Klestil

Klestil

Thomas Klestil

Thomas Klestil
10e Président de la République d'Autriche
Thomas Klestil.jpg
Thomas Klestil

Actuellement en fonction
Mandat
8 juillet 1992 - 6 juillet 2004
Depuis le 8 juillet 1992
{{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}}
{{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}}
{{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}}
Élu(e) le 1992
Parti politique Parti populaire (ÖVP)
République IIe République
Chancelier(s) Franz Vranitzky
Viktor Klima
Wolfgang Schüssel
Prédécesseur Kurt Waldheim
Successeur Heinz Fischer (après un intérim de deux jours assuré par le président du Parlement fédéral Andreas Khol)
Élu(e) le {{{élection2}}}
Élu(e) le {{{élection3}}}
Élu(e) le {{{élection4}}}

Autres fonctions
{{{fonction1}}}
Mandat
{{{début fonction1}}} - {{{fin fonction1}}}
Président {{{président1}}}
Président de la République {{{président de la république1}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}}
Monarque {{{monarque1}}}
Gouverneur général {{{gouverneur1}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil1}}}
Premier ministre {{{premier ministre1}}}
Chancelier {{{chancelier1}}}
Gouvernement {{{gouvernement1}}}

{{{fonction2}}}
Mandat
{{{début fonction2}}} - {{{fin fonction2}}}
Président {{{président2}}}
Président de la République {{{président de la république2}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat2}}}
Monarque {{{monarque2}}}
Gouverneur général {{{gouverneur2}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil2}}}
Premier ministre {{{premier ministre2}}}
Chancelier {{{chancelier2}}}
Gouvernement {{{gouvernement2}}}

{{{fonction3}}}
Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}
Président {{{président3}}}
Président de la République {{{président de la république3}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}}
Monarque {{{monarque3}}}
Gouverneur général {{{gouverneur3}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil3}}}
Premier ministre {{{premier ministre3}}}
Chancelier {{{chancelier3}}}
Gouvernement {{{gouvernement3}}}

{{{fonction4}}}
Mandat
{{{début fonction4}}} - {{{fin fonction4}}}
Président {{{président4}}}
Président de la République {{{président de la république4}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat4}}}
Monarque {{{monarque4}}}
Gouverneur général {{{gouverneur4}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil4}}}
Premier ministre {{{premier ministre4}}}
Chancelier {{{chancelier4}}}
Gouvernement {{{gouvernement4}}}

{{{fonction5}}}
Mandat
{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}
Président {{{président5}}}
Président de la République {{{président de la république5}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}}
Monarque {{{monarque5}}}
Gouverneur général {{{gouverneur5}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil5}}}
Premier ministre {{{premier ministre5}}}
Chancelier {{{chancelier5}}}
Gouvernement {{{gouvernement5}}}

{{{fonction6}}}
Mandat
{{{début fonction6}}} - {{{fin fonction6}}}
Président {{{président6}}}
Président de la République {{{président de la république6}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat6}}}
Monarque {{{monarque6}}}
Gouverneur général {{{gouverneur6}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil6}}}
Premier ministre {{{premier ministre6}}}
Chancelier {{{chancelier6}}}
Gouvernement {{{gouvernement6}}}

{{{fonction7}}}
Mandat
{{{début fonction7}}} - {{{fin fonction7}}}
Président {{{président7}}}
Président de la République {{{président de la république7}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat7}}}
Monarque {{{monarque7}}}
Gouverneur général {{{gouverneur7}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil7}}}
Premier ministre {{{premier ministre7}}}
Chancelier {{{chancelier7}}}
Gouvernement {{{gouvernement7}}}

{{{fonction8}}}
Mandat
{{{début fonction8}}} - {{{fin fonction8}}}
Président {{{président8}}}
Président de la République {{{président de la république8}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat8}}}
Monarque {{{monarque8}}}
Gouverneur général {{{gouverneur8}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil8}}}
Premier ministre {{{premier ministre8}}}
Chancelier {{{chancelier8}}}
Gouvernement {{{gouvernement8}}}

{{{fonction9}}}
Mandat
{{{début fonction9}}} - {{{fin fonction9}}}
Président {{{président9}}}
Président de la République {{{président de la république9}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat9}}}
Monarque {{{monarque9}}}
Gouverneur général {{{gouverneur9}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil9}}}
Premier ministre {{{premier ministre9}}}
Chancelier {{{chancelier9}}}
Gouvernement {{{gouvernement9}}}

{{{fonction10}}}
Mandat
{{{début fonction10}}} - {{{fin fonction10}}}
Président {{{président10}}}
Président de la République {{{président de la république10}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat10}}}
Monarque {{{monarque10}}}
Gouverneur général {{{gouverneur10}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil10}}}
Premier ministre {{{premier ministre10}}}
Chancelier {{{chancelier10}}}
Gouvernement {{{gouvernement10}}}

