- Khieu Thirith
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Ieng Thirith
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Khmers rougesCulture Khmer Société Administration du Cambodge Ieng Thirith, née en 1932 au Cambodge dans la province de Battambang, était membre du comité central du parti communiste du Kampuchéa.
Biographie
Née Khieu Thirith, elle était la seconde fille d’une famille aisée dont le père était juge.
En 1949, fraîchement diplômée du lycée Sisowath de Phnom Penh, elle se fiance à Ieng Sary avant de partir à Paris pour étudier la littérature anglaise à la Sorbonne. Elle devient la première personne de nationalité cambodgienne à obtenir un diplôme dans ce domaine.
En 1951, elle épouse Ieng Sary à la mairie du XVe arrondissement de Paris, devenant Madame Ieng Thirith. Quelque temps plus tard, sa sœur aînée, Khieu Ponnary, se mariera avec Pol Pot.
En 1956, elle participe à la création de l’Union des Etudiants Khmers.
Elle retourne au Cambodge en 1957 et travaille comme professeur au lycée Sisowath, avant d’ouvrir en 1960, l’Institut supérieur khméro-anglais de Bœung Trabek dont elle devient proviseur.
En 1968, elle entre dans la clandestinité et rejoint son mari, son beau frère et Son Sen dans la zone nord est où ils sont installés depuis 1966 et où elle sera responsable du service de santé.
Après le coup de force du 18 mars 1970 qui voit Norodom Sihanouk se faire déposer, elle devient vice ministre de l’éducation et de la jeunesse du gouvernement en exil créé par le prince déchu. Elle prendra ensuite la responsabilité de la radio du Front d’Union Nationale du Kampuchéa à Hanoï
En 1971, elle fait partie des signataires de l’« Appel des 91 Intellectuels » qui affirme que les ennemis les plus dangereux sont les communistes vietnamiens.
A la prise du pouvoir par les khmers rouges le 17 avril 1975, Thirith, en plus de garder son poste de vice ministre de l’éducation et de la jeunesse, dirige la Croix Rouge du Kampuchéa démocratique (le nom alors officiel du pays)
En 1976, elle laisse son poste de vice ministre à Yun Yat pour devenir ministre de l’action sociale.
Après la chute du régime en 1979, elle exerce diverses fonctions au sein du mouvement qui se reconstruit dans les maquis.
En 1985, elle est nommée vice présidente de l’association des femmes, puis, en 1986, présidente de la Croix Rouge du Kampuchéa démocratique en exil.
Elle vivait avec son mari, entre leur résidence de Païlin - proche de la frontière thaïlandaise - et leur luxueuse villa de Phnom Penh lorsque, le 12 novembre 2007, ils furent arrêtés dans cette dernière, et inculpés par les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens de crimes contre l’humanité.
On reproche à Ieng Thirith d’avoir organisé la « planification, direction, coordination et ordonné les purges massives (…) et l’homicide de membres du personnel du Ministère des Affaires sociales »
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ieng Thirith ».
- (fr) Trial watch
- (fr) Exposition temporaire (2006-2007) au Musée international de la croix rouge et du croissant rouge
- (fr) Solomon Kane, Dictionnaire des khmers rouges, IRASEC 2007
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