Jérome Lebanner

Jérôme Le Banner
Fiche d’identité
Nom complet	Jérôme (Géronimo) Le Banner
Surnom	Bad Boy
Nationalité	France
Date de naissance	26 décembre 1972
Lieu de naissance	Le Havre, France
Style	kick-boxing muay-thaï
Taille	1,90 m 12O KG
Catégorie	Poids super-lourd
Palmarès
Combats	91 (en kick-boxing)
Victoires	73
Victoires par KO	59
Défaites	16
Matchs nuls	1
Sans décision	1
Titres obtenus	- Finaliste du K-1 World Grand Prix 1995 et 2002 - Champion du monde de kick-boxing professionnel WKA des poids lourds 2005 - Champion du monde de muaythaï professionnel ISKA des poids lourds et super-lourds 1997, 2000, 2002 - Champion du monde de kick-boxing professionnel WKN des poids super-lourds 1998
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Jérôme Le Banner (né le 26 décembre 1972 au Havre) est un kick-boxeur professionnel français de niveau mondial, participant notamment au championnat du K-1. Il est connu pour son style agressif et sa résistance aux coups.^[1] Originaire du Havre, en Normandie, il mesure 1,90 m pour environ 120 kg. Il est surnommé par ses fans français et étrangers de différentes manières : The Bad Boy, Hyper Battle Cyborg ou The Bulldog of Normandy.

Sommaire 1 Biographie 2 Carrière 3 Ses exploits 4 Hors ring 5 Style de boxe 6 Combats 7 Cinéma 8 Publicités 9 Notes et références 10 Voir aussi 10.1 Liens internes 10.2 Liens externes 10.3 Bibliographie

Biographie

Jérôme Le Banner a commencé les arts martiaux par le judo à l’âge de 6 ans. À 14 ans, il est influencé par un film de l’acteur américain Bruce Lee et commence la pratique du karaté, en essayant d’intégrer des techniques de jeet-kune-do. Il adopte une garde dite de gaucher (ou fausse garde), ^[2] position enseignée dans le jeet-kune-do, qu’il conservera tout le long de sa carrière de combattant ; alors qu’il est un véritable droitier.^[3]

Il est doté d’une puissance de frappe importante, doublée d’une bonne technique. Un grand nombre de ses victoires ont d’ailleurs été obtenues avant la limite. De 1999 à 2002, il a été nommé « K-1 No Bancho » autrement dit le « leader du K-1 »^[4] et Kazuyoshi Ishii en personne, le créateur du K-1, l'a considéré comme le combattant emblématique du K-1^{[réf. nécessaire]}.

Il s’est également entraîné en boxe anglaise sous la tutelle de Don King (5 combats, 5 victoires, 4 obtenues par K-O et une par disqualification).

Carrière

Il dispute à 18 ans, son premier combat de full-contact. À 20 ans, il détient le titre français de l’ISKA, puis s’empara d’une ceinture professionnelle européenne face à Stéphane Reveillon puis une ceinture intercontinentale, en Afrique du Sud, face à Mike Bernardo.

Le 3 mars 1995, il fait ses débuts en K-1 face à Nokveed Devy en remportant les cinq rounds de la rencontre. Deux mois plus tard, le 4 mai 1995, il dispute son premier K-1 World Grand Prix Final à Tokyo (Japon), passe les deux premiers tours face à Massaki Satake et Mike Bernardo, pour s’incliner en finale du tournoi devant le fameux Peter Aerts.

Le 7 décembre 2002, au K-1 World Grand Prix 2002 Final, après sa victoire en quart de finale contre Musashi, puis en demi-finale face à Mark Hunt, il rencontre en finale du tournoi la superstar du circuit, le Néerlandais Ernesto Hoost. Ce dernier a l’époque à déjà remporté par trois fois le K-1 WGP et il s’annonce comme un adversaire difficile pour le Français. Après un combat bien débuté par Jérôme Le Banner, le Néerlandais fracture le bras du Français au troisième round. En dépit de cette grave blessure, Jérôme Le Banner remontera sur le ring six mois après cela à l’occasion du K-1 2003 de Paris . Il remporte son match de retour grâce à ses combinaisons de coups de poing face au Bielorusse, Vitaly Akhramenko.

Le 2 décembre 2006, après sa défaite contre Semmy Schilt au K-1 World Grand Prix Final, il annonce sa retraite des tournois du K-1 WGP pour se consacrer à des évènements mineurs de K-1.

