- Joseph Saidu Momoh
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Joseph Saidu Momoh Mandats 3e président de la Sierra Leone 28 novembre 1985 – 29 avril 1992 Prédécesseur Siaka Stevens Successeur Valentine Strasser Biographie Date de naissance 26 janvier 1937 Lieu de naissance Binkolo Date de décès 2 août 2003 (à 66 ans) Lieu de décès Conakry Nationalité sierra-léonaise Parti politique All People's Congress Conjoint Fatmata Momoh
Présidents de la Sierra Leone modifier Joseph Momoh (né le 26 janvier 1937 à Binkolo, décédé le 2 août 2003 en Guinée) fut président de la Sierra Leone, de novembre 1985 au 29 avril 1992.
Sommaire
Biographie
Avant son accès à la présidence
Il est désigné commandant en chef des armées par Siaka Stevens, en 1971.
Président
Après la démission de Siaka Stevens, il prend la relève en novembre 1985. Accueilli chaleureusement par la population, il est élu président de la Sierra Leone, sans aucune opposition, en janvier 1986.
Ne pouvant améliorer rapidement l'économie du pays et combattre le chômage, qui est très important chez les jeunes, la population commence à se retourner contre lui. Il résiste à une tentative de coup d'État en mars 1987.
Il décrète un état d’urgence économique en novembre, des mesures draconiennes d'austérités sont prises.
La population de plus en plus mécontente risque de déstabiliser le pays, les différents courant qui se forment au sein même du gouvernement n'arrangent rien. Il tente de calmer les esprits en annonçant un retour à un régime multi-partis, qui avait été supprimé par Siaka Stevens en 1971, ainsi que l'organisation d'élections générales en 1992.
Le 23 mars 1991, le Revolutionary United Front (RUF) attaque deux villages dans l'est du pays, c'est le début de la guerre civile de Sierra Leone.
À partir de là, la pression qu'il est obligé de maintenir sur le RUF créé des tensions au sein de l'armée, elle n'approuve pas sa politique. Et le 29 avril, il est renversé par Valentine Strasser, un jeune capitaine de l'armée, âgé de seulement 26 ans. Il est alors obligé de quitter la Sierra Leone pour la Guinée.
Après son renversement
Le 5 novembre 1998, il est condamné à dix ans de prison pour collaboration avec la junte de l'Armed Forces Revolutionary Council (AFRC), qui avait pris le pouvoir le 25 mai 1997.
Il passe plusieurs mois en prison, il est ensuite blanchi des accusations de trahison et est amnistié en 1999.
Catégories :- Personnalité politique sierra-léonaise
- Naissance en 1937
- Décès en 2003
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