- La Pie Qui Chante
-
La Pie qui Chante
Logo de La Pie Qui ChanteCréation 1925[1] Dates clés 1998, rachat par le groupe Cadbury Schweppes Fondateur(s) Georges Cornillot Personnages clés Émile Cornillot, fondateur de la Confiserie Franco-Russe ayant précédé La Pie qui Chante Slogan(s) « La Pie qui Chante, un goût qui enchante » Siège social Lille
FranceActivité(s) confiserie Produit(s) bonbons Société mère Cadbury Schweppes France Site Web Cadbury France modifier La Pie qui Chante est une entreprise de confiserie française, qui a été rachetée en 1998 par le groupe Cadbury Schweppes.
La Pie qui Chante a été créée en 1925, et a notamment commercialisé les bonbons Mi-cho-ko à partir de 1936 et Pimousse en 1982.
Histoire
En 1860, Emile Cornillot crée une confiserie artisanale, rue Colbert, à Lille, spécialisée dans les bonbons fourrés. La qualité des ses bonbons et la régularité de leur fabrication font qu'en 1885, il s'installe dans des locaux plus spacieux rue de l'Hôpital militaire.
Son fils, Louis Cornillot, tire profit de la popularité dont jouit la Russie en France -l'alliance franco-russe est signée en 1893- et commercialise ses produits sous la marque Francorusse. Une usine et un second magasin sont ouverts rue de Paris, en 1901.
Au décès de Louis Cornillot, son fils, Georges, alors âgé de 19 ans, prend la succession de son père. Désirant se diversifier, il acquiert, en 1925, La Pie qui Chante, une confiserie marseillaise produisant les caramels Galéjades. En 1927, dans un contexte marqué par la peur du bolchevik, il choisit le nom La Pie qui Chante, avec une pie pour logo, pour désigner toute sa production.
Suite à la construction de l'hôtel de ville de Lille, la famille Cornillot est expropriée de la rue de Paris. En 1933, elle s'installe à Wattignies dans une usine moderne. L'affaire de Marseille est fermée.
De septembre 1939 à mai 1940, l'usine sert de dépôt militaire aux Anglais. Par la suite, des femmes de prisonniers continuent de produire des friandises fraîches (dattes, figues) jusqu'à la fin de la guerre. En 1943 se crée un club de loisirs : le futur centre social Promesses.
En 1955, un réseau national de vente est mis sur pied. Des publicités à la radio et dans la presse assurent la notoriété de la marque. En 1960, l'entreprise reçoit le diplôme Prestige de la France.
De 1959 à 1965, sous l'impulsion de Pierre Cornillot, fils de Georges, La Pie qui Chante prend des mesures salariales inédites : suppression du pointage, mensualisation, intégration des primes. Il y règne un climat familial exemplaire.
En 1965, La Pie qui Chante et les confiseries régionales KBO, Mob's, Fémina et Clausse rejoignent le groupe Générale Alimentaire sous la marque La Pie qui Chante. La société Delespaul-Havez, déjà implantée dans le groupe, fusionne avec la Pie qui Chante en 1972. Après 113 ans de présence, la famille Cornillot se retire.
De 1973 à 2003, l'histoire des regroupements et des fusions se poursuit. La Générale Alimentaire entre dans le groupe Générale Occidentale qui la cède au groupe BSN (devenu Danone en 1994). Au sein de ce dernier, elle devient Vandamme - Pie qui Chante SA. En 1997, l'entreprise est vendue au groupe Cadbury.
L'usine de Wattignies ferme en 2003. Une partie de la production est transférée à Marcq-en-Baroeul. Cependant, la marque La Pie qui Chante continue de prospérer avec Cadbury France.
Notes et références
Ressources externes
- Soazick Carré et Jean Watin-Augouard, « Saga La Pie qui Chante » sur http://www.prodimarques.com/, juillet 1995. Consulté le 15 août 2008
- Portail des entreprises
- Portail de Lille Métropole
Catégorie : Marque de confiserie
Wikimedia Foundation. 2010.