- Le Petit Bard
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Le petit Bard est une copropriété unique de 860 logements (848 selon le recensement de 1999) qui a donné son nom à un quartier de l'ouest de Montpellier.
Sommaire
Géographie
Le quartier est situé entre les quartier des Cévennes au nord et de Celleneuve au sud-ouest et dans le canton de Montpellier-7.
Il se trouve à proximité du carrefour où se croisent la route de Lodève et les avenues de contournement ouest de la ville, ainsi que de l'échangeur entre ces avenues et la voie rapide avenue de la Liberté partant du sud du centre-ville pour rejoindre la route nationale N 109 Montpellier-Clermont-l’Hérault (future autoroute A 750).
Trois lignes de bus desservent le quartier : deux relient la gare Saint-Roch au centre de Montpellier au quartier périphérique de La Paillade, la troisième est une ligne qui empruntent les avenues du contournement ouest et nord et permet un accès rapide au quartier des hôpitaux et des facultés.
Classé en zone urbaine sensible depuis 1996, la partie « Le Petit Bard, Pergola » du quartier est également une zone de redynamisation urbaine en raison des difficultés économiques et sociales d'une grande partie de sa population[1]. En 2005, est signée avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine une convention de rénovation urbaine[2].
Histoire
Avant les années 1960, l'espace qu'occupe aujourd'hui Le Petit Bard était principalement de la garrigue[réf. souhaitée].
- Juillet 1962 : c’est dans le contexte de la crise du logement, que le Petit Bard fut construit dans l’urgence[réf. nécessaire]. La résidence du Petit Bard devait offrir 860 logements aux nouveaux venus. Comme nombres d’immeubles bâtis à cette période[Lesquels ?], la résidence fut construite rapidement et avec des matériaux moins coûteux[réf. nécessaire]. Mais ce type de construction devait se révéler plus problématique dans la vie future.
- Années 1970 : les premiers habitants du quartier commencèrent à quitter les lieux[réf. souhaitée]. Certains[Lesquels ?] vendaient leurs appartements pour acheter une maison dans la ville ou dans ses alentours. D’autres louaient le bien qu’ils avaient alors acquis.
- Années 1980 : Devient l'un des rares quartiers de la ville où on trouve encore des habitations à des loyers « abordables ».[réf. souhaitée]
- À partir de 1998, plusieurs syndics se succèdent et pratiquent une gestion chaotique[évasif] : conditions d'habitation délabrées[réf. souhaitée] et prix astronomiques[évasif].
- fin 2001, le syndic du Petit-Bard est en faillite : au moins 3 millions d'euros de déficit[réf. nécessaire]. Une centaine d'habitants portent plainte pour détournements de charges par plusieurs syndics entre 1998 et 2001. L'affaire n'est pas encore réglée à ce jour.
- juin 2004 à la suite d'un incendie[réf. souhaitée] dû à la vétusté[réf. nécessaire] des installations électriques, la mort d'un homme[réf. souhaitée] provoque la colère des habitants qui s'organisent et occupent le gymnase durant tout l'été, soutenus par le MIB et le DAL (avec notamment la venue de José Bové[réf. souhaitée]). Les habitants revendiquent la réhabilitation du quartier.
- 2005 : le financement de la réhabilitation du quartier fait l'objet d'un bras de fer politique[réf. souhaitée] entre Hélène Mandroux-Colas, maire de Montpellier et son prédécesseur, Georges Frêche, président de la communauté d'agglomération Montpellier Agglomération.
Équipements
Le quartier est équipé d'une Maison pour tous (François Villon) en cours de reconstruction et depuis 2005 d'une médiathèque (William Shakespeare). Deux groupes scolaires (Louis Armstrong et Joseph Delteil) accueillent les enfants.
Notes et références
- Atlas des zones urbaines sensibles, site du système d'information géographique du secrétariat d'État chargé de la politique de la ville ; page consultée le 27 octobre 2010.
- Atlas de la rénovation urbaine, site du système d'information géographique du secrétariat d'État chargé de la politique de la ville ; page consultée le 27 octobre 2010.
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