- Kemmelberg
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Mont Kemmel
Mont Kemmel
Le mont Kemmel, côté OuestGéographie Altitude 156 m Massif Monts des Flandres Longueur km Largeur km Superficie km2 Coordonnées Administration Pays Belgique Région Flandre ' Géologie Âge Roches Géolocalisation sur la carte : Belgique modifier Le mont Kemmel (Kemmelberg) est le point culminant de la province de Flandre-Occidentale, en Belgique. Son altitude est de 156 m. Le sommet est matérialisé par une borne géodésique de l'Institut Géographique Militaire, mise en place en octobre 1951, à proximité du domaine militaire. Il se situe dans la commune de Heuvelland, à 1,5 km du village de Kemmel.
Sommaire
Géologie
Comme les autres monts des Flandres, le mont Kemmel est apparu à la fin du miocène. La mer recouvrait à l'époque la Flandre. Lorsque la mer se retira vers le nord, les sables déposés furent exposés à l'érosion. Leur oxydation forma du grès, et les anciennes dunes formèrent les monts.
Histoire
Il y a environ 2 500 ans, une communauté celte s'établit sur le mont Kemmel. Elle y construisit un fort, et entretint des relations commerciales avec les Romains.
Pendant la Première Guerre mondiale, le mont Kemmel était — outre un point géodésique de repère pour les artilleurs — un point stratégique convoité par les belligérants. Suite à leur offensive au printemps 1918, les Allemands s'emparent du mont le 25 avril. L'armée française contre-attaque le lendemain mais les Allemands progressent jusqu'à l'étang de Dikkebus. Le 29 avril, cette progression est arrêtée. Les combats se poursuivent jusqu'à la fin du mois de juillet. Le mont Kemmel est repris aux troupes allemandes le 5 septembre 1918 par les troupes franco-britanniques.
À la fin des combats, le mont est « chauve ». Après plusieurs mois de déminage, des feuillus y sont replantés dans le cadre de la reconstruction.
Pendant la Seconde guerre mondiale, le mont est à nouveau un enjeu stratégique pour les allemands, comme pour les alliés. Sous le mont se trouve encore le bunker de commandement de Kemmel qui abrita de 1953 à 1995 le commandement de l'armée belge. Ce bunker sera transformé à partir de 2007 en musée de la guerre.
Une statue et un ossuaire rendent hommage aux soldats français qui ont combattu durant la grande guerre ; certains d'entre eux et dont la majeure partie des corps n'ont pu être identifiés sont enterrés dans cet ossuaire. Haute de 16 mètres, la colonne intègre une statue représentant la déesse romaine de la victoire, Victoria. Elle mesurait à l'origine 18 mètres et était surmontée d'une statue représentant un soldat français. Celle-ci fut frappée par la foudre durant les années 1970 et ne fut pas remplacée. Le nom officiel du monument est « Monument Aux Soldats Francais », mais il est communément appelé Den Engel (« l'Ange »).
Sport
Dans le monde du sport, le mont Kemmel est connu en tant que juge de paix de la course cycliste Gand-Wevelgem, courue en avril. Il se situe également sur le parcours d'autres courses professionnelles comme les Quatre Jours de Dunkerque, les Trois Jours de La Panne, le Circuit Franco-belge ou les Trois jours de Flandre-Occidentale. Il fut emprunté durant les Championnats du monde de cyclisme sur route de 1950, qui couronnèrent le belge Briek Schotte. Les pavés et la forte pente de la route (avec un maximum à 22%) font l'intérêt du lieu, mais suscitent également des critiques du fait de la dangerosité du passage. Ainsi en 2003, le peloton des Trois Jours de La Panne refusa de passer par le mont Kemmel[1].
C'est aussi un haut-lieu du rallye automobile d'Ypres comptant pour le championnat d'Europe des rallyes disputé fin juin.
Notes et références de l'article
- ↑ (en) « Peloton says no to Kemmel », Cyclingnews, 3 avril 2003.
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