- Kumak
-
Kumak
kumak
nêlêmwa, nixumwakParlée en Nouvelle-Calédonie Région Province Nord Nombre de locuteurs 1 827 (1996) Classification par famille - Langues austronésiennes
- langues malayo-polynésiennes
- langues malayo-polynésiennes centrales-orientales
- langues malayo-polynésiennes orientales
- Langues océaniques
- Langues océaniques centrales-orientales
- Langues océaniques éloignées
- Langues néo-calédoniennes
- Langues du groupe Nord
- Langues néo-calédoniennes
- Langues océaniques éloignées
- Langues océaniques centrales-orientales
- Langues océaniques
- langues malayo-polynésiennes orientales
- langues malayo-polynésiennes centrales-orientales
- langues malayo-polynésiennes
(Dérivée de la classification SIL) Statut officiel Régi par Académie des langues kanak Codes de langue IETF (en) nee ISO/DIS 639-3 nee SIL nee modifier Le kumak (ou fwa kumak) est une langue kanak parlée au Nord de la Grande Terre (Nouvelle-Calédonie) par 1 827 locuteurs (recensement de 1996), dont 663 en dehors de la zone traditionnelle d'implantation qui correspond à la région de Koumac et de Poum en Nouvelle-Calédonie. Il est classé dans la branche océanienne des langues austronésiennes.
Sommaire
Nêlêmwa et nixumwak
Il regroupe en vérité deux variantes dialectales, dont les divergences sont essentiellement d’ordre phonologique et lexical : le nêlêmwa parlé dans le district de Nénémas (à l'ouest, à l'extrémité nord et dans les îlots côtiers dépendant de la commune de Poum), et le nixumwak répandu dans la région de Koumac. Ces deux dialectes, comme la langue nyelâyu voisine, possèdent des classificateurs possessifs et numériques.
Études linguistiques et transcription écrite
Les deux dialectes du kumak ont d'abord été décris par Maurice Leenhardt en 1946 (sous le nom de nenema et kumak) puis par André-Georges Haudricourt en 1963. Plus récemment, le nêlêmwa a été décrit de manière plus précise par Isabelle Bril, linguiste au LACITO du CNRS, sous la forme d'un dictionnaire (Bril 2000) et d'une grammaire (Bril 2002).
Les deux dialectes ne disposent d'une réelle norme d'écriture que depuis 1990, élaborée par le Comité linguistique des Nenema et le linguiste S. Schooling puis reprise par Isabelle Bril dans ses travaux. Grâce à cela, une poésie en nixumwak et trois en nêlêmwa ont été publiées dans le recueil Wanir Walepane (éd. Aux Vents des îles, 1993, respectivement aux pages 218, 96, 112 et 224), et un conte nixumwak dans Contes et légendes océaniens publié sous la direction de Léonard Sam (Collection Langues canaques no 18. Vice-Rectorat, Mission Langues et cultures régionales, Centre de documentation pédagogique). Une traduction de la Bible en nêlêmwa est en cours.
De plus, un CD-ROM réalisé par Isabelle Bril pour le Centre Culturel Tjibaou regroupe une heure de traditions orales en nêlêmwa sous le nom de Contes de l’Extrême-Nord de la Nouvelle-Calédonie.
Bibliographie
- Leenhardt, M.. 1946. Langues et dialectes de l’Austro-Mélanésie. Travaux et Mémoires de l’Institut de l’Ethnologie 46. Paris : Musée de l’Homme.
- Haudricourt, A. G. 1963. La langue des Nenemas et des Nigoumak. Te Reo Monographs. Auckland: Linguistic Society of New Zealand.
- Bril Isabelle, 2000, Dictionnaire nêlêmwa - nixumwak - français - anglais, avec introduction grammaticale et lexiques. Paris : Peeters. 523p.
- Bril Isabelle, 2002, Le nêlêmwa (Nouvelle-Calédonie): Analyse syntaxique et sémantique, Collection Langues et Cultures du Pacifique 16. Société des Études Linguistiques et Anthropologiques de France 403. Paris: Peeters.
Lien interne
Liens externes
- (fr) Fiches du Nêlêmwa et nixumwak, Corpus de la Parole
- (fr) Informations sur le kumak (nêlêmwa, nixumwak), avec une bibliographie détaillée et 14 enregistrements sonores à écouter (site du LACITO).
- (en) Brève présentation de la langue nêlêmwa (site du LACITO).
Catégories : Inventaire de langues | Langue de Nouvelle-Calédonie | Langue kanak - Langues austronésiennes
Wikimedia Foundation. 2010.