- Koenigsmark (roman)
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Kœnigsmark (roman)
Pour les articles homonymes, voir Kœnigsmark.Kœnigsmark est le premier roman de Pierre Benoit, paru en 1918. Devenu un best seller de l’édition français (999 000 exemplaires vendus dont 870 000 en Livre de Poche, chiffres arrêtés au début du XXIe siècle[1]), il a véritablement lancé l’écrivain, qui deviendra romancier prolifique et académicien. L’ouvrage aurait raté de peu le prix Goncourt[2]. Il a été choisi en 1953 pour devenir le premier ouvrage de la collection du Livre de Poche[3].
Le roman Kœnigsmark a également donné lieu à plusieurs adaptations cinématographiques (au moins trois, en 1923, 1935 et 1953).
Sommaire
L’histoire
L’histoire est celle de l’amour d’un jeune professeur français, Raoul Vignerte, pour une princesse allemande, Aurore de Lautenbourg-Detmold.
En 1912, Aurore, originaire des steppes russes, épouse le grand-duc Rodolphe de Lautenbourg, héritier d’une petite principauté allemande. Mais celui-ci meurt mystérieusement à l’occasion d’une mission en Afrique.
Vers 1913, Raoul Vignerte arrive au palais en tant que précepteur du fils du grand-duc Frédéric de Lautenberg, beau-frère d’Aurore, qui désire le pouvoir. Vignerte va s’éprendre de la fascinante Aurore, qui semble apprécier sa compagnie autant que celle de sa dame de compagnie, Mélusine.
À l’intrigue amoureuse, s’ajoute celle, politique et policière, de la disparition de Rodolphe. Au moment où tout semble se dénouer, été 1914, la guerre éclate entre la France et l’Allemagne.
Anecdotes
- Le personnage d'Aurore est probablement inspiré, au moins pour son nom, de Marie-Aurore de Königsmarck.
- La conclusion du roman est inspirée de la fin de Salammbô de Gustave Flaubert :
« Ainsi mourut, le 31 octobre 1914, le lieutenant Vignerte, pour avoir aimé la grande-duchesse Aurore de Lautenbourg-Detmold » (Kœnigsmark)
« Ainsi mourut la fille d'Hamilcar pour avoir touché au manteau de Tanit » (Salammbô)
Adaptations cinématographiques
- Kœnigsmark, de Léonce Perret (1923).
- Kœnigsmark, de Maurice Tourneur (1935).
- Kœnigsmark, de Solange Térac (1953).
- Kœnigsmark, de Jean Kerchbron (1968).
Notes
- ↑ Quid 2005, pages 528-529.
- ↑ Edmond Jouve et Charles Saint-Prot, « Pierre Benoit (1886-1962) », in coll. « Pierre Benoit témoin de son temps », Albin Michel, Paris, 1991, p.20. Le prix sera finalement attribué à Georges Duhamel pour Civilisation.
- ↑ Histoire du Livre de Poche sur le site du Livre de Poche
Liens externes
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