- L'Étoile (Jura)
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L'Étoile Administration Pays France Région Franche-Comté Département Jura Arrondissement Lons-le-Saunier Canton Lons-le-Saunier-Nord Code commune 39217 Code postal 39570 Maire
Mandat en coursChristian Breniaux
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du bassin lédonien Démographie Population 563 hab. (2006) Densité 92 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 235 m — maxi. 424 m Superficie 6,13 km2 L'Étoile est une commune française, située dans le département du Jura et la région Franche-Comté. Le village est réputé pour ses vins en Franche-Comté et dans une moindre mesure dans le reste de la France. Le travail de la vigne est la principale activité de cette jolie bourgade avec ses vieilles maisons vigneronnes, ses trois châteaux et ses lavoirs.
Sommaire
Géographie
L’Étoile est situé à 230 m d’altitude à 5 km de la préfecture du Jura, Lons-le-Saunier.
Communes limitrophes
Histoire
Le nom du village viendrait soit des cinq collines qui entourent le village, autrefois toutes surmontées d’un château ; ou alors des petits fossiles en forme d’étoiles datant de l’ère secondaire, que l’on peut trouver au pied des vignes du village.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 mars 2015 Christian Breniaux mars 2001 mars 2008 André Odobert Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 340 347 419 469 512 581 563 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Le prieuré de l’étoile
Quand on remonte la rue de Vallière, en direction de l’église, on peut admirer une magnifique demeure appelée « Le prieuré ». Cette maison date probablement de la fin du XVIIe siècle, mais c’est le 18 juin 1793 que le Sieur Jean-Louis Combette (Négociant, habitant à Lons le Saunier) achète la ferme « prieurale de l’étoile » pour 10100 livres lors de la vente aux enchères des biens nationaux. A cette époque dans familles logent dans la maison. Initialement (au XVIIe siècle), la demeure comprenait trois corps : Au nord, l’habitation ; au centre, la grange et au sud, l’étable. Au XIXe siècle (avant 1820) le propriétaire fit construire un escalier central qui enjambait le four, puis deux chambres de bonne et une cuisine à l’étage ; enfin une troisième chambre sur la grange. C’est en 1990 que Jack Thibaud acquiert la propriété et entreprend des travaux de grande envergure. La maison est maintenant adaptée aux normes de confort d’aujourd’hui. La maison retrouve une nouvelle jeunesse et les trois volumes de sa première construction.
Le MontceauLe Montceau est une vaste bâtisse qui date de 1680. Elle est en forme de U est close par un porche large et un porche en bois. Il semblerait qu’elle fut autrefois un ancien couvent probablement attaché au prieuré. La cave, placée à l’ouest, abritait une chapelle qui porte encore 2 pieds de statues dédiées à Saint « Vernini ». Le puits installé dans la cour fut en service jusqu’après la guerre. Au début du siècle, cette maison appartenait à une famille de marchand de vin, gros propriétaire terrien qui possédait plusieurs fermes dans le Haut-Jura. La propriété de 3,5 hectares dont deux de vigne était exploitée par le grand-père paternel.
Le domaine de MontbourgeauCette propriété située à quelques centaines de mètres du carrefour Quintigny/Ruffey est composée de trois bâtiments qui datent de deux cents ans au moins. La maison d’habitation est une maison vigneronne : Les caves voutées constituent le sous sol des bâtiments et on prétend qu’elle appartenait autrefois au régisseur du château de Montbourgeau.
Le second édifice, lui aussi sur une cave voutée, abritait à l’époque une grange, une écurie et un petit logement ; aujourd’hui on y trouve deux caves de vieillissements et à l’extrémité Est, la partie cuverie. Enfin, le troisième bâtiment qui fut à l’origine un garage et la scellerie est devenu une salle d’accueil pour la clientèle et la cave d’expédition. Actuellement, il a fait l’objet de transformation et verra prochainement l’installation d’un bureau.
La propriété a été achetée en 1920 par Victor Gros originaire de Lons le Saunier. A cette époque, la maison ne possédait ni eau, ni électricité. Au fil des années, des aménagements de confort furent apportés, tel le chauffage central vers 1970. En 1956, Jean Gros épouse Christiane Dagand et reprend l’exploitation familiale qu’avait crée son père.
Ils poursuivent ensemble l’exploitation viticole et agricole avec une production laitière et des bêtes d’élevage qui venaient aider au développement viticole. En 1986, Nicole Gros, fille de Jean Gros et son mari Marc Deriaux reprennent l’exploitation du domaine, donnant un nouvel essor à la vigne qui compte actuellement 10 hectares.
Depuis la mort de son mari, Nicole Deriaux gère seule cette exploitation. pour l'anecdote, à l’entrée de la propriété, on peut remarquer une sculpture représentant la taille de la vigne érigée par Mr Georges Kliermann.
Le Château de MontbourgeauCette propriété, qui est en fait une gentilhommière, de plus de 13 hectares, moitié prés, moitié forêt, s’étend entre la route de Quintigny et la route de Ruffey. Son origine exacte et sa construction primitive ne sont pas connues, sans doute une ferme transformée en pavillon de chasse au XVIIIe siècle. Replantées en 1899 et 1900 après le phylloxéra, puis arrachées petit à petit, les vignes qui occupaient autrefois une bonne partie du parc, ont disparu ; il y reste quelques beaux arbres, comme le Hêtre pourpre et le cèdre du Liban. Par la suite, la maison s’est transformée en une sorte de maison de vacances. Depuis 1954, le Dr Delamarche à rénové au fur et à mesure toits, charpentes, murs et même le mobilier. En 1968, il redonnait vie à la chapelle en la refaisant entièrement. Depuis, il poursuit les travaux pour conserver les bâtiments.
Le château de PersangesLe fief de Persanges est une vaste demeure très bien exposée qui date de 1810 pour la partie centrale du château, complété en 1845 par les deux ailes et la cave. La propriété fut vendue une première fois en 1890 puis une seconde en 1905.. A cette époque, elle comprenait 26 hectares de bois et 4 hectares de vigne. A ce jour, aucune transformation notable n’a été entrepris, mais l’entretien du château à obliger certains de ces propriétaires à vendre plusieurs hectares de forêt et de vigne. Maintenant, le fief sert d’exploitation viticole. L’ancienne cave est utilisée pour le vieillissement du vin ainsi que la cuverie, situé juste au dessus.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune du département du Jura
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