- Kapò
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Kapò
Données clés Titre original Kapò Réalisation Gillo Pontecorvo Pays d’origine Italie Sortie 1961 Durée 1h52 Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Kapò est un film italien réalisé par Gillo Pontecorvo en 1961.
Sommaire
Synopsis
Après avoir été déportée en Allemagne, Edith est la seule survivante de sa famille. Avec l’aide d’amis, elle change d’identité et se retrouve parmi les détenus de droit commun. D’abord indifférente à la souffrance qu’endurent les autres, l’arrivée de Sacha, un prisonnier russe, va peu à peu changer sa vision des choses
Fiche technique
- Titre original : Kapò
- Réalisation : Gillo Pontecorvo
- Scénario : Gillo Pontecorvo et Franco Solinas
- Production : Moris Ergas et Franco Cristaldi
- Musique : Carlo Rustichelli
- Photographie : Goffredo Bellisario, Marcello Gatti, Aleksandar Sekulovic
- Directeur artistique : Piero Gherardi
- Décors : Aleksandar Milovic
- Montage : Roberto Cinquini
- Pays d'origine : Italie
- Langue : italien
- Genre : Drame, guerre
- Durée : 112 minutes
Distribution
- Susan Strasberg : Edith/Nicole
- Laurent Terzieff : Sasha
- Emmanuelle Riva : Terese
- Didi Perego : Sofia
- Gianni Garko: Karl
- Paola Pitagora
Réceptions critiques
Gillo Pontecorvo souhaitait, à travers le personnage d'Edith/Nicole, brosser le portrait sans fard d'un héros négatif, englué, par manque de courage et de dignité, dans la plus abjecte trahison. Or, les producteurs ont exigé qu'une intrigue sentimentale soit noué entre Sasha, le prisonnier russe, et Nicole, jusqu'ici promise au rôle de kapo insoutenable. Celle-ci se rachetait, à la fin, en se sacrifiant. Pour Freddy Buache, un tel dénouement ne « gâche pas seulement la dernière partie de l'oeuvre, il en altère l'ensemble par récurrence ». Pourtant, concède-t-il, « la reconstitution minutieuse de l'action (les portes des wagons tirées devant des groupes de déportés qu'on jette en troupeau sur la plaine boueuse, les appels dans le matin glacé, les projecteurs des miradors balayant la nuit, les réseaux de barbelés électrifiés, les travaux forcés, les douleurs, le désespoir) servie par une mise en scène rigoureuse et une photographie qui possède la sécheresse des actualités, confère à Kapo, par instants, l'hallucinante grandeur tragique de Nuit et brouillard ou de La Dernière étape ». (in : Le cinéma italien 1945-1990, Éditions L'Âge d'Homme, Lausanne)
Dans le numéro 120 des Cahiers du cinéma (juin 1961), Jacques Rivette rédigea une de ses critiques les plus connues De l'abjection : « Dans Kapo, le plan où Emmanuelle Riva se suicide, en se jetant sur les barbelés électrifiés : l'homme qui décide, à ce moment-là, de faire un travelling avant pour recadrer le cadavre en contre-plongée, en prenant soin d'inscrire exactement la main levée dans un angle de son cadrage final, cet homme-là n'a droit qu'au plus profond mépris ».
Récompenses
- Nommé à l’Oscar du meilleur film étranger en 1961
Lien externe
Kapò sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
Catégories :- Film italien
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