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Kippa
Kippa Des kippot (crochetées) en vente sur un marché de Jérusalem
Sources halakhiques* Textes dans la Loi juive relatifs à cet article : Talmud de Babylone: Shabbat 156b et Kiddoushin 31a Mishneh Torah: Ahavah, Hilkhot Tefilah 5:5 Choulhan Aroukh: Ora'h Hayyim 2:6 * À ne pas considérer comme un définitivement établies. Certaines observances peuvent être rabbiniques, basées sur des coutumes, ou sur la Torah. Une kippa (hébreu : כיפה « chappe » ou « dôme » ; pluriel kippot ; parfois appelée kappel) ou yarmoulka (du polonais jarmulka, contraction "yorei malka", "crainte de D.ieu") est un fin couvre-chef, souvent légèrement arrondi, porté par les Juifs lors de la prière, et en tout temps par les juifs orthodoxes pratiquants. Traditionnellement réservée aux hommes, les juifs massortim et réformés autorisent son port par les femmes.
La taille des kippot peut aller de 10 à 24 cm de diamètre, parfois plus. Cependant, particulièrement en Israel, on peut voir des personnes porter de très petites kippot faisant parfois moins de 10 cm de diamètre.
Il en existe plusieurs styles différents. Le matériau utilisé peut être révélateur d'une appartenance politique ou religieuse : par exemple, la kippa crochetée renvoie souvent à la droite israélienne et aux colons, la kippa en velours noir est souvent portée par les religieux orthodoxes.
Elle est également portée par les dignitaires catholiques (pape, évêques, cardinaux..). Elle est alors appelée calotteKippa et laïcité
La kippa a fait l'objet de discussions dans les débats autour de la laïcité. Ainsi, des membres de la commission Stasi estiment que la kippa peut être considérée comme un symbole ostentatoire et donc interdite à l'école publique[1].
Contrairement à ce que croient beaucoup de juifs mal informés, le port de la kippa, ou de tout autre couvre-chef n'est pas une obligation religieuse dans le sens où il n'est pas mentionné explicitement dans les 613 commandements de la Thora. Il ne s'appuie ni sur une prescription biblique ni sur une ordonnance rabbinique. Comme l'a précisé par exemple le MaHaRaL, le port de la kippa est de l'ordre de la coutume : Minhag[2]. La kippa était surtout portée en Afrique du nord et dans les pays arabes, tandis que dans le monde hassidique, on trouve le fameux schtreimel (שטרײַמל) qui est un chapeau de fourrure de style russo-polonais, et dans le monde lithuanéen prédomine le chapeau Borsalino noir, chapeau feutre, qui était à la mode à New York dans les années 1930. Ces divers couvre-chefs ont de toute évidence été empruntés aux cultures environnantes. Le port de la kippa est d'avantage un signe d'appartenance communautaire qu'un acte religieux.
Notes et références
- ↑ La Commission Stasi rend son rapport
- ↑ Qu'est-ce que le judaïsme libéral ?, Pauline Bebe, Éditeur Calmann-Lévy, 2006 ISBN 2-7021-3724-5, 9782702137246, 195 pages, page 176
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