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La Robine-sur-Galabre
La Robine-sur-Galabre
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Digne-les-Bains Canton Digne-les-Bains-Est Code Insee abr. 04167 Code postal 04000 Maire
Mandat en coursJean-Marie Reymond
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Trois Vallées Démographie Population 309 hab. (2006) Densité 7 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 646 m — maxi. 1 887 m Superficie 45,91 km² La Robine-sur-Galabre est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Robinois.
Sommaire
Géographie
La commune est traversée par la Galabre, affluent droit du Bès, lui-même affluent droit de la Bléone.
Le village est situé à 750 m d'altitude[1].
Le point culminant est la Grande Cloche de Barles (1887 m).
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1309 (pro parte castrorum Robine), fait l’objet de différentes interprétations :
- selon Charles Rostaing, il vient du provençal Roubina, désignant une montagne schisteuse[2] ;
- Ernest Nègre propose deux hypothèses, tiré de l’occitan roubino : si on reste au premier degré, on a ravine ; si on prend le deuxième sens, le nom du village signifie canal de dérivation[3].
Le nom de Galabre viendrait d'un ancien *Galauara, basé sur la racine hydronymique pré-celtique gal- complétée du double suffixe locatif -au-ar. Des formations similaires se retrouvent dans les noms de la Galèbre (Beaujeu) ou de la Galaure.[réf. nécessaire] Ernest Nègre propose quant à lui une étymologie basé sur un double hydronyme (nom de rivière), tous deux celtiques, *gal et avara[4].
Hameaux
- le Clouet
- le Forest
- la Paroisse
- le Villard
Histoire
La commune est constituée par la fusion en 1973 des communes d’Ainac, de Lambert, de La Robine et de Tanaron[5].
La localité de la Robine est citée au XIIIe siècle ; elle doit doit son nom au sol fait d'un schiste tendre se délitant progressivement ("Roubina" en provençal). Auparavant, le lieu-dit Le Bouisset est cité en 813-814 (in Buxeto[6]).
La seigneurie était aux Barras (XIVe/XVIIe), puis à partir du XVIIIe siècle aux Thoron.
Ainac est citée au XIIIe siècle (Ainacum) : elle se caractérise par un habitat dispersé, la seigneurie appartenait aux Barras, aux Amalric, puis aux Thomassin.
Lambert est citée au XIIIe siècle : Lambert et Ainac formaient une seule paroisse, la seigneurie des Amalric.
Tanaron est cité dans les chartes aux alentours de 1200 : elle était propriété des évêques de Digne qui y avaient un château.
Durant la Révolution, les communes de Tanaron, La Robine et Ainac comptent chacune une société patriotique, créées après la fin de 1792[7], ainsi que celle de Lambert, malgré sa petite taille (environ 80 hab en 1790)[8].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
Fascé d'or et d'azur de six pièces, à un écureuil rampant de sable, brochant sur le tout.[9]Économie
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélu en 2008[10] Jean-Marie Reymond Démographie
Courbe d'évolution démographique de la commune de La Robine de 1793 à 1968 et de La Robine-sur-Galabre depuis 1973
Lieux et monuments
L’église Saint-Pons, au lieu-dit la Paroisse : construite au XIIe siècle, elle succède au XIIIe à l'ancienne église Saint-Vincent[13].
Le grand bâtiment proche de la Robine est un logis seigneurial, construit avant 1750, et appelé localement « château ». Il est construit sur une terrasse rectangulaire, avec un pigeonnier à chaque angle. Une de ses fenêtre possède encore un meneau[14].
À la Robine, la chapelle Saint-Pons, au cimetière, est construite dans un style archaïque campagnard au XVIIe siècle. Elle comporte une nef à deux travées voûtées sous croisées d’ogives. Le chœur est à chevet plat. Les cloches sont logées dans un clocher-mur[15].
À Tanaron, la chapelle Saint-Jean est construite sur une crête aiguë au-dessus de la clue de Barles, assez difficile d’accès. À proximité, se trouvent des vestiges d’une tour de guet[16]. Le village ancien a presque complètement disparu[17]. La cloche de la chapelle de Pudoyer date de 1603 (actuellement à Digne)[18].
À Lambert, l’église possède deux ciboires d’argent signés et datant du XVIIe siècle, classés monuments historiques au titre objet[19]
L’église d’Ainac abrite un tableau de la Sainte Famille, avec saint Jean le Baptiste qui tire la robe de la Vierge Marie[20].
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Lire
Janine Cazères, « La Robine dans la vallée du Galabre », in Chroniques de Haute-Provence no 357, 2006, p 108-165
Sources
Notes
- ↑ Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- ↑ Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 240
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume II : Formations non-romanes ; formations dialectales, § 20789, p 1105
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 1047, p 38
- ↑ a et b EHESS, notice communale de La Robine-sur-Galabre de la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009
- ↑ Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 396
- ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- ↑ Alphand, p 295
- ↑ Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
- ↑ Site de la préfecture des AHP
- ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
- ↑ La Robine-sur-Galabre sur le site de l'Insee
- ↑ Janine Cazères, « La Robine dans la vallée du Galabre », in Chroniques de Haute-Provence no 357, 2006, p 110
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 261-262
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 189
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 147
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 339
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 529
- ↑ Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 2 décembre 2008
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 482
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