{{{fonction11}}}
Mandat
{{{début fonction11}}} - {{{fin fonction11}}}
Président {{{président11}}}
Président de la République {{{président de la république11}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat11}}}
Monarque {{{monarque11}}}
Gouverneur général {{{gouverneur11}}}
Président(s) du
Conseil
{{{président du conseil11}}}
Premier ministre {{{premier ministre11}}}
Chancelier {{{chancelier11}}}
Gouvernement {{{gouvernement11}}}

Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 9 octobre 1938
Flag of Austria.svg Vienne, Autriche
Décès 6 juillet 2004
Flag of Austria.svg Vienne, Autriche
Nature du décès {{{nature}}}
Nationalité autrichienne
Conjoint(s) Edith Wielander
Margot Löffler
Enfant(s) {{{enfants}}}
Diplômé Université de Vienne
Profession Diplomate
Occupations {{{occupation}}}
Résidence(s) {{{résidence}}}
Religion
Signature {{{signature}}}

Austria Bundesadler.svg
Président de la République d’Autriche

Thomas Klestil (né le 4 novembre 1932 à Vienne, mort le 6 juillet 2004) fut un diplomate et homme politique autrichien. Il a été élu le président fédéral (Bundespräsident) en 1992 (56,9% des voix exprimées ; réélection en 1998). Son deuxième – et dernier – mandat devait se terminer le 8 juillet 2004, mais il mourut subitement deux jours plus tôt.

Né dans une famille ouvrière – son père travaillait pour le tramway, Klestil était étudiant à Landstraße où il s’est lié d'amitié avec Joe Zawinul, le célèbre musicien. Il étudia les sciences économiques à Vienne et il obtint son doctorat en 1957. Après être devenu fonctionnaire, il travailla en Autriche et à l’étranger, notamment pour l’OCDE. Il entama alors une carrière diplomatique, profitant de sa parfaite maîtrise de l'anglais. Consul général à Los Angeles, il devint ensuite, de 1978 à 1982 l'ambassadeur d'Autriche à l’ONU et, plus tard, l’ambassadeur aux États-Unis (1982-1987) où il réussit à nouer d'excellents rapports avec le gouvernement de Ronald Reagan. De 1987 à son élection comme président, il fut secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.

Après avoir été choisi par le parti du peuple autrichien (ÖVP, chrétiens conservateurs) pour la présidence, à la surprise de tout le monde, il est élu comme président et succède à Kurt Waldheim le 8 juillet 1992. Il se lance alors dans une présidence « active » comme il l'avait promis pendant la campagne électorale qui s'était déroulé sous le slogan Le pouvoir a besoin d'un contrôle (« Macht braucht Kontrolle »).

Il voyage chez ses homologues étrangers pour faire oublier la triste « affaire Waldheim » (sur le passé du président précédent dans l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale). À partir de 1993, il réunit les chefs d'État de toute l'Europe centrale. En novembre 1994, il est le premier président autrichien à visiter officiellement Israël. Lors d'un discours à la Knesset, Thomas Klestil est le premier chef d'État autrichien à reconnaître la pleine responsabilité de son pays, pourtant annexé, dans les atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1994, lors des négociations pour l'adhésion de son pays à l'Union européenne, un premier conflit sérieux avec le gouvernement de Franz Vranitzky éclate : Klestil voudrait lui-même signer le traité d'adhésion à la place du chancelier et être dorénavant le représentant officiel de son pays lors des sommets de l'Union. Ses tentatives de s'arroger des pouvoirs comparables à ceux du président français sont très mal vues par le gouvernement qui réussit à faire céder le président.

La même année survient la séparation de Klestil de son épouse Edith avec qui il a trois enfants adultes. Cette nouvelle est annoncée par le président lui-même dans un tabloïd, après quoi le public apprend que le chef d'État a une maîtresse depuis des années déjà - fait inouï en Autriche, pays marqué par une morale catholique encore intransigeante. Comme, en outre, pendant la campagne électorale, Klestil avait exalté les valeurs traditionnelles de la famille intacte, cette nouvelle lui fait perdre, et de manière durable, une bonne partie du soutien de son électorat catholique conservateur.

En 1998, Klestil est néanmoins triomphalement réélu pour un second mandat de six ans avec plus de 63 % des suffrages exprimés. Le parti socialiste ne lui avait pas opposé de candidat alors que les conservateurs camouflaient leur embarras avec le président sous un comité de soutien réunissant des personnages de différents partis.

Après sa réélection, l'antagonisme entre Klestil et son parti ne fait que s'amplifier. Lors des élections législatives d'octobre 1999, le parti chrétien-conservateur de Wolfgang Schüssel subit une lourde défaite au profit du parti « libéral », mais en vérité populiste ultranationaliste FPÖ de Jörg Haider qui arrive en deuxième position après les socialistes. Alors, le président Klestil souhaite ouvertement que la coalition sortante des socialistes et des conservateurs soit renouvelée parce qu'il ne supporte pas l'arrivée au pouvoir de Haider dont il connaît l'image catastrophique à l'étranger et qui, de surcroît, vient d'élogier des anciens membres de la SS.

