- Le Cergne
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Le Cergne Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Roanne Canton Belmont-de-la-Loire Code commune 42033 Code postal 42460 Maire
Mandat en coursGeorges Lacote
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Belmont-de-la-Loire Démographie Population 709 hab. (2008) Densité 120 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 476 m — maxi. 787 m Superficie 5,93 km2 Le Cergne est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
La commune se situe à 70 kilomètres de Lyon.
Histoire
Le projet de la commune est né le 8 août 1852 au cours d’une réunion. Le Conseil Général du Rhône a émis un avis favorable le 27 août 1853. Il faudra attendre les démarches faites à Paris par M. Benoît Puillet pour voir la création effective de la commune : le 6 octobre 1857 par arrêté préfectoral. Elle englobait 4 sections des communes de Cours, Sevelinges, Arcinges, et Ecoche.
Liste des Maires :
Julien BONNEVAY 26 avril 1874 -10 janvier 1875 (Intérim assuré par Jean Benoît DUCARRE « adjoint ») Henri BONNEVAY 1875-1881 Jean-Claude ACCARY 1881-1888 Jean-Marie FOUILLAND 1888-1901 François CORGER 1901-1904 Amédée PERRIER 24 mars 1918 -30 novembre 1919 Intérim assuré par Joseph FARGETTON, élu à la place de l'adjoint Victor PUILLET, mobilisé. Victor PUILLET 1919-1925 Claude VAGINAY 1925-1929 Adrien-Maurice PERIER 1929-1941 Jean-Claude MONCORGET 1941-1942 André FOUILLAND 1942-1944 Claudien MONTET1944-1946 René DEMURE 1946-1949 Albert VEZANT du 23 novembre au 22 décembre 1949 Louis VAGINAY 1949-1960 Pierre VAGINAY 1961-1971 Louis VAGINAY 1971-1980 Christian BEAUPERTUIT 1980-1995 André MERCIER 1995 -2001 Georges LACOTE 2001- à ce jour
La paroisse
La particularité du Cergne réside dans le fait de son entité fut d’abord religieuse avant d’être administrative. Ses habitants s’étaient regroupés en paroisse vers 1835. Ils disposaient d’un prêtre, d’une école et également d’une église ou plus exactement d’une chapelle assez vaste pour la célébration du culte. On peut situer son emplacement à l’embranchement de la route d’Ecoche et du chemin de Fontimpe. Il n’en reste aucune trace aujourd’hui.
Le 11 mai 1838, Monsieur Jean Combe, premier Curé du Cergne réunit dans la salle du presbytère, Messieurs Poizat, Fargetton, Chambost, Troncy et Chervier ainsi que le maire de Sevelinges, Monsieur Cherpin pour la création de la Paroisse. Cependant chaque paroissien continue à répondre aux exigences civiles de la commune dont il dépendait.
Cette même année, les habitants décident la construction d’une nouvelle église de style néo-gothique : trois nefs voûtées et deux chapelles latérales. Les travaux s’achèveront en 1856 pour un coût total de 33 000 F. Cette église est celle d’aujourd’hui.
(source : éphéméride M. Dupré)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001, réelu en 2008 Georges Lacote DVD Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 448 475 476 569 650 698 701[2] 709[3] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
La Chapelle de Fatima
Suite à la déroute de l’armée française en juin 1940, vingt enfants du pays (sur une population de 500 habitants) connaîtront la captivité. Le souci de leur santé et de leur retour était dans l’esprit de chacun et particulièrement dans celui de l’Abbé Guyot, curé de la Paroisse. Il demandait de prier avec lui par l’interaction de la Vierge et d’ériger une Chapelle en son honneur pour leurs protections et leurs retours.
Ainsi commencèrent les premiers travaux en 1943 avec la création d’un chemin d’accès. Celui-ci terminé, on entreprit aussitôt le nivellement du pic rocheux et sa transformation en esplanade.
1944 verra le début de la construction de la Chapelle en pierres de la carrière Lauriac de Cours. Ce fut l’œuvre de volontaires bénévoles où l’amitié et la bonne humeur furent la règle. En même temps, un sculpteur de l’école de Rome, M. Arnaud sculpta d’une vierge dans un bloc de Chauvigny. Tous les prisonniers rentrèrent d’Allemagne sains et saufs avant la fin des travaux qui se finirent en 1948. Le 15 août de cette année-là, le cardinal Gerlier la consacra. Elle fut baptisée « Notre Dame de Fatima » (ville du Portugal où la vierge est apparue à trois enfants en 1917. La communauté portugaise du Roannais s’y rassemble tous les 15 mai.).
Un matin de 1952, l’immense croix surplombant la chapelle s’effondra à l’arrière de l’édifice sans le détériorer.
En 1984, M. Vibert, peintre parisien, réalisait gracieusement la fresque derrière l’autel.
Les Amis de la Madone assurent aujourd’hui son entretien et son embellissement. Elle est illuminée et sa silhouette peut être aperçue d’assez loin à la nuit tombée.
Le 15 août 2008, la chapelle fêtera son 70e anniversaire.
(source : Travail de M. Pierre Vaginay)
Personnalités liées à la commune
Benoît PUILLET
Aventurier originaire de Fontimpe, il quitta Le Cergne en 1836 avec une pièce de quarante sous. En 1838, il s’embarqua pour l’île de France (île Maurice) jusqu’en 1841. À Batavia (Jakarta, aujourd’hui en Indonésie), il découvrit un procédé permettant, à peu de frais, de clarifier le suc de la canne à sucre. Son brevet fut à la base de sa fortune. De retour en France, il participa activement au ministère de l’intérieur et aida à la création de notre commune dont il deviendra rapidement le grand bienfaiteur. Il fit construire un château pour sa famille (Château Jalon), finança une partie de la construction de l’église actuelle, le presbytère, et amena l’eau de chez lui jusqu’à la fontaine pour qu’elle serve à l’Église et pour les habitants. Il mourut en 1871.
Marie-Philomène VALENTIN
Née au hameau Fontimpe en 1860, elle est rentrée en religion chez les Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles. Le 20 décembre 1885, elle partit au Japon où elle y mourut en le 28 juillet 1951. En 1926, l’Empereur de Japon lui remis la médaille d’or du Grand mérite et la qualifia de «bienfaitrice de l’humanité ».
Amédée PERIER
L’électrification du Bourg a été permise grâce à Monsieur Amédée PERIER. Il fut maire de la commune du Cergne de 1904 à 1918, date de sa mort, bâtonnier de l’ordre des avocats, conseiller général du canton de Belmont de 1892 à 1904. Le 15 novembre 1908, il donna toutes les autorisations nécessaires à la société L’Energie Electrique du Centre pour l’installation de canalisations aérienne.
Ainsi dès 1909, Le Cergne a été un des premiers villages à jouir de l’éclairage électrique avec Cuinzier et Sevelinges la même année. Arcinges, Belleroche, Saint-Germain-la-Montagne, Belmont et La Gresle durent attendre de 1921 à 1930. C’est Écoche qui fut équipé en dernier, en 1936.Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Loire
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