- Le Gala des vaches
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Le Gala des vaches Auteur Albert Paraz Genre Journal Pays d'origine France Lieu de parution France Date de parution Novembre 1948 Le Gala des vaches est un livre de l'auteur français Albert Paraz, publié en novembre 1948.
Il s'agit d'un journal tenu du 20 janvier 1947 jusqu'à sa date de publication. Albert Paraz y développe une défense de Céline, alors en résidence surveillée au Danemark et poursuivi par la justice française pour « collaboration ». C'est dans cet ouvrage qu'est publiée pour la première fois La lettre de Céline sur Sartre et l'existentialisme, À l'agité du bocal[1]. Albert Paraz y affirme que « Céline est dans les ennuis parce qu'il se refuse à faire de l'antisémitisme ».
Ce journal contient également des correspondances avec Céline, Jean Paulhan, des inconnu(e)s ; et des anecdotes et souvenirs avec Frédéric Joliot, Picasso, Gide, l'éditeur Denoël, le médecin Camus, Blaise Cendrars, Jacques Prévert, Georges Bernanos, François-René de Chateaubriand, Alphonse Juin, Jean Dubuffet, Marcel Aymé, André Pieyre de Mandiargues, etc.
Sommaire
Jugements choisis
Un éditeur
Une partie du courrier publié par Paraz dans le Gala l'est également dans un recueil de correspondances de Céline, Lettres à Albert Paraz (1947-1957), que les éditions Gallimard évaluent comme un « document de tout premier ordre »[2].
Une actrice
Arletty: « Les gens vont en être en deux. »
Des écrivains
- « Paraz seul, malade et pauvre, s'est payé le culot de prendre la défense de Louis-Ferdinand Céline, de lui redonner la parole en publiant ses admirables lettres du Danemark. Et Paraz en est mort, littérairement mort. Le petit monde atroce des Belles Lettres l'a étouffé. On l'a étiqueté collaborateur — alors qu'il n'avait jamais collaboré — on n'a plus parlé de ses livres, on l'a classé sous-Céline, pornographe, provocateur, fasciste, anarchiste, j'en passe et des plus bêtes...[...] »
- « C'est grâce à Albert Paraz que je suis devenu écrivain. À travers notre correspondance il m'a incité à écrire. »
- « Entrez donc au Gala des vaches, jeunes gens épris de liberté, je vous promets une sacrée surprise. »
- « Il y a tout dans Le Gala, le divertissement, la culture, le ton, l'argot, l'art de dire merde juste au bon moment. »[3].
André Pieyre de Mandiargues à Paraz 31-01-49: « à lire votre Gala il m'était venu quelque irritation contre la figure que vous m'y donnez, quelque tristesse [...] »[4].
Adrien de Meëus à Kate de Porada 20-12-48: « C'est vraiment un chef-d'œuvre [...] »[4].
Blaise Cendrars à Paraz 30-01-49: « [...]pour "the happy few" »[4].
Marcel Aymé à Paraz 09-03-49: « J'ai lu, bien sûr, Le Gala des Vaches qui m'a ravi, ému, retourné »[4].
La presse
- Le Phare-Dimanche, hebdomadaire belge, 30-01-49: compte-rendu signé D d'A [...] probablement André Brissaud
- Le Phare-Dimanche, 06-02-49: deux articulets anonymes intitulés Louis-Ferdinand Céline le clandestin et Paraz tire à boulets rouges". « [...], les journaux français font preuve d'une grande discrétion, [...] »[4]
Notes et références
- Avec une publication simultanée en plaquette chez le jeune typographe Pierre Lanauve de Tartas. Céline, Lettres à Albert Paraz, Gallimard 2009, page 99 note 1.
- Site des éditions Gallimard, Faire "titre", puis "Lettres à Albert Paraz".
- préface à l'édition Balland74 du Gala, extraits
- Aboucaya Jacques, Albert Paraz le rebelle, éditions l'Âge d'Homme 2002, p106sq
Voir aussi
Liens externes
Catégorie :- Livre paru en 1950
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