- Andouillette d'Alençon
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Pour les articles homonymes, voir Andouillette (homonymie).L’andouillette dite d’Alençon, spécialité culinaire de Normandie, se distinguait dans un passé encore proche de la majorité des autres andouillettes (pour la plupart pur porc, à l'exemple de l'andouillette de Troyes) en raison de sa composition à base de fraise de veau[1].
L'épidémie d'encéphalopathie spongiforme bovine, dite maladie de la vache folle, entraîna l'arrêt de cette élaboration : la fraise de veau a été interdite à la consommation lors de l’épizootie d’ESB, comme MRS, matériel à risque spécifié.
Cet interdit n'a pas été remis en question (2009) et sera vraisemblablement maintenu un certain temps au niveau européen, en raison des risque en des pays autres que la France. Peut-être l’andouillette ainsi élaborée ressuscitera-t-elle, mais on ne sait actuellement quelle échéance envisager. Les autres andouillettes préparées avec du veau étaient, entre autres, celles de Cambrai, d’Arras et celles dites « beaujolaises » : elles ont subi le même sort.
La panse de veau, qui n’est pas interdite, permet d’élaborer encore des andouillettes comportant du veau, mais son utilisation n'est pas attestée à Alençon.
Notes
- On dénomme fraise un élément de l’intestin grêle du veau, qui ressemble à la collerette jadis portée autour du cou lorsqu’il a été ouvert, lavé et blanchi, puis raidi à l’eau chaude.
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