Malgré l'opposition acharnée du président - et derrière son dos -, Wolfgang Schüssel rompt avec les coutumes constitutionnelles autrichiennes selon lesquelles seulement un personnage désigné par le chef de l'état forme un gouvernement. Il réussit à faire une alliance avec Haider et présente à Klestil un gouvernement disposant d'une majorité parlementaire.

Comme Klestil se rend compte de ce qu'il plongerait le pays dans une crise politique sans précédent s'il n'acceptait pas ce gouvernement ou s'il se démissionnait, il finit par se résigner aux faits.

En guise d'assurance et en signe de protestation, il biffe deux candidats libéraux de la liste des ministres, qu'il juge indignes d'un tel poste (l'un d'entre eux ayant menacé le chef de l'état de lui « casser la gueule »). En outre, il fait signer à Schüssel et à Haider un préambule au programme gouvernemental comme quoi le gouvernement d'un état démocratique devait s'engager à respecter la démocratie et les droits de l'homme.

Lors de la cérémonie pendant laquelle le gouvernement prête serment, Thomas Klestil montre son opposition et son dégoût par un visage glacial. Plusieurs membres de parti du peuple autrichien (PPA) l'accusent par la suite d'avoir incité les sanctions des autres membres de l'Union européenne contre ce gouvernement. Ce conflit est accompagné d'une bagarre continue, émanant de motifs personnels, du président et de sa nouvelle femme, la diplomate Margot Klestil-Löffler, avec la ministre des affaires étrangères, Mme Benita Ferrero-Waldner.

Suite à ces événements, devant l'avalanche de diffamations de ses anciens amis politiques, et comme son état de santé ne cesse de se détériorer après une grave crise due à une infection pulmonaire, en 1996, Klestil se retire de plus en plus du public pour se concentrer davantage aux visites officielles qui se révèlent fort propices à l'économie autrichienne.

Le 5 juillet 2004, trois jours avant de quitter son poste, il est victime d'une crise cardiaque. Il meurt le 6 juillet à 22 heures 33 (heure locale) à l’Allgemeines Krankenhaus (l’hôpital général) de Vienne.

Lors des funérailles célébrées le 10 juillet, l'affluence sans précédent de chefs d'état (dont Vladimir Poutine ainsi que tous les présidents d'Europe centrale) témoigne, un peu à la surprise du public autrichien, de la réputation de son président vilipendé dans son propre pays.

Ce document provient de « Thomas Klestil ».

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Klestil de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Klestil — Amtszeit 8. Juli 1992 6. Juli 2004 Vorgänger Kurt Waldheim Nachfolger Heinz Fischer Geburtsdatum 4. November …   Deutsch Wikipedia

  • Klestil — Klẹstil,   Thomas, österreichischer Diplomat und Politiker, * Wien 4. 11. 1932; Diplomkaufmann, 1966 69 im Bundeskanzleramt tätig, 1969 74 Generalkonsul in Los Angeles (Calif.), leitete 1974 78 im Außenministerium die Abteilung für… …   Universal-Lexikon

  • Klestil — /ˈklɛstɪl/ (say klestil) noun Thomas, 1932–2004, Austrian diplomat; president of Austria 1992–2004 …  

  • Klestil (Begriffsklärung) — Klestil ist der Familienname folgender Personen: Edith Klestil (1932–2011), Gattin des österreichischen Diplomaten und Politikers Thomas Klestil Thomas Klestil (1932–2004), österreichischer Diplomat und Bundespräsident Margot Klestil Löffler (*… …   Deutsch Wikipedia

  • Klestil, Thomas — (1932–2004)    When Kurt Waldheim decided not to seek a second term as president of the Austrian Republic in 1992, the Austrian People’s Party called upon Thomas Klestil, the secretary general of the Foreign Office, to run for the office. A… …   Historical dictionary of Austria

  • Klestil, Thomas — ▪ 2005       Austrian diplomat and politician (b. Nov. 4, 1932, Vienna, Austria d. July 6, 2004, Vienna), worked to earn international respect for Austria, serving as an ambassador, as foreign minister, and, finally, as president from 1992.… …   Universalium

  • Klestil — Klẹs|til (früherer österreichischer Bundespräsident) …   Die deutsche Rechtschreibung

  • Thomas Klestil — Amtszeit 8. Juli 1992 – 6. Juli 2004 Vorgänger Kurt Waldheim Nachfolger Heinz Fischer Geburtsdatum 4. November 1932 …   Deutsch Wikipedia

  • Thomas Klestil — Mandats 10e président fédéral de la République d’Autriche 8 juillet  …   Wikipédia en Français

  • Thomas Klestil — Infobox President | name=Thomas Klestil nationality=Austrian order=10th President of Austria term start=8 July 1992 term end=6 July 2004 vicepresident= predecessor=Kurt Waldheim successor=Heinz Fischer birth date=birth date|1932|11|4|df=y birth… …   Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”