Alzabane

Alzabane éditions est une maison d'édition française née en juin 2007 à Clamart (Hauts-de-Seine), sous l’égide de Jean-Sébastien Blanck, auteur de contes et nouvelles.

Alzabane éditions se destine à la publication de nouvelles, contes et fables poétiques, originaux et illustrés, qu’elle décline au sein de deux collections :

• Histoires d’en rêver^[1], pour les jeunes lecteurs à partir de 8 ans
• Histoires d’en penser, qui apparaîtra en octobre 2009, pour un public à partir de 12 ans.

Sommaire 1 Histoire d'en rêver 2 Histoire d'en penser 3 Liens externes 4 Notes et références

Histoire d'en rêver

• La vigne qui aimait un lierre et autres fables: Allégorie de l’amour éternel.

Première des trois histoires de ce recueil, La Vigne qui aimait un lierre renvoie le lecteur il y a huit siècles dans « un petit pays d’Occitanie où souffle le Vent des fous ». Veuf depuis 20 ans, Louis Le Boutil cherche à se remarier. Pendant sa quête, une extraordinaire vigne vierge, qui semble humaine, pousse sur ses murs et semble vouloir lui parler… Deux autres contes, deux satires drôlatiques du monde, suivent: La Cité des sots et le Dernier dieu. La Cité des sots se déroule à Pélugia, une Cité de la Renaissance, peuplée d’imbéciles et gouvernée par un doge fantasque. Cette fable satirique s’interroge sur la versatilité des peuples, sur leurs modes, et, en filigrane, pose la question : les peuples n'auraient-ils que les rois qu'ils méritent… ? Avec le Dernier Dieu, le narrateur raconte ce dernier banquet, à la fin du temps des hommes, où se réunirent les grands dieux pour élire un Dieu devant garder la Terre. Cette fable montre comment les puissants peuvent se perdre par leur propre sentiment de toute puissance. Auteur: Jean-Sébastien Blanck. Illustrateur : Gaston Hauviller. Né en 1977 à Buenos Aires, Gaston Hauviller est illustrateur de plusieurs maisons d’édition.

• La Feuille et son vent, suivi de Goliath: Un conte de sagesse poétique

Entre conte de sagesse et fable romantique au style musical proche des fabliaux, La Feuille et son Vent démontre combien le tourbillon de la vie et l’ambition ne doivent pas faire oublier ceux ceux que l’on aime. Il s’agit d’une véritable parabole sur le chemin de la vie, quand celle-ci et ses tourbillons risquent de faire perdre de vue ce qui est essentiel : l’amour des siens. Elle se moque aussi de l’« ambition », de la « carrière », de « l’ ascension sociale » et du désir de devenir un grand, un puissant. C’est ce qui arrive au petit vent, qui croisant de grands vents, rêve de souffler aussi forts qu’eux. Il se rend compte à la fin que ce monde de grands vents, de tempêtes, de cyclones, n’est qu’un monde sans intérêt, du vent. Textes : Jean-Sébastien Blanck. Illustrations : Manuel Purdia.

Goliath : Une fable sur l’être qui change. Un vieux chat dort et rêve à sa toute puissance d’antan. Soudain, un ennemi - invisible - s’approche ! Le vieux tyran en appelle à ses éclaireurs, les vents, les arbres et les oiseaux. Mais tous le trahissent. Cette histoire prolongeant la célèbre fable de Jean de La Fontaine, avec le lion devenu vieux. Goliath se moque avec humour autant des puissants que de ses sujets – les arbres, les vents, oiseaux. Il montre que l’un comme l’autre ne sont jamais totalement bon ou mauvais. Cette fable est une parabole qui montre aussi combien les ennemis ne sont pas toujours ceux que l’on croit, que les êtres ne sont pas fait d’un bloc toute leur vie et qu’ils peuvent changer. Goliath était un tyran. Il est désormais un bon vieux matou dont plus personne n’a rien à craindre. Il se moque enfin, avec tendresse, de ce vieux roi, qui fait tout pour croire en sa puissance.

• Chronique du bon roi Philibert: Conte burlesque et fable philosophique (à paraître en octobre)

« Je t’avertis, cher seigneur, que ce que tu liras ici ne devra tomber en aucune main… ». C’est par ce mystérieux avertissement que le frère Sigismond de la Tuilaye débute sa chronique interdite, mais si extraordinaire… Philibert était l’un de ces rois de l’aube du Moyen âge, soumis au pouvoir de son oncle, le fourbe Pépin. Promis aux seules joies de son palais, Philibert rêvait pourtant d’être admiré par ses sujets. Or, il avait un don : celui de rêver des songes fantastiques… Aussi, pour émerveiller son peuple, décide t-il de les faire raconter par son bouffon, et d’en réaliser certains ! Malheureusement, son imagination vient à disparaître et le roi est prêt à tout pour la retrouver… Ce conte interroge: faut-il tout sacrifier à ses rêves ? Faut-il tout faire pour se faire aimer ? La gloire n’est-elle pas trompeuse ? Auteur: Jean-Sébastien Blanck. Illustrateur : Jonathan Bousmar. Né en 1984, il est l’un des jeunes et grands talents de l’illustration jeunesse de Bruxelles. Par son sens du détail, du comique et de la caricature, il s’inscrit avec succès dans le genre de la caricature sociale et de la tradition de Daumier.

