La petite Fadette

La petite Fadette

La Petite Fadette

La petite Fadette (1848-1851) est un roman de George Sand.

Sommaire

Thèmes

Les bessons, la sagette, les barbeau, la vie à la campagne, l'amour.

Personnages principaux

  • Landry(un besson)
  • Sylvinet (le besson de landry)
  • Fadette
  • Le frère de Fadette
  • Les parents Barbeau
  • La grand-mère de Fadettes
  • La Madelon
  • Le père Caillauds
  • Le fils Caillauds

Résumé

À la Cosse, la famille Barbeau, assez aisée, connaît la naissance de deux jumeaux : Sylvain, surnommé Sylvinet, et Landry. Les deux jumeaux grandirent ensemble en se ressemblant.

À l’âge de 14 ans, il fallut séparer les jumeaux pour aider leur père à subvenir aux besoins de la famille. La nouvelle chagrina fort les bessons qui se mirent d’accord que se serait Landry, le plus fort, qui serait placé chez le père Caillaud, de la Priche. Le soir Sylvinet partit le voir tout chagriné qu’il ne l’ait pas prévenu, et il le fut encore plus lorsque son frère, qui en avait pourtant envie, ne le serra pas contre lui à lors de leur retrouvaille.

Le temps passait, Landry s’accoutumait à sa nouvelle situation mais l’ennui et le chagrin de Sylvinet augmentaient si bien qu’un jour il s’enfuit et ne revint pas, ce qui inquiéta Landry qui partit à sa recherche, mais en vain.

Françoise Fadet, une fille laide et mal habillée, vint le taquiner. Françoise était âgée de 13 ans, soit un an de moins que Landry, et on la croyait sorcière. On la surnommait Petite Fadette ou Grelet ou Fanchon. Elle lui indiqua l’endroit où son frère se cachait en échange de la promesse d'obtenir de Landry ce qu’elle voudrait.

Les jumeaux rentrèrent à la maison sans que Landry ne révèle à son frère la peur qu’il lui avait causée. Suite à l’accueil froid de ses parents pour Sylvinet, Landry rentra à la Priche, soucieux de la promesse faite à la Petite Fadette.

Le Grelet, cependant ne vint durant toute la saison réclamer sa récompense à Landry qui, lui, essayait de l’éviter. Un an plus tard, par une nuit sombre, Landry se trompa de chemin et faillit se noyer. La petite Fadette l’aida à retrouver son chemin. Landry, n’étant pas ingrat, la remercia. Fadette lui reprocha de ne l’avoir même pas remerciée de son aide, elle qui ne voulait pas d’argent ni de bien.

Elle exigea de Landry, qui voulait réparer son erreur, de ne danser qu’avec elle pendant la fête du lendemain. Il tint sa promesse de mauvais gré, car il courtisait la Madelon, nièce de son patron. Mais Fanchon, étant sujette de diverses moqueries à cause de ses habits et son allure de gueuse même si elle dansait bien, lui rendit sa parole : il pouvait donc danser avec celle qu’il voudrait.

Landry rentra chez ses parents, et raconta son aventure de la veille à son besson, qui estimait que la petite Fadette lui avait joué un tour de sa sorcellerie pour l’humilier à la danse. Landry rentra le soir même à la Priche, en empruntant, suivant le conseil de Sylvinet, un autre chemin, ne passant pas par la maison de la Petite Fadette. Il entendit tout à coup des gémissements poussés par le Grelet qui pleurait de honte des malheurs qu’elle avait causés à Landry

Landry révéla ses défauts au Grelet. Le Grelet raisonnait de tout son cœur et si bien que Landry en fut charmé et lui conseilla de soigner sa personne. Quand il sut son amour pour son frère et pour la nature, il demanda à avoir son amitié qu’elle lui accorda. Ils ne se rencontrèrent que le dimanche suivant et elle avait accommodé ses vêtements et elle paraissait plus belle que d’habitude. Elle voulait savoir s’il avait reçu le pardon de la Madelon mais il ne s’y intéressait pas, il voulait seulement renforcer son amitié avec Fanchon.

Un an passa et Fanchon, qui n’avait pas changé l’opinion des gens, rencontrait secrètement Landry. Mais ce secret fut brisé par la Madelon qui, tout en restant éloignée de l’affaire, fit savoir dans toute la région l’amitié de Landry et Fanchon. La nouvelle arriva aux parents de Landry qui le grondèrent et lui reprochèrent cette amitié.

La Petite Fadette s’en alla en ville pour se faire une autre vie et revenir plus digne de l’amitié sincère qu’elle avait pour Landry. Sylvinet, égoïste, se réjouissait du départ de la Petite Fadette, mais tombait malade aussitôt que son frère se rapprochait de lui. Alors, il fut décidé d’éloigner les deux bessons, comme l’avait recommandé la mère Sagette, la sage femme qui était présente à leur naissance.

Landry fut donc envoyé auprès du père Caillaud à Arton. Trois mois après le départ de Landry, après six mois d’absence, la petite Fadette revint soigner sa grand-mère qui mourut bientôt en lui laissant une assez grande fortune, dont elle informa le père Barbeau à qui elle demanda de lui compter sa fortune héritée de sa grand-mère qui avait gagné beaucoup mais dépensé très peu, et aussi de la gérer sans que personne n’en sache le propriétaire.

Landry était venu voir sa bien-aimée en cachette, lui présenter ses sympathies et lui demander de guérir l’âme de son besson. La mère Barbeau, demanda aussi, selon le conseil de la tante de la petite Fadette de guérir Sylvinet de sa fièvre, et elle le fit. Suite à des enquêtes secrètes du père Barbeau à Château-Meillant, enquêtes qui étaient très favorables à la petite Fadette, et sachant la sincérité et l’honnêteté de son amour pour Landry, et que celui-ci ne connaissant pas la richesse de sa bien-aimée, il décida de marier Fanchon à son fils Landry.

Cependant, Sylvinet retombait malade et la Petite Fadette entreprit de lui révéler ses défauts en le réprimandant et refit de même le lendemain mais avec douceur. Elle arriva à gagner la confiance et l’amitié de Sylvinet qui consentit au mariage. Le mariage de Landry et Fanchon, qui était maintenant riche, se fit en même temps que celui de sa sœur Nanette et Cadet Caillaud. Le petit Jeanet, vivait tranquillement avec sa sœur. Sylvinet s’engagea dans l’armée pour laisser vivre tranquillement son besson avec Fanchon.

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