- Hélène Mandroux-Colas
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Hélène Mandroux
Hélène Mandroux-Colas est une femme politique et médecin généraliste française née le 1er décembre 1940 à Montpellier, dont elle est devenue maire en avril 2004 et réélue en 2008[1].
Sommaire
Biographie
Hélène Mandroux a pris le fauteuil de maire de Montpellier en 2004, à la faveur du départ de son prédécesseur Georges Frêche à la présidence de la région Languedoc-Roussillon, ce dernier restant également président de la communauté d'agglomération de Montpellier. Il ne pouvait pas cumuler les deux mandats. Depuis sa désignation comme maire, son nom apparaît comme Hélène Mandroux. en 1968 est anesthésiste- réanimatrice à la clinique du Parc à Castelnau-le-Lez.1975: médecin généraliste à la Paillade.1981: présidente régionale de l'Association des femmes médecins.1982: adhésion au Parti socialiste.
Sa carrière à Montpellier a débuté dans l'équipe municipale de Georges Frêche. Elle est successivement adjointe chargée des finances, puis du personnel municipal, contentieux juridique depuis 1995, et première adjointe depuis 2001. C'est d'ailleurs Georges Frêche qui l'a désignée comme son successeur.[réf. nécessaire] 1997: candidate PS dans la 4e circonscription (Montpellier-Lodève), éliminée au 1er tour avec 17% des voix.2002: candidate PS dans la 4e circonscription: 47% au second tour Depuis son élection par le conseil municipal au poste de maire, Hélène Mandroux poursuit les décisions prises par Georges Frêche qui reste conseiller municipal. Par ailleurs, le transfert de compétences entre la municipalité et la communauté d'agglomération fait que Hélène Mandroux est également présente dans cette assemblée.
Pourtant, sur plusieurs dossiers, Hélène Mandroux se démarque de son prédécesseur[réf. nécessaire] : l'instauration de Quartiers libres, une fête populaire en automne, la réhabilitation du quartier du Petit Bard sur laquelle Hélène Mandroux a engagé la crédibilité de son mandat.
Lors de l'élection présidentielle de 2007, Hélène Mandroux a apporté son soutien à Ségolène Royal.
En novembre 2007, des accusations calomnieuses concernant Hélène Mandroux et Jean-Pierre Grand, député maire de Castelnau-le-Lez ont été faites sur Wikipédia. Les deux élus ont souhaité porter plainte contre l'encyclopédie collaborative. Cette affaire a amené Jean-Pierre Grand « à saisir le Président de l’Assemblée Nationale et le Premier Ministre pour leur demander de renforcer la législation sur la responsabilité pénale des sites internet et des auteurs qui véhiculent de fausses informations dans le seul but de nuire »[2].
Opposée, entre autres, à l'UMP Jacques Domergue lors des élections municipales de mars 2008, elle est réélue, suite à une triangulaire (PS/UMP/Verts), avec 51,88 % des voix[1]. Elle réalise un meilleur score que son prédecesseur Georges Frêche en 2001 (38 %) avec une liste qui rassemble à la fois des candidats estampillés PS/MoDem, PC et divers gauche et sur laquelle l'ancien maire, toujours exclu du PS, figure en 6e position[3].
Rare femme à diriger une ville de plus de 100 000 habitants, Hélène Mandroux a été élue en mai 2008 vice-présidente de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF)[4]. Sur proposition de Michel Destot, président de l'AMGVF, le bureau de l'association a décidé de présenter la candidature d'Hélène Mandroux à Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, pour siéger au sein de l'Observatoire national de la délinquance et de la Commission nationale de la vidéosurveillance[5].
Lors de la préparation du congrès de Reims, Hélène Mandroux soutient d'abord la contribution « La ligne claire » de Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini. Le 19 septembre, elle soutient ouvertement Bertrand Delanoë et François Hollande mais le 26 elle signe la motion de Gérard Collomb (motion soutenue par Ségolène Royal)[6].
Mandats
Mandats en cours
- Maire de Montpellier (élue en avril 2004 et réélue en 2008)
- 1re Vice-présidente de Montpellier Agglomération
- Vice-présidente de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) (élue en mai 2008)
- Présidente de l'Association des villes universitaires de France (élue le 21 octobre 2008 à Lyon)[7]
Anciens mandats
- Conseillère municipale de Montpellier (1983-1995)
- Adjointe au maire de Montpellier (1989-2003)
- déléguée à la Démocratie locale, aux Maisons pour tous et à l'Antigone des associations (1989-1995).
- déléguée aux finances, à l'informatique, à la gestion du personnel municipal, à l'administration générale, aux contentieux et assurances (1995-2001)
- première adjointe au maire, déléguée au personnel municipal, aux finances, à l'administration générale, aux affaires juridiques (contentieux, assurances) et aux questions de défense (2001-2003)
- Conseillère du district puis de la communauté d'agglomération de Montpellier.
- Conseillère régionale du Languedoc-Roussillon (1992-2004)
- Présidente de l'Association française des femmes médecins (AFFM) (1981-1989)
Voir aussi
Références
- ↑ a et b Résultats des élections municipales de 2008, sur le site du ministère de l'Intérieur français, interieur.gouv.fr. Consulté le 30 avril 2008.
- ↑ « Wikipédia en butte à une nouvelle affaire de calomnie », Vnunet.fr, 28 novembre 2007.
- ↑ Hervé Denyons. « Montpellier reste ancrée à gauche », Le Point, 9 mars 2008.
- ↑ [pdf] Nouveau bureau de l'association
- ↑ Jean-Jacques Sarciat. « Hélène Mandroux derrière la caméra ». Montpellierplus, 3 juillet 2008, n° 532, p. 4.
- ↑ De Delanoë à Royal: volte-face du maire de Montpellier, Agence France-Presse, 26 septembre 2008.
- ↑ Montpellier : notre ville, novembre 2008, n° 328, p. 3.
Articles connexes
Liens externes
- Frêche face à la surprise Mandroux, par Jacques Molenat. LEXPRESS.fr du 18 janvier 2007
- Biographie d'Hélène Mandroux
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