• Les Maîtres parleurs: Une irrésistible satire du monde en crise (à paraître en octobre)

Le vieux Monde, épuisé par mille maux, est alité… Pour se soigner, il expulse de la Cité tous ceux qu’il estime responsables de ses souffrances : le Magistrat et l’Alchimiste d’abord, puis l’Argentier, qui a ruiné le Monde. Il chasse encore l’Automate, sans cesse déréglé, l’Archiprêtre, et enfin, la Harpie, La Madone et son Fou. Plus habituée à discourir et à parler qu’à se débrouiller par elle-même, la petite troupe organise sa survie dans la forêt, certaine qu’on finira par la rappeler… En attendant, chacun palabre en imaginant le Monde en crises, un monde que, pourtant, personne n’a jamais vu ! Tous l’imaginent comme un colosse malade de vieillesse et dont il faut soigner les rhumatismes. Ils découvriront, plus tard, que le Monde est, au contraire, un jeune enfant qu’il faudrait aider à grandir... Les scientifiques (l’Alchimiste), les financiers (l’Argentier), les politiques (le Magistrat), mais aussi les journalistes (Le Fou), les « people » (La Harpie-Madone) : c’est ainsi toute une génération à l’image d’un « Ancien Monde » qui est joyeusement brocardée. Avec elle, l’Automate déréglé, qui incarne la technologie et l’informatique, ajoute un comique aussi loufoque qu’irrésistible. Avec « Les Maîtres parleurs », Jean-Sébastien Blanck et Jonathan Bousmar offrent une farce ultra-burlesque d’un monde en crise. Ils mettent en scène une galerie de portraits drôles et ridicules, se moquant avec gaieté des "beaux parleurs" de notre société.

Histoire d'en penser

• Ils ne sont pas comme nous: Une allégorie prenante de la barbarie (à paraître en octobre)

Conçu comme un véritable « livre-film », Ils ne sont pas comme nous transporte le lecteur au coeur de l’Allemagne, en 1936, dans un asile de fous, où les patients coulent une vie paisible… Ils ne se doutent pas qu’ils seront bientôt les victime d’une des premières expériences de gazages au zyklon B menée par les nazis. Cette nouvelle est inspirée par une histoire vraie. Montrant la passivité du personnel de la clinique, mais aussi de la mère du narrateur principal. Elle démontre toute l’horreur du système nazi dont l’une des spécificités fut de mettre l’Etat mais aussi la société, au service de la barbarie. La nouvelle confronte également l’humanité des patients de l’asile face à l’inhumanité des officiers SS. Elle suggère que les fous ne sont pas ceux que l’on croit… Auteur: Jean-Sébastien Blanck. Illustrateur: José Fernadez. Cet illustrateur argentin propose un graphisme stupéfiant combinant photographies anciennes et montages.

• Lettre à Joséphine, douze fables des îles (à paraître en octobre)

Avec Lettre à Joséphine, Jean-Marc Wollscheid offre un magnifique recueil de douze fables originales. Le fabuliste met en scène une faune mystérieuse dans une flore colorée où toutes les rencontres sont possibles et s’inspire très largement des Antilles et de la Martinique où il réside. Fin observateur des hommes et de leurs paradoxes, Jean-Marc Wollscheid peint une galerie de personnages aussi simples qu’attachants comme l’étonnant Serrurier de Terreville, ou la si maternelle Man Françine et conclut superbement le recueil par la très sensuelle et romantique Lettre à Joséphine ( qui donne le titreau recueil). On lira également quelques fables plus « métropolitaines » tel Château Père Lacour et le Renard et la grenouille. L’auteur : Jean-Marc Wollscheid. Né en 1964, en Moselle, ancien animateur radios, Jean-Marc Wollscheid s’est installé en Martinique en 1999. Il publie ses contes et fables sur le site peintredesdom. L’illustratrice : Jiména Tello, illustratrice argentine, offre une très belle peinture d’un monde imaginaire et exotique, inspirée des îles des Caraïbes et particulièrement de Martinique.

Liens externes

1. http://www.alzabane-editions.com/La-Feuille-et-son-Vent-,-suivi-de-Goliath_a134.html Présentation animée
2. http://www.alzabane-editions.com/La-vigne-qui-aimait-un-lierre-et-autres-fables_a116.html Présentation animée
3. Le blog de Jean-Marc Wollscheid: http://peintredesdom.centerblog.net/

Notes et références