Début 2007, après son combat au K-1 World Grand Prix 2007 à Yokohama, il subit une opération du genou et fait son retour dans le ring en 2008. En raison, d’une récupération rapide, il annonce sa participation le 29 septembre 2007 au K-1 World Grand Prix 2007 Final 16 de Seoul (Corée) pour rencontrer le Russe, Ruslan Karaev. Deux jours avant le combat, le Russe est remplacé par l’ancien pratiquant de taekwondo, le Coréen, Yong Soo Park. Jérôme Le Banner met 54 secondes pour envoyer le Coréen définitivement au tapis, cela à l’aide de ses coups de poing dévastateurs. Ainsi, il se qualifie pour la finale du K-1 WGP 2007 Final.

Le 8 décembre 2007 à l’Arena de Yokohama, ^[5] dans la 9^e édition du K-1 World Grand Prix Final, Jérôme Le Banner remporte le quart de finale face au Coréen, Choi Hong-man sur décision unanime. Puis, il perdra contre Semmy Schilt en demi-finales. Au second round, le Néerlandais heurte le genou récemment opéré de Jérôme Le Banner et s’ensuit une vive douleur. Ainsi, le match est stoppé par un jet de l’éponge de son coin cela pour ménager sa blessure.^[6]

Ses exploits

Jérôme Le Banner s’est illustré au sein du K-1 où il a remporté des K-1 GP, un premier en 2000 et un second en 2001. Il n’a jamais remporté la finale du K-1 World Grand Prix au Japon malgré deux accessions en finale en 1995 et 2002. Une sérieuse blessure au bras contractée lors de sa finale perdue face à Ernesto Hoost en 2002 le tient, quelques mois, éloigné des rings. Il a été blessé suite à un coup de tête lors d’un super-fight à Paris-Bercy contre le Français Cyril Abidi.

Le 30 septembre 2006, il remporte son match de qualification pour la finale du K-1 WGP contre Choi Hong-man le combattant le plus grand et le plus lourd du circuit K-1, par décision (3-0). Ainsi, le 2 décembre 2006, il ouvre la grande finale du K-1 WGP en affrontant le champion en titre, le Hollandais Semmy Schilt (2 12 m) et se fait éliminer aux points. Schilt remporte cette année là le K-1 World Grand Prix 2006 Final de Tokyo (Japon).

Au 19 juillet 2006, Jérôme Le Banner totalise, en kick-boxing, 83 combats. Il compte 70 victoires pour 11 défaites, 1 match nul et 1 no contest. Il a battu les meilleurs combattants de sa génération : Ernesto Hoost, Peter Aerts, Remy Bonjasky, Mark Hunt.

Toujours dans le cadre de l’organisation du K-1 - Fighting and Entertainment Group (FEG), il a entamé une brillante carrière en combat libre en remportant trois victoires successives face à Yoshihiro Akiyama, Alan Karaev et Jimmy Ambriz (ancien champion du King of The Cage) ; sans compter un match nul face à la superstar Bob Sapp lors d’un affrontement original où les deux hommes alternent rounds de kick-boxing et de combat libre.

Hors ring

Parallèlement à sa carrière de combattant, Jérôme Le Banner s’essaye à des rôles d’acteur. Il a déjà été casté dans plusieurs films comme Scorpion, Disco et surtout Astérix aux Jeux Olympiques.Ainsi qu'une apparition dans le film Babylon A.D

Les fans japonais le nomment « le Banna » (en japonais, Jérôme Le Banner, donne Jeromu le Banna). Il est aussi un ami de Joey Starr, Kery James, 113 , Sinik et du champion de kickboxing Fabrice Allouche.

Style de boxe

Jérôme Le Banner est un combattant au style plutôt classique dans sa manière de combattre. La particularité de sa boxe spectaculaire est son immense punch (environ 70 % de victoires avant la limite), sa résistance aux coups et sa férocité.

Sa technique offensive est très dépouillée (c’est-à-dire sans fioritures) mais très adaptée. Ses coups sont vifs, précis et puissants.

Côté défense, il s'appuie principalement sur sa forte capacité à bloquer et à encaisser les chocs avec des petits désaxages de buste.

Sa principale façon de combattre est la « marche en avant » combinée à un travail de « sape » fait notamment de low kick. Manière comparable à celle d’un engin de démolition ou à un robot (d’où son surnom de Battle Cyborg)