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Latécoère 631 
Latécoère 631 (n° non défini) - Wharf du Lac de Biscarrosse, vers 1945Rôle Hydravion transatlantique civil, versions transport et ligne Constructeur Pierre-Georges Latécoère Premier vol 4 novembre 1942 Production 10 exemplaires (sans le prototype) Dimensions Longueur 43,46 m Envergure 57,43 m Hauteur 10,10 m Aire alaire 350 m² Masse et capacité d'emport Max. à vide 32,332 t Max. au décollage 75 t Passagers 54 Fret 12 tonnes (possible jusqu'à 25 tonnes) Motorisation Moteurs 6 moteurs Hispano Suiza 12Y-37 de 920cv Puissance unitaire kW
(920 ch)Puissance totale kW
(5520 ch)Performances Vitesse de croisière maximale 304 km/h Vitesse maximale 417 km/h Autonomie 6 000 km avec 8t de fret km Plafond 4 000 m modifier 
Le Latécoère 631 est un hydravion transatlantique civil. Fleuron de l'industrie Latécoère, il fut le plus grand hydravion jamais construit à son époque. Le prototype fut saisi par les allemands pendant l'Occupation, et bombardé par les alliés. Les derniers Latécoère 631 ont été retirés du service en 1955 après la perte des appareils n°7 (compagnie Latécoère, perdu en mer), 6 (compagnie Air France, perdu dans l'Atlantique), 3 (SEMAF, au large du Cap Ferret) et 8 (France-Hydro, au Cameroun).
Sommaire
Accident
Le 1er août 1948 (31 juillet) disparut dans l'océan Atlantique le Latécoère 631-06 "Lionel de Marnier" immatriculé F-BDRC avec à son bord 52 personnes dont 40 passagers. Ce vol devait relier Fort-de-France à Port-Étienne (Mauritanie). Selon les sources, il aurait été perdu à 1200 miles de Dakar. Le garde côte américain Campbell rapporte avoir trouvé des débris le 4 août mais pas de survivants.
Tentative de réhabilitation et désastre définitif
En avril 1950, les Latécoère 631 sont interdits de vol suite à la perte du n°3 appartenant à la SEMAF. Louis Demouveaux, chef-pilote chevronné à la SEMAF et qui avait participé à la fondation de la Compagnie Générale Transatlantique en 1946, quitte la SEMAF, transite par la STA (Société Transatlantique Aérienne) qui opère en A.E.F, puis fonde la société France-Hydro en octobre 1951. En octobre 1954, France-Hydro vient de finir de racheter l'entière flotte des sept Latécoère 631 et elle compte réintroduire en service sa seconde unité sous quelques mois, la fiabilité du modèle semblant définitivement acquise après trois années d'observation et d'exploitation à pleine charge (jusqu'à 75t), de sa première unité, reprise à la SEMAF[1]. Le 11 septembre 1955, les huit membres d'équipage du n°8, dont Louis Demouveaux, trouvent la mort dans le dernier accident d'un Laté-631, à mi-chemin entre Douala et le Lac Léré[2].
Bibliographie
- Jacques Noetinger, L'aviation, une révolution du XXe siècle, NEL, 2005, broché, 414 p. (ISBN 9782723320580)
- (en) Edgar A. Haine, Disaster in the Air, Associated University Presses, 2000, broché, 394 p. (ISBN 0845347772)
Références
- « Les Late en Afrique », dans Aviation Magazine, no 129, 21 avril 1955, p. 13–15.
- « Nos Deuils », dans Les Ailes (Le monde de l'aviation et l'aviation du monde), no 1547, 24 septembre 1955, p. 4.
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