant et si bien qu’au début de l’année 1992, la compagnie comptait plus d’une quarantaine de membres, dont une trentaine aillait créer, un an et demi plus tard, Il était une fois Tatahouine.

Il était une fois Tatahouine

Comédie virile et néanmoins musicale

Resume

Il était une fois le désert, un petit prince et un Sultan ;
Il était une fois un mystère, un avion sans pilote dedans ;
Il était une fois la légion, un colonel, un général ;
Il était une fois un boxon, quelques gazelles et un scandale ;
Il était une fois des chansons, airs de Sanson et Dalida
Repris en chœur par les soldats ; Il était une fois l’Opéra
Et cette ville au nom sublime où tout converge et se termine
Il était une fois...
TATAHOUINE

Tatahouine ou le choc des cultures

Deux tendances partageaient l’équipe de création du spectacle qui aurait la lourde tâche de prendre la succession des Aventures de l’Archevêque perdu, le spectacle désormais culte des Caramels Fous.

La première tendance, orientale et poétique, tirait vers l’univers des « Mille et une Nuits » avec une histoire mystérieuse en relation avec une ville mythique d’où personne ne revenait. La chanson concernant cette ville était déjà trouvée (il s’agissait de Youkali) et des paroles déjà écrites par Michel Heim sur la mélodie de Kurt Weil.

La seconde tendance, occidentale et nettement plus prosaïque, ne rêvait que de légionnaires et de sable chaud. Et Michel Heim avait déjà imaginé sur l’air de « Mon Légionnaire » un amour impossible entre un missionnaire et un légionnaire.

Il était une fois Tatahouine naquit donc de l’interpénétration de ces deux tendances avec le Sultan, son Grand Vizir et le prince Abdel pour l’univers des « Mille et Une Nuits » et, pour l’univers des légionnaires, le Général, le Colonel, son aide de camp Maurice et son goût pour le boudin. Cependant, la ville de Youkali a été abandonnée et remplacée par la tristement célèbre Tatahouine, et Shéhérazade s’est retrouvée chanteuse au « Harem’s Bar », le bordel local.

Il semble donc que le prosaïque l’ait finalement emporté sur la poétique et la culture occidentale sur l’orientale, sinon le mystérieux Marcel serait tombé du ciel en tapis et non en raison d’un accident d’avion. Cependant il reste du merveilleux dans ce spectacle, grâce au regard innocent du petit prince Abdel, et beaucoup d’amour et de tendresse entre Robert et Marcelle, et cela reste universel.

Paradoxalement, plus que dans les Aventures de l’Archevêque perdu ou que chez Mamma Rosa, c’est dans l’univers viril et néanmoins musical de Il était une fois Tatahouine que les Caramels Fous ont laissé s’exprimer les sentiments les plus doux.

Mamma Rosa

La comédie spaghetti des Caramels Fous

Depuis que Tony Rosa s’est rangé des voitures, Alfredo Popone règne en maître absolu sur la mafia new-yorkaise. Après le départ de leur parrain, les anciens lieutenants de Rosa ont dû en effet se soumettre ou se démettre.

Les plus arrivistes, comme Winchester Stallone, se sont ralliés à Popone ; les plus rebelles ont été obligés de quitter précipitamment les États-Unis, comme Giaccomo Finocchio, dit Gigi, accusé du meurtre de Harry, l’ancien bras droit de Tony Rosa.

Parallèlement, Popone s’est assuré de la complicité de l’inspecteur Nénesse, quelque peu ripou sur les bords. Mais l’inspecteur Nénesse vient de se voir flanquer comme adjoint le sergent Eliott, une jeune recrue qui joue les incorruptibles.

L’action de Mamma Rosa commence alors que Gigi, ayant fui les États-Unis, débarque en Sicile où il espère retrouver Tony Rosa ; Gigi espère surtout convaincre Tony de rentrer à New York pour régler leur compte à Popone et Stallone, et rétablir enfin la vérité sur le meurtre de Harry…

La Bête au Bois Dormant

Conte de fees chanté et enchanté pour adultes

Il était une fois... Un roi très triste et très gai à la fois ; très triste parce que la reine venait de mourir, mais aussi très gai parce qu’elle venait de lui donner un fils. Le roi le baptisa Henri en souvenir de la reine Henriette. Venues se pencher sur le berceau du Prince, les trois bonnes fées de la forêt décidèrent de doter le petit Henri de toutes les qualités : il aurait « la tête bien faite », « bien pleine », et en plus « tout ce qu’il faut là où il faut » ! Surgit alors la méchante fée Carabosse ! Elle se pencha sur le berceau et jeta un terrible sort : avant d’atteindre l’âge de ses vingt ans, le prince Henri mourrait empoisonné !! Heureusement les trois bonnes fées de la forêt réussirent à conjurer le sort jeté par Carabosse : grâce à elles, le prince Henri ne mourrait pas empoisonné mais s’endormirait simplement jusqu’au jour où un baiser d’amour le réveillerait. De rage, la fée Carabosse riposta à son tour : « Le prince Henri en s’endormant deviendra si laid que personne ne voudra jamais plus le baiser ! » Les trois bonnes fées de la forêt eurent alors l’idée d’un plan pour déjouer la malédiction de Carabosse…

La vie rêvée de Solange

Avant tout ne vous cassez pas la tête et ne cherchez pas qui est Solange : Solange, c’est la midinette qui sommeille en chacun et chacune d’entre nous ! Laissez donc vos soucis au vestiaire et suivez sans crainte la « recette pour un spectacle des Caramels fous » : Prenez une midinette et, sur un plateau de rêves, accommodez-la de différentes façons : avec un fichu sur la tête et un balai O’Cédar entre les mains, elle devient ménagère rêvant d’épouser un richissime armateur grec ; dans une salopette de maçon, elle rêve de devenir championne du monde de football ; dotée d’une coiffure de bigouden, elle ne songe plus qu’à toucher le pompon des marins bretons ; faites-lui enfiler un manteau de vison et la voici travelo rêvant de rencontrer l’amour au Bois de Boulogne. Bref, quel que soit l’accommodement, Solange vous donne goût à la Folie du Bonheur. Pour faire ressortir ce goût, saupoudrez-la de quelques tubes épicés de chez Offenbach, Trénet, Queen, Barbara, Rita Mitsouko et autres grands traiteurs, puis laissez mijoter dans un bain de vapeur : en un peu plus d’une heure et demie, vous obtiendrez une revue ébouriffante, chantée et dansée par trente garçons, aussi folles en vaches que virils en garçons bouchers, et tout aussi monstrueux en ratés du lifting que sexy en footballeurs américains ! Là, vous tiendrez la Vie rêvée de Solange ; alors vous n’aurez plus qu’à vous laisser emporter par ce goût étrange venu d’ailleurs, dans l’univers loufoque et délirant des Caramels fous.


Créations

Comédies musicales

  • 1984 : Pas de Banane pour Lady Jane
  • 1988 : La Chose pourpre du Caire
  • 1990 : La dernière tentation d’Ulysse
  • 1991 : Les Aventures de l’archevêque perdu
  • 1993 : Il était une fois Tatahouine
  • 1995 : Mamma Rosa
  • 1998 : Un zeste of Caramels fous à l’Olympia
  • 1999 : La Bête au bois dormant
  • 2001 : La vie rêvée de Solange
  • 2002 : La revue qui va faire mâle
  • 2005 : Les Dindes galantes
  • 2009 : Madame Mouchabeurre

Récompenses et Nominations

  • Molières
    • Nominations
  • Meilleure compagnie en 2006 pour Les Dindes galantes

Liens